Claude chez Mahoudeau ou la statue animée

Texte III : Claude chez Mahoudeau ou la statue animée, p.324-325

• Le texte étudié est un extrait de L’Oeuvre d’E. Zola, écrit en 1886 dans lequel il présente la vie d’un jeune peintre, Claude, à Paris. Pour ce faire, il s’inspire de Cézanne, son ami et contemporain peintre, (qui prendra ce livre comme une offense, ce qui nuira à leur amitié à plus long terme).

• Cet extrait relate l’anéantissement du travail de Mahoudeau, le témoin matrimonial de Claude le jour du mariage de ce dernier. En effet, Mahoudeau étant sculpteur, sa statue s’écroule et de brise au sol alors que son créateur la voit s’animer, en songe.

PBM :En quoi Zola détourne-t-il un mythe ? Dans quel but ?

2 mvts :

- La statue

- Deux amis

- La destruction d’un rêve

I. La Statue

a) Une réussite artistique

Zola utilise un vocabulaire technique décrire la statue « Le ventre en coquille, et ce joli pli a la taille, qui accusait le renflement de la hanche gauche. » (l.8-9)la statue remplit des critères connus dans le monde des artistes.// la statue est réussie, Mahoudeau la voulait créer une sensation de toucher à la vueZola décrit l’attitude de l’artiste aux cotés de la statue : « Le sculpteur surtout s’excitait dans sa joie, la caressait de loin d’un geste arrondit. » la statue est sensuelle

b) Une Statue en mouvement

Imparfait de description, utilisation de verbes d’action tt a fait objectif « La statue bougeait, le ventre avait frémit d’une onde légère…comme si la jambe droite allait se mettre en marche. » (l.12-15) les verbes utilisés permettent de visualiser la chose car description précise et décomposition d’un mouvement apparemment effectué par la statue. Il la personnifie décrivant des mouvements qu’elle effectue.

II. Deux amis

a) Un artiste

L’utilisation du discours direct « Et les petits plans qui filent vers les reins, continuait Mahoudeau sans rien voir. » (l.16-17) passionné par la description précise de la statue qu’il a réalisée, Mahoudeau en parle à son ami alors que celle-ci semble prendre vie, mais il ne le remarque pas et débite de nombreuses explications sur sa façon de faire sans faire attention à ce qui l’entoure.

b) Un homme séduit

Point de vue omniscient du narrateur, on sait ce que pense avoir vu Claude (une hallucination) : «[…] Claude, les yeux sur le ventre, crut avoir une hallucination. La Baigneuse bougeait, le ventre avait frémit d’une onde légère ». Claude trompé par l’éclairage de l’atelier, croit voir la statue s’éveiller et frémir alors que « le souffle tiède lui montait le long de l’échine » (l.3-4), ce souffle la rendant ainsi sensuelle, il est fasciné par elle et pense la voir effectuer des mouvements attrayants : « ses reins roulaient, la gorge se gonflait dans un grand soupir, entre ses bras desserrés. » (l 19-22)

III. La

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