Charles Baudelaire, Le serpent qui danse, 1857
Fiche de lecture : Charles Baudelaire, Le serpent qui danse, 1857. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sofiamontes15 • 23 Septembre 2018 • Fiche de lecture • 594 Mots (3 Pages) • 1 793 Vues
Séquence 4: Lecture analytique 11:
Charles Baudelaire, Le serpent qui danse, 1857
Introduction : Charles Baudelaire né á Paris en 1821 et mort en 1867. Il écrit Les Fleurs du mal en 1857, c´est un recueil de poèmes. La section Spleen et idéal développe deux modalités d´amour : l´amour charnel et un amour spirituel. Le poème Serpent qui danse représente l´amour charnel. Il y a une conception ambivalente de cet amour. Il montre l´idéal d´amour sans montrer la nature maléfique de la femme. Ainsi, il tente d´échapper au spleen par l´Amour.
I. Un poème lyrique célébrant la femme aimé, l´amour comme accès á l´idéal
-Il s´agit d´un poème lyrique écrit en 1ére personne qui exprime ses sentiments dès le début : «Que j´aime » «Si beau/chère indolante» regard admiratif. Le «je » s´adresse á un «tu » :« De ton cœur si beau»: la femme aimé. Il y a une fusion amoureuse «sur ta chevelure profond…mon âme rêveuse appareille/ Quand l´eau de ta bouche remonte…je crois boire un vin de Bohême»
-Ce poème célèbre les parties du corps de la femme = Blason. Première strophe : Comparaison entre «peau-étoffe» convoque le sens de toucher. La vue «vacillante/miroiter» donc la peau avec un quasi hallucination, évoque des images brillantes
-Deuxième strophe «Mer odorante et vagabonde» métaphore, qui par l´intermédiaire de l´odorat, transporte l´auteur vers l´idéal : Analogie entre la mer et la chevelure.
-Quatrième strophe «Tes yeux sont des bijoux», le sens de la vue : antithèse : «doux/amer»
-Dès le titre le lecteur sait qu´il va lira la description des mouvements rythmiques «octosyllabes et pentasyllabes ». L´alternance ABAB ou rimes croisés montre les mouvements de la femme et montre la fascination de l´auteur
II. Un poème ambigu : entre fusion et séparation
-Pour montrer la fusion amoureuse, le poème multiplie les images de fusion des contraires. La chevelure de la femme est comparée á la mer tandis que l´âme du poète comparé á un navire : «comme un navire qui s´éveille». La femme est donc infinie dans une combinaison de mer-ciel dans une fusion impossible.
-Le lieu de baiser est le lieu de fusion entre la mer et le ciel mais c´est tout á fait impossible. Lorsque l´eau descend dans le cœur du poète, l´eau est devenu ciel. Ce triomphe de la lumière «étoiles » contre l´obscurité symbolise le triomphe de l´Idéal atteint par le poète.
-La femme est ambivalente, elle garde son mystère. «L´or avec le fer» dualité diabolique. Elle est á la fois divine et diabolique et «enfant» et femme.
-Le «cœur/âme» montré dans les strophes 3 et 9 s´opposent au corps de la femme qui se montre sans âme. «Tes yeux, où rien ne se révèle». Les yeux sont les miroir de l´ame et elle n´a pas.
D´ailleurs cette femme est comparée á un serpent, le serpent est le symbole du diable et de la tentation. Donc ce n´est pas que l´image de l´idéal amoureux mais aussi de la tentation.
-Baudelaire ici nous montre que l´idéal amoureux est amer comme «le vin Bohême». L´amer est la voix d´arriver á l´infini de l´amour.
Conclusion : On comprend
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