Candide chapitre 1 lecture analytique
Fiche : Candide chapitre 1 lecture analytique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Claire Chifflard • 11 Avril 2016 • Fiche • 1 161 Mots (5 Pages) • 1 825 Vues
Candide Chapitre 1er
Introduction :
Ce passage présente l'incipit de Candide écrit par Voltaire. C'est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle , le siècle des lumières. C'est un courant intellectuel philosophique ou littéraire qui prônent l'usage de la raison. Il s'est développé en Europe et aux Etats Unis et a permis de nombreuse découvertes, invention et révolutions. C'est également le siècle des philosophes recherchant le bonheur.
En 1759, Candide est imprimé anonymement à Genève puis acheminé clandestinement à Paris et dans toute l'Europe. Le succès est énorme. Les lecteurs reconnaissent le style de Voltaire mais celui ci le nie pour éviter la censure. Ce conte philosophique lui permet d'utiliser toutes les ressources de l'argumentation indirecte pour critiquer les injustices et les excès de son époque à travers une fiction courte et plaisante. Voltaire provoque le rire du lecteur pour dénoncer les travers de ses contemporains. Le rôle de l'incipit est de donner des informations sur le genre du texte ainsi que le lieu ,l'époque et les personnages du conte. Comme l'indique le titre du chapitre , l'ouverture de candide raconte « comment Candide fut élevé dans un beau chateau, et comment il fut chassé d'icelui ». Voltaire compose un incipit parodique : Les huits paragraphes qui font l'objet de notre analyse reprennent les procédés conventionnels du conte : celui-ci commence par la formule d'ouverture « il y avait... » , il inclut un héros éponyme ,un château, une situation initiale idéalisée, un schéma narratif ( candide --> héros , Cunégonde -->objet , Pangloss -->adjuvant, et la famille du baron les opposants). Toutefois, Voltaire parodie ces codes littéraires. Il crée alors le conte philosophique en proposant un enseignement moral implicite à ses lecteurs.
I. La satire d’une société féodale.
Voltaire des le premier chapitre fait une critique de la noblesse, tout d'abord par le nom « thunder ten-trunckh » qui contient une allitération en « t » avec des sonorités nasales en « un » et « on » ce qui rend le mot assez lourd. De plus cette invention de Voltaire, vise à parodier certains noms composés allemands parfois imprononçables. Il dénonce également la fierté de la noblesse qui par soucis de garder leur sang pur, évite les mariages avec des gens du bas peuple, même si l'homme concerné est un bon et honnête gentilhomme. Il dénonce également la puissance prétendue de la noblesse refusant d’admettre qu'ils sont ruinés en opposant une prétention de richesse avec la basse réalité. Tout d'abord il y a un décalage entre « le plus puissant » et « une porte et une fenetre » C'est un faux grand seigneur. Ce sont les mots qu'il emploi qui donnent l'illusion de la puissance : Il dit avoir une « Grande salle » mais celle ci n'est garni que « d'une tapisserie » , il qualifie de « meute de chien » ses « chien de basse cours » donc non dressés spécialement pour la chasse. Il n'a pas de piqueur ce sont les palefreniers qui les remplaces. De même « son grand aumonier » est enfaite le vicaire du village. Finallement derrière une présentation ironiquement élogieuse, c'est une grande misère qui se cache, et qui échappe de surcroît à Candide et ses compagnons. De plus le baron à une épouse d'aussi mauvais goût que lui, elle « s'attire une tres grande consiération » grâce à son poids. Voltaire ne nous offre qu'une description physique de sa femme et de sa fille, ce qui sous-entend qu'elles n'ont pas d'importantes facultés intellectuelles.
Les serviteurs bien qu 'ils nomment le baron du titre pompeux de monseigneur - sans gêne - rient
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