Céline, Voyage au bout de la nuit
Fiche de lecture : Céline, Voyage au bout de la nuit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gab34 • 16 Décembre 2017 • Fiche de lecture • 452 Mots (2 Pages) • 1 894 Vues
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Lecture analytique : Voyage au bout de la nuit
Auteur(s) : Louis Ferdinand Céline
Date de l’édition : En 1932
Le genre : Œuvre romanesque
Le cadre de l’extrait :
L'extrait se situe dans les champs de batailles de la 1ère guerre mondiale
Résumé bref :
Louis-Ferdinand découvre la guerre après cette engagé sur un coup de tête. Le personnage nous offre un témoignage personnel d'une scène de guerre.
Introduction :
- Roman virulent de ça dénonciation de la guerre
- Louis Ferdinand, narrateur personnage
- 1ère partie : ça détresse face à la guerre/ 2ème partie: Son expérience en médecine
I/ Bardamu s'apparente à un anti-héros
- Texte à la 1ère personne/ Point de vue interne qui nous permet de connaître les sentiments du narrateur-personnage
- Il aurait préféré « voler » pour s'échapper (l.33-36) de ce lui qui est insupportable d'y rester
- Solitude face au atrocités de la guerre. Répétition de l'adjectif « seul », reprise par le participe passé « perdu »
- Contraire du soldat courageux, « lâche » (l.1) (l.33 à 36)
- Le texte se positionne du côté des faibles
- Absence de réaction et sa passivité le place dans le rôle d'un anti-héros « moi crétin »
- Énumération au début du passage qui traduit l'agitation frénétique du front
- La barbarie retranscrit grâce à une référence biblique « croisade apocalyptique (l.8)
- Expression « On est puceau de l'Horreur » au constat « J'étais dépucelé » (l.27). La guerre est décrite comme une passage, on fait la guerre pour être un homme.
II/ Dénonciation de la guerre
- Mise en avant de l'absurdité de la guerre, connotations négatives « horreur » (l.9) ; « la vache » (l.28) « abomination » ; « abominable erreur » ; « le meurtre en commun » …
- Les puissants et les opprimés, le général n'est pas sur le front, les simples soldats risquent leurs vies
- Remise en cause de l'héroïsme, oxymore « fous héroïque »
- Déshumanisation des soldats : chiasme (l.6-7)
- Céline se moque de la guerre, il constate ironiquement « Nous étions jolis »
- Il ironise en interpellant le colonel « Continuez comme ça, vous êtes sur la bonne voie »
- Rire de la guerre, la mort devient « drôle », la guerre devient une sorte de farce
- Verbes d'action accumulés « creusant, se défilant, caracolant ... » impression que les gens sont amassés.
- Métaphore filée « On venait d'allumer la guerre ... » (l.28-29-30) qui décrit la guerre comme une arme de destruction massive
Conclusion :
- Céline nous livre la vraie vision de la guerre
- Bardamu se peint comme un anti-héros, l'inverse d'un soldat courageux
- L'humour et le style de l'auteur nous permet de rendre compte de la réalité
- L'homme apparaît comme une marionnette soumises à des désicions absurde qui sont voué à la mort.
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