Boileau, Satires, 1666
Commentaire de texte : Boileau, Satires, 1666. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vilmant • 20 Avril 2017 • Commentaire de texte • 266 Mots (2 Pages) • 2 347 Vues
Boileau, Satires, 1666
I Définition de la sagesse
Du latin sapientia, elle est relative à l’intelligence, au jugement, au bon sens, à la prudence, au savoir, à la science, à la philosophie.
Elle est couramment utilisée pour désigner le caractère de celui qui est raisonnable, ou qui fait preuve de modération dans les désirs.
II Satire et animaux
L’auteur inscrit l’homme dans le monde animalier. Pour cela il utilise des figures de styles, et le champ lexical de l’animal :
« animal » vers 4 ; « fourmi » vers 6 ; « insecte rampant » vers 7 ; « taureau qui rumine » vers 8 ; « chèvre qui broute » vers 8...
On est bien dans l’univers de la satire car Boileau compare l’homme à des animaux. Il utilise aussi un cour récit fictif pour démontrer que l’homme appartient au monde animal.
Il insiste beaucoup sur le récit de la cigale et la fourmi, plus précisément sur la fourmi qu’il démontre que à l’inverse de l’homme, elle n’est pas sotte.
III Dénonciation des satires de l’homme
Boileau fonde une morale sur la réflexion de l’inconstance de l’homme . En effet il montre l’homme comme quelqu’un qui change constamment d’avis, qui n’est jamais satisfait.
De plus, il rapporte directement son discours sur l’infidélité et la tromperie de l’homme :
« jouit l’hiver de biens conquit l’été » vers 37 ; « son cœur, toujours flottant entre milles embarras » vers 44.
Et, Boileau dénonce par le ridicule, pour plaire, divertir, et instruire le lecteur. Enfin, il mélange les genres dans le discours pour toucher beaucoup de gens et les faire se remettre en question.
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