Baudelaire

 Dissertation Baudelaire

INTRO :

Baudelaire est un des plus célèbres poète du XIV ème siècle. Il passe une grande partie de sa vie à rédiger des poèmes qui vont figurer dans le recueil Les Fleurs du mal publié en 1857. Ce recueil est très mal reçu par la société contemporaine et reçoit même un procès pour « outrage à la morale et aux bonnes mœurs » pour lequel son auteur est condamné. On a reproché à Baudelaire de tout peindre, tout mettre à nu. Ce sujet évoque évidemment le procès et donc un évènement désagréable pour Baudelaire, la répétition du mot « tout » montre bien que Baudelaire ne cache rien et ne se censure aucunement en évoquant des sujets tabous et choquants. Un tel sujet nous pousse à nous demander si le seul but de Baudelaire en publiant son œuvre n’était pas uniquement de choquer. Pour répondre à cette question, nous étudierons d’abord ce qui peut en effet faire des fleurs du mal une œuvre choquante, puis nous verrons qu’elle a aussi une grande visée poétique.

I ère partie :

En effet, Baudelaire évoque des sujets choquant sans tabous.

Tout d’abord parce qu’il parle des minorités, un des sujets sur lesquels les autres auteurs n’osaient pas s’aventurer. Par exemple, nous pouvons citer les aveugles. En effet ce poèmes montre bien à plusieurs reprises que Baudelaire a la volonté de heurter le lecteur « Contemple-les, mon âme ; ils sont vraiment affreux ! ». Mais nous pouvons aussi nous intéresser au « Femmes damnées », un texte qui relate une relation lesbienne, des pratiques fortement réprimandées à cette époque. « et leur pieds se cherchant et leurs mains rapprochées » On peut voir dans cette démarche de description une provocation des mœurs de cette période.

Ensuite dans ce recueil on peut voir une glorification des psychotropes qui sont décrit comme un moyen d’échapper au spleen. La section le vin est assez représentative de cet aspect, on peut par exemple y trouver « le vin des chiffonniers » qui décrit l’alcool comme une substance permettant de mieux vivre sa condition de chiffonnier mais aussi d’homme « pour noyer la rancœur et bercer l’indolence ». Dans Le poison Baudelaire tente de fuir le spleen grâce à l’alcool et à l’opium « L’opium…..remplit l’âme au-delà de se capacité ». Il exprime ainsi que ces substances sont des bouées permettant de s’extirper au monde.

Enfin, l’auteur fait une critique de la religion et donc plus largement de la société notamment dans la section révolte. Dans Abel et Caïn l’écrivain décrit l’opposition de deux frères qui sont des personnages de la bible et à travers ce poème, il réussi une critique de Dieu « comme une punaise des bois » et surtout de la religion. Dans les litanies de Satan, un poème qui trouve lui aussi sa place dans la section révolte le poète détourne les liturgies c’est-à-dire les prières faites uniquement à dieu en les adressant à Satan «Ô Satan, prends pitié de ma longue misère ! ». Il voue ainsi un culte à Satan et par dessus tout à son caractère révolté. Ce poème est donc autant une critique de la religion que de la société.

Pour toutes ces raisons on peut être en accord avec le

2ème partie :

Cependant dans son recueil Baudelaire aborde aussi des sujets très variés qui ne sont pas en lien avec une volonté de choquer.

Il décrit notamment ce qui est selon lui la beauté. Par exemple dans  L’amour du mensonge il tente de dresser le tableau de ce qui est pour lui la beauté, en la personnifiant en une femme somptueuse « tes yeux attirants comme ceux d’un portrait ». Mais nous pouvons aussi évoquer Hymne à la beauté, dans lequel il se questionne et il remet en cause la ce que peut être la beauté « que tu viennes du ciel ou de l’enfer qu’importe » en lui prêtant une fois de plus des traits féminins.

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