Bac Français 2013 Corrigé, corpus: la représentation de la mère dans les romans du XXe siècle
Commentaires Composés : Bac Français 2013 Corrigé, corpus: la représentation de la mère dans les romans du XXe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 4tom • 26 Février 2014 • 983 Mots (4 Pages) • 1 216 Vues
QUESTION DE CORPUS
La question invite le candidat à analyser la représentation de la mère dans des romans du XXe s.
Méthode :
− la réponse doit être organisée : introduction (présentation des textes, reformulation de la question), développement construit en paragraphes thématiques qui développent chacun un aspect de la réponse et conclusion brève.
− chaque texte doit être cité au moins une fois.
− pas d'analyses de détails type commentaire mais une comparaison globale des textes du corpus sur un point précis (figure maternelle).
− faire référence aux texte par le nom de l'auteur et/ou le titre (et non pas « texte A », ...)
Pistes pour le développement en paragraphes :
− la mère nourricière, ancrée dans la sphère quotidienne
A : 1er élément lié à la mère = le chocolat en barre / paragraphe 2 : verbes d'action qui relient le portrait de la mère aux tâches quotidiennes.
C : la principale caractéristique de la mère est d'être « abondamment grand-mère ». Progéniture prolixe = éloge de la mère.
− la mère, symbole de féminité ambivalent : beauté froide, non sensuelle (A + B : narrateurs= enfants, d'où vision désexualisée).
A : portrait nuancé en antithèses (beauté altérée par le quotidien : « teint vermeil que la fatigue
rougissait » : opposition vermeil / rougir, mélioratif / péjoratif).
B : yeux reflets de l'âme = dimension poétique. Accent sur le spirituel. Définie en tant que « déesse » car « distante ». Dimension religieuse : mise à distance de la beauté.
C : quelques éléments raffinés mais refus du sensualisme // A : « éloigné des basses séductions »
− le pilier de la famille, la figure de l'autorité familiale
B : modèle pour les autres membres. Cumule les rôles différents : « Guérisseuse », « Arbitre ».
C : physique imposant (vêtements + « corps de statue ») // sa place dans la famille : chef hiérarchique (« Derrière elle, les nourrices » / « le messager de Madame » : règle la suite domestique). Image symbolique : « la tambour-major » (voc. militaire).
Cl : la figure de la mère est hiératique, imposante. Il s'agit de l'éloge paradoxal d'une beauté froide.
COMMENTAIRE
Remarque : la date (1947), proche du contexte de guerre pouvait expliquer la vision de la femme en chef de famille (les hommes étant à la guerre) : « tambour-major » de la maison.
Plan possible :
I) UN CADRE PRIVILEGIE
1) un milieu social aisé et hiérarchisé
2) un cadre bucolique
II) UNE ACTIVITE LIEE A CE CADRE : LA FETE
1) activités ludiques et variées : fêtes et divertissements (à opposer au titre)
2) le regard ambivalent du narrateur sur ce mode de vie : fascination et critique
III) UN PORTRAIT HIERATIQUE DE LA GRAND-MERE
1) figure maternelle par excellence (expression humoristique « abondamment grandmère
» qui attire l'attention sur cette caractéristique principale du personnage)
2) figure autoritaire
Cl : art du portrait. Imbrication du personnage dans un lieu qui le reflète.
Ouverture : procédé qui rappelle le déterminisme du milieu dans les romans naturalistes du XIXe s.
DISSERTATION
Analyse du sujet
− « doit-il » / « nécessaire » : notion d'obligation. Le romancier a t-il le choix (différence devoir / pouvoir) ? Y a t-il des contre-exemples ?
− « faire de ses personnages » : image du romancier qui façonne de toute pièce ses personnages et leurs caractéristiques. Pouvoir créateur.
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