Andromaque, acte I, scène 1, Racine
Commentaire de texte : Andromaque, acte I, scène 1, Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anamacbook • 19 Juin 2018 • Commentaire de texte • 392 Mots (2 Pages) • 5 142 Vues
Andromaque
Acte I scène 1
Tirade d’Oreste
Si au XVIIème siècle s’affrontent deux sous-genres du théâtre à savoir la comédie et la tragédie, c’est pour cette dernière qu’opte Racine comme l’illustre la pièce de théâtre Andromaque écrite en 1667. L’extrait qui nous est présenté est la scène 1 de l’acte I. Dans cette scène, Oreste avoue à Pylade dans sa tirade qu’il aime encore Hermione, mais celle-ci lui préfère Pyrrhus. Oreste est accablé par des forces qui l'empêchent d’agir. Ainsi, il est intéressant de se demander en quoi cette scène remplit son rôle de scène d’exposition et plus précisément en quoi cette scène présente-t-elle l’intrigue ? Il semble que le tragédien est traduit l’évolution des sentiments d’Oreste (I) afin de mettre en valeur le sentiment de trahison ressenti par celui-ci (II).
- L’évolution sentimentale d’Oreste
- Sentiment de tristesse
- Sentiment de colère
- Sentiment d’amour
- Oreste trahi
- L’amant méprisé
- Trahison de Pyrrhus
, dans une autre l’expression de la tragédie et finalement l’amour tragique. I la fonction de scène d’exposition ! Cette scène remplit son rôle de scène d’exposition en ayant recours à plusieurs procédés clé d’une scène d’exposition. Tout d’abord, les personnages sont introduits et présentés implicitement. Dans sa tirade, Oreste annonce indirectement les pensées et les traits de caractère des personnages principaux : «Hermione à Pyrrus prodiguait tous ses charmes» ou «Pyrrhus vengeur, de sa famille». L’auteur emploie le présent pour exposer les forces en présence : «je viens chercher Hermione en ces lieux», «toi qui connais Pyrrus». Un autoportrait est également remarquable dans le texte : Oreste se présente : «l'amour achèverait de sortir de mon coeur», «ma résistance est vaine». Oreste, dans son autoportrait se définit par l’amour, par l’action d’aimer, et en est prisonnier. Tout au long de cette description indirecte des personnages, l’action est mise au second plan. Elle est d’abord située par rapport à l’énonciation. Le retour en arrière et la projection dans l’avenir des vers 40 à 64, placent l’action dans un cadre déterminé. Cette prolepse et cette analepse sont introduites par des connecteurs temporels : «quand Mélénas», «d’abord». Enfin, l’introduction de ce retour en arrière est faite pas un passé simple : «tu vis naitre», action brève, soudaine qui marque la coupure avec le paragraphe précèdent. Finalement, Pylade a un rôle important dans la fonction de scène d’exposition, en effet c’est...
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