Analyse linéaire Spleen de Baudelaire
Analyse sectorielle : Analyse linéaire Spleen de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lisalegroscaca • 25 Juin 2022 • Analyse sectorielle • 594 Mots (3 Pages) • 584 Vues
Ligne | Citation | Procédé | Interprétation |
1; 5; 9 | Anaphore de la CdC | Rappelle le temps pesant, qui avance sans arrêt | |
1 | « bas », « lourd », « pèse », « couvercle » | Chlex poids | Pesanteur renforcé + sentiment d’enfermement |
1-4 | « ciel », « esprit », « horizon », « jour » | Termes aériens | Espoir ? |
1-4 | « couvercle », « ennui », « cercle », « nuit » | Termes lourds | Espoir brisé, contrecarre les termes aériens d’avant, exprime la fermeture, l’oppression |
2 | « esprit gémissant » | Synecdoque du poète | Poète passif, son corps n’existe plus, seul son esprit lutte désespérément |
2-4 | « gémissant », « longs », « ennuis », « noir », « triste » | Chlex tristesse | Accentue le caractère funèbre |
5-8 | « cachot », « murs », « plafonds », « prison », « barreaux » | Métaphore du monde | Monde = prison angoissante, sans issue |
6 | « espérance » | Allégorie de l’Idéal | Once d’espoir ? |
« comme une chauve-souris » | Comparaison | Associe l’Idéal à un animal de nuit, symbole de la mélancolie | |
7-8 | « s’en va battant … timide » ; « et … tête à des plafonds pourris » | Consonances explosives | Fait entendre au lecteur les coups de la chauve-souris contre les murs, renforce idée d’oppression, d’étouffement → l’idéal se heurte au spleen |
5-8 | « changée en un cachot » ;« espérance » ; « s’en va battant » ; « se cognant » | Assonance nasale en « an » | Fait entendre sonorités du spleen, plainte languissante |
Absence de « je » | Le poète s’efface, idée que le Spleen est une force qui dissout, qui détruit, qui déshumanise. | ||
« étalant ses immenses traînées » ; « traînées » ; « tendre » ; « vaste prison » ; « peuple muet » | Termes | Le temps s’étire, absorbe progressivement le poète vers le néant | |
13 | « Tout à coup » | Adverbe | Rupture des trois premiers quatrains était long et languissant, rupture ici et début d’une tension dramatique |
13-16 | « furie » ; « affreux » ; « hurlement » | Chlex du cri | Atmosphère fantastique, proche du romantisme noir |
« cloches » ; « ciel » ; « esprits » | Chlex religion | ||
« sautant » ; « lancent » ; « errants » ; « sans patrie » | Chlex mouvement | ||
18-19 | « l’Espoir » ; « l’Angoisse » | Allégories | Espoir = Idéal, Angoisse = Spleen. Renvoie au conflit entre spleen et idéal qui est central dans cette section du recueil |
19-20 | « l’Angoisse atroce … noir » | Sens figuré | Le spleen sort vainqueur de ce combat, image forte |
17-20 | « corbillards » ; « atroce » ; « drapeau noir » | Omniprésence du noir | Tragédie qui règne |
16 | « opiniâtrement » | adverbe | Diérèse qui allonge d’une syllabe, dissonance ironique, exagération volontaire de la mise en scène de la souffrance |
14 - 16 | Assonance en « an » | Musique insistante, plainte qui semble caricaturale | |
18-20 | « Espoir … pleure » ; « Angoisse … plante son drapeau » | Personnification | Personnages qui habitent l’âme de Baudelaire, son âme = scène de théâtre ? |
19-20 | « Vaincu » « Atroce, despotique » | Ressemble à des didascalies | |
Mise en scène ironique → manière de reprendre le dessus ? |
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