Analyse de quelques scènes de Dom Juan
Fiche : Analyse de quelques scènes de Dom Juan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar William Desbois • 21 Février 2016 • Fiche • 2 656 Mots (11 Pages) • 952 Vues
Analyse Poésie – Alcools, Le Pont Mirabeau
Introduction :
Genre : Poésie Epoque : XXème siècle Auteur : Guillaume Apollinaire Œuvre : Alcools Poème : Le Pont Mirabeau (2ème position)
Problématique : Comment G. Apollinaire s’approprie-t-il les thèmes lyriques de la fuite du temps et de l’Amour disparu ?
I. Sur le mode élégiaque, le poète a composé un poème en forme de chanson triste qui évoque 2 éléments d’un décor parisien
1. Le pont constitue l’élément central du décor :
Récurrence de l’expression « Sous le Pont Mirabeau » (v.1-22) => Pont imposant en acier, situé dans le 16ème arrondissement, familier d’Apollinaire
Pont => Symbole d’un chemin, d’un passage, d’une liaison, d’un lien (dangereux ou non)
Métaphore « le pont de nos bras » (v.9) => Symbole du geste amoureux, reproduction de l’image du pont, du lien. Pont réel = Pont humain
Désir de l’immuabilité de leur lien, comme celui du pont
2. L’eau représente aussi un élément important du décor :
« La Seine », « l’Onde », « l’eau courante » => Différentes images de l’eau
« s’en va » (v.13-14), attribué au temps et à l’eau => Phénomène commun
Marche inarrêtable de l’eau
« Coule » (v.1-22) et passe (v.19) représente la fluidité et le mouvement continu de l’eau => Matérialisé par l’irrégularité des vers dans chaque strophe (10-4-6-10)
Personnification « lasse » (v.10) => L’eau a des pensées, des sentiments (la fatigue, les amours éphémères / abimés)
II. Le poème développe le thème de temps qui est le plus perceptible
1. La fuite du temps :
Verbes « passent » (v.19), « s’en vont » (v.6-12-18-24), « s’en va » (v.14) => Symbole de la fuite du temps
Champ lexical du temps : « nuit », « jours », « semaine », « temps passé » => Repos et oubli + gradation (h, j, s)
Idée de caractère incessant de la succession des moments => Monotonie et ennui
Récurrence de « sonne l’heure » (v.5-11-17-23) => Marque audible
2. L’éternel retour :
Fuite mais retour du temps en permanence
Structure => Alternance strophe-refrain
- Ecriture en structure circulaire, ce qui crée un retour inattendu, rime féminine
III. Le poète exprime la souffrance
1. Son expérience personnelle et douloureuse :
Evocation des souvenirs « la joie venait toujours après la peine » (v.4) => Optimisme révolu sur l’alternance
Contradiction « Ni temps passé, ni les amours reviennent » (v.20-21) => Souhait de revivre
Esperance => Elan de la vie (« Comme la vie est lente »), allégorie
Vi/o/lente => Diérèse
2. Une vision de l’amour pessimiste :
Antithèse « les jours s’en vont, je demeure » (4 fois) => Evanescence des choses, permanence de l’Homme
« Je » représente les amours => Ephémères, marqués par la souffrance et qui disparaisse (expérience générale)
Conclusion :
2 éléments principaux composent le décor : l’eau et le pont
Le pont constitue la liaison qu’Apollinaire a pu avoir avec certaines femmes
Les thèmes les plus en valeurs sont la fuite du temps ainsi que l’amour (représenté de manière douloureuse et pessimiste)
Analyse Poésie – Alcools, La chanson du Mal-aimé
Introduction :
Genre : Poésie Epoque : XXème siècle Auteur : Guillaume Apollinaire Œuvre : Alcools Poème : La chanson du Mal-aimé (3ème position)
Problématique : Comment l’écriture d’Apollinaire, en évoquant des souvenirs encore douloureux, crée-t-elle la surprise ?
I. Les rencontres
1. Le cadre :
Contexte des rencontres par le CCT et CCL (v.1), puis un autre CCL (v.16) => Rencontres contextualisées
« Demi-brume », « soir » (v.1) => Pénombre et source d’erreur
Londres => Grand ville, corrompue, source d’erreur aussi
« Feu », « bruler » (v.16) => Contraire du v.1 : Eblouissement, vision claire
« Tournant » (v.16) => Source d’erreur, flou
- Situations, bien que contraires, en écho
- Notations peu réalistes mais peu de matière à douter
2. Les deux personnes :
« Un voyou », « un amour » (v.2-3) => Place des 2 mots, vers symétriques
Intimidation, honte => Regard effronté, agressif « Mauvais garçon » => connotation péjorative dans l’allure, le style ou les actes MAIS, Paradoxes :
| « Une femme » (v.20), « cicatrice », « saoule » => Portrait péjoratif, déplaisant, inhumain
Mots réaliste
Inhumaine => Femme cruelle, qui fait peur, qui est redoutable |
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