Analyse de Dark

Analyse d'une série

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Dark, réalisé par Louis Hofmann, Lisa Vicari et Maja Schöne est une série dont le premier épisode a été publié le 1er décembre 2017. Elle comporte deux saisons soit 18 épisodes, et une suite est prévu pour cet été, si il n’y a pas de retard en raison du coronavirus. De genre Thriller, drame, mystère, film de science-fiction, film à énigme et surnaturel, elle raconte l’histoire de disparitions de deux enfants dans une petite ville allemande, disparitions étrangement semblables à celles d’une période du passé. Quatre familles à la recherche des enfants vont voir leur routine bouleversée et les secrets de chacun vont être mis en lumière.

Le schéma complexe de cette série pousse le spectateur à vouloir en voir plus. A chaque épisode, on apprend un nouveau renseignement, et quand on pense avoir compris, le scénario nous révèle une nouvelle énigme. De plus, la palette de personnages, tous avec un degré d’implication différents et des personnalités très marquées forme un assemblage complexe avec les voyageurs dans le temps. Tout au long des épisodes, le lieu reste le même, mais on le découvre sous plusieurs formes, dans différentes périodes de temps, accompagnés toujours d’un nouveau lot de personnages, ancêtres de ceux connus, certains inconnus et d’autres pourtant très familier. De plus, on peut s’identifier rapidement aux personnages pris dans la tourmente, certains pour leurs inquiétudes, d’autres dans leurs peurs de l’inconnu et enfin devant l’implication de certains à sauver leurs entourages.

Le narrateur y est souvent externe, relatant les faits sans s’impliquer. Certaines scènes montrent cependant un point de vue interne, comme si « une chose » rodait, prête à frapper.

Le temps y est dilaté, on a l’impression que le narrateur avance et recule dans le temps avant de revenir au moment initial, il jongle en suivant toutes les époques, de manière pourtant très claire.

Enfin, le temps et cette effet de dilation forme un questionnement chez le spectateur qui essaie de comprendre la clé et s’implique ainsi dans la série, au même titre que l’un des personnages principaux. Ce scénario complexe a pour but de perdre le spectateur, de l’amener à des conclusions aussitôt démentis par la suite. Ainsi, le spectateur ne se lasse pas et attend le prochain rebondissement avec impatience, pour découvrir l’unité du temps, l’idée de dimension apparu fin saison 2 et aussi la clé de l’énigme. Le spectateur et également très attachés aux personnages, sentiments crées par l’action de montrer les personnages sous toutes formes, sous tous leurs âges.

Les décors, très travaillés dévoilent beaucoup sur leurs époques, à l’aide de détails comme objets futuristes non inventés encore, églises, moyen de déplacement... Ils permettent de créer une identité à chaque époque et donc pour le spectateur, d’identifier rapidement l’époque et la partie du scénario qui lui correspond. Rien n’est laissé au hasard, et tous les détails sont incorporés dans un mélange harmonieux et très important pour la série.

Enfin, le questionnement de chaque spectateur sur le phénomène sur ce voyage dans le temps révèle une

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