Analyse Les épiceries
Analyse sectorielle : Analyse Les épiceries. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar HGFDSSERFG • 19 Mars 2021 • Analyse sectorielle • 638 Mots (3 Pages) • 715 Vues
LES ÉPICERIES
Le soleil meurt : son sang ruisselle aux devantures ;
Et la boutique immense est comme un reposoir
Où sont, par le patron, rangés sur le comptoir,
Comme des cœurs de feu, les bols de confiture.
Et pour mieux célébrer la chute du soleil,
L'épicier triomphal qui descend de son trône,
Porte dans ses bras lourds un bocal d'huile jaune
Comme un calice d'or colossal et vermeil.
L'astre est mort : ses derniers rayons crevant les nues
Illuminent de fièvre et d'ardeurs inconnues
La timide praline et les bonbons anglais.
Heureux celui qui peut dans nos cités flétries
Contempler un seul soir pour n'oublier jamais
La gloire des couchants sur les épiceries !
Vincent MUSELLI
1- Analysez les figures de style.
«Le soleil meurt» (v.1) c’est une personnification car il donne une caractéristique vivante a un astre. «Son sang ruisselle aux devantures» (v.1) c’est une métaphore car la devanture est comparé a du sang qui coule. «Et la boutique immense est comme un reposoir» (v.2) c’est une comparaison car il y a un comparé et un comparant avec un outil de comparaison la boutique immense est le comparé a un reposoir et l’outil de comparaison est «comme». «Comme des cœur de feu, les bols de confitures» (v.4) c’est une comparaison car les bols de confitures sont comparé a des cœur de feu et l’outil de comparaison est «comme». «La chute du soleil» (v.5) c’est un oxymore car le soleil ne peut pas tomber vu qu’il est immobile dans notre Galaxie. «L’épicier triomphal descend de son trône» (v.7) c’est une métaphore car l’épicier est comparé a un roi et le trône est comparé a la caisse. «Un bocal d’huile jaune, comme un calice d’or colossal et vermeil» (v.7-8) c’est une comparaison car le bocal est comparé a un calice et l’huile jaune a de l’or colossal et vermeil. «De l’or colossal est vermeil» c’est un oxymore car l’or a une couleur jaune brillant alors que vermeil c’est une couleur rouge vif. «L’astre est mort» (v.9) c’est une personnification car il donne aussi un caractère vivant a un astre. «Ses derniers rayons crevant les nues» (v.9) c’’est une métaphore car les derniers rayons de l’astre qui meurt ne peuvent pas crever les nues. «Illuminent de fièvre et d’ardeur inconnue» (v.10) c’est une antithèse car la fièvre est illuminé et l’ardeur la chaleur ne peut pas être inconnue vu qu’elle est illuminé. «La timide praline» (v.11) c’est une personnification car la praline ne peut pas avoir d’émotion donc il donne une caractéristique humaine a un «objet». «Cités flétries» (v.12) c’est une personnification car il donne un défaut humain a une cités.
2-Vous montrerez comment l’évocation de la boutique devient poètique.
Tout d’abord on peut apercevoir tout un champs lexical de l’éblouissement, la grandeur et l’élévation: «Soleil» (v.1), «Cœur de feu» (v.4), «Triomphal» (v.6), «Trône» (v.6), «Calice d’or colossal et de vermeil» (v.8).
Ensuite nous pouvons voir des adjectifs qui font un rapport avec la grandeur: «Immense» (v.2), «Colossal» (v.8).
Enfin nous pouvons voir plein de mots qui font rapport au roi ou au riches comme «Le trône» (v.6) alors que c’est juste une caisse, «Les cœur de feu» (v.4) qui me font penser aux joyaux que les rois pouvaient posséder alors que c’est juste des bols de confitures, «Le calice d’or» (v.8) ou les rois pouvais boire du vin ou pendant les messe pour boire le sang du Christ pour montrer que c’est objet est réserver a des personnes privilégier qui peuvent le toucher alors que c’est juste un bocal d’huile, «la gloire» (v.13) il montre aussi que l’épicerie est aussi un monument comme une église qui fait un rapport au calice et au château par rapport au trône.
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