A travers l’opposition entre deux visions du monde, en quoi Romain Gary laisse t-il entrevoir européen ?

A travers l’opposition entre deux visions du monde, en quoi Romain Gary laisse t-il entrevoir européen ?

Introduction :

Romain Gary est un auteur d’origine Lituanienne, est devenu Français après s’être fait naturalisé en 1935. Il y vient étudier dans la ville de Nice. Peu brillant dans certaines matières, le jeune homme sera vite apprécié pour ses qualités littéraire. Au cours de sa carrière littéraire, il obtiendra le prix Goncourt à deux reprises grâce à l’emprunt d’un faux pseudonyme. Le Roman, Education européenne fut publié en 1945, et écrit pendant la seconde guerre mondiale. Ce dernier est un roman réaliste qui relate la seconde guerre mondiale. L’intrigue se déroule en 1941, alors que les partisans Polonais sont dans leur forêt. Il s’agit d’un roman d’apprentissage articulé autour d’un adolescent résistant nommé Janek. L’extrait que nous allons étudier met en scène le jeune Janek ainsi que son ami résistant nommé

Dobranski. Les deux hommes conversent marchent dans la forêt tout en conversant, au lendemain du meurtre du jeune allemand. Nous allons nous demander ce que Romain Gary laisse t-il entrevoir de l’espoir européen entre deux visions du monde. Pour cela nous allons tout d’abord nous intéressé à l’optimisme de l’auteur que l’on peut percevoir à travers les yeux de Dobranski. Enfin nous verrons comment le pessimisme de Janek renforce le contraste entre le contexte présent et l’espoir d’avenir.

I-L’optimisme de l’auteur à travers le personnage de Dobranski

Dobranski apparait comme un adjuvant pour Janek, il veut l’aider à pardonner son acte et à reprendre espoir

Utilisation du présent de vérité générale « ce sera bientôt fini » (ligne 5) qui montre que Dobranski est sûr de son propos, il croit en un

avenir meilleur.

On perçoit Dobranski à travers les yeux de Janek :" Il paru soudain à Janek » point de vue externe

Dobranski essaie de faire déculpabiliser son ami en portant la faute sur les allemands, « Ce sont eux qui ont déclenché ces horreurs »(lignes 14-15)

Dobranski, à la fin de l’extrait nous fait un discours plein de rêves d’avenir et d’optimisme. Sa vision du monde est très idéaliste. On peut

le voir avec les énumération mélioratives « de la liberté, du progrès, de la paix, et de l’amour universel « (lignes 26-27).

Dobranski apparait comme emportée par ce qu’il dit, il s’illustre dans un discours qui est comparable à un chant. On peut alors relever

la présence du registre lyrique accompagné de la métaphore filée du chant : « « chants immortels » (ligne 37), « vibraient » (ligne 38), « voix inspirée » (ligne 39). Le registre lyrique tend ici un message d’espoir très poussé de la part de Dobranski. On peut relever la présence d’hyperboles « tout ce dont dans ces heures les plus inspirées, l’homme ait jamais rêvé » (lignes 43 44) $

La prise de parole de Dobranski

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