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Élévation de Baudelaire

Commentaire de texte : Élévation de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Février 2022  •  Commentaire de texte  •  728 Mots (3 Pages)  •  435 Vues

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Intro

1. Baudelaire, avec Lautréamont, Corbière ou Verlaine peut tout à fait entrer dans la triste famille des « Poètes maudits » : une vie parfois de misère, un génie contesté, une inadaptation au monde et  aux hommes.2. Cette inadaptation est tout à fait perceptible dans le poème « Elévation », troisième texte du recueil fameux et controversé des Fleurs du Mal, paru en 1857 ; le Poète post- romantique y crie son désir de fuite d'un univers morne pour voyager vers un monde plus élevé, loin des bassesses humaines. 3. Le texte invite à se demander ce que peut symboliser le mouvement vertical  qui le dirige. 4. Pour répondre à cette question, nous présenterons d'abord l’univers pesant et matériel et terrestre auquel le Poète tente d’échapper. . Nous analyserons ensuite le désir forcené d’accès à un monde spirituel, limpide et divin.

Intro axe 1

Baudelaire peint d’abord un univers repoussant, une invitation, non pas ici au voyage mais à la fuite, univers qu’il semble important d’analyser.

§I1

1 Le monde de départ est avant tout marqué par son aspect matériel  et apoétique. 2. En effet l’énumération de la première strophe pose des éléments bien « terre à terre », médiocres et compassés : point de salut dans ce monde du bas. 3a Ainsi la nature  décrite relève  toujours du matériel, du concret, du tangible ; ce sont je cite « les étangs », « les vallées », « les montagnes » et « bois » et « mers »… je nomme  Cette accumulation de termes classiques pour décrire la planète j’interprète relève du désuet, de l’usé, du commun.  3.bis De plus ces éléments restent limités , ce qui j’interprète révèle d’un monde clos, replié sur lui même ; on pense par exemple aux formes circulaires du texte avec les je cite « sphères », « le soleil » ou « les étangs » : j’interprète tout sent la finitude, qu’elle soit au sol ou céleste. Au reste je nomme la rime intérieure qui forme comme un écho entre le vers 2 et le vers 4 : je cite «  mers » / « sphère », j’interprète renforce de manière sonnante ce monde fermé et les rimes embrassées de toutes les strophes peuvent illustrer l’aspect claustral du monde terrestre. 3.ter Enfin  je nomme la répétition volontairement lourde des locutions prépositionnelles de lieu  (je cite  « au dessus / Par delà » ) j’interprète peut montrer la mesure redondante et pesante du monde terrestre auquel veut échapper le poète. 4. On se rend donc bien compte que pour un être épris d’immatérialité, la terre est insuffisante, trop petite.

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