Écriture d'invention

Écriture d’invention

Sujet : Vous êtes le jeune journaliste qui a assisté au procès de Meursault. Vous êtes indigné par le jugement qui révèle, à votre avis, une incompréhension totale du personnage. Vous décidez de publier dans le journal « Alger Républicain » un article le réhabilitant.

ALGER RÉPBLICAIN

Pendant ces derniers onze mois, notre ville a été le spectacle d’une instruction juridique dont nous connaissons dès la veille la résolution du procès: la condamnation à mort de l’accusée. Le jury de la cour d’Alger a été amené a résoudre si l’assassinat d’un arabe par un Français en légitime défense, était un acte prévu ou non.  Finalement l’accusé, Monsieur Meursault a été condamné à la peine de mort pour des raisons incompréhensibles ayant à voir avec son caractère et sa conduite sociale plus qu’avec les faits que je vous résume brièvement :

Armand : il te faut faire une description des faits : résume la première partie du livre, les arabes qui suivent son ami et qui déclenchent une première bagarre. Décrit plus minutieusement la sortie à la plage avec sa future femme (et non pas sa fiancée). Des arabes les suivent loin en dehors d’Alger (La préméditation de commettre un acte délictueux vient des 2 arabes qui les suivent avec un couteau). Ils blessent avant le repas son ami au bras et au visage dans un mouvement très rapide, ils sont donc dangereux ! Ils les « narguent » en restant à côté de l’endroit où ils ont blessé son ami avant le repas : donc ils les provoquent…. En fait, l’intention de faire du mal vient des arabes qui les suivent et non pas d’un groupe d’amis qui vont manger un dimanche chez des amis à la plage….c’est ça qu’il faut que tu démontres !!!

Curieusement, au lieu de s’attacher à clarifier les circonstances du crime commis par Meursault, la justice s’est concentré sur sa personnalité : son athéisme, son indifférence envers la mort de sa mère, son caractère asocial et sa vie dissolue????. Pourtant, Meursault est finalement condamné à mort, plus pour son indifférence vis à vis de normes intolérantes de la société que pour son crime.

L’accusé a été condamné à cause de l’insensibilité qu’il éprouve apparemment pour sa maman lors de son vivant et au cours de son enterrement. Vivante en la mettant dans un asile, et morte en l’enterrant avec une extrême froideur sans respecter les convenances. C’était là son premier crime pour lequel il a été jugé et qui par conséquence a justifié le verdict du deuxième. Pour le premier, il n’a eu rien à dire, il ne s’est même pas défendu.  Et pour le deuxième, il a voulu se défendre, mais la raison qu'il a donnée maladroitement, le soleil, a suscité les rires. En fait, c’est le soleil qui se réfléchissait sur le couteau de l’agresseur qui l’a éblouit et l’a poussé à se défendre en lui tirant dessus

Lors du procès, le président du tribunal demandait parfois Meursault s'il souhaitait apporter un commentaire. Et le seul commentaire de l’accusée justifiait qu'il n'avait pas l'intention de tuer l'arabe et que ce crime a eu lieu à cause du soleil.  

Aussi lorsque l’accusée  voulait prendre la parole par lui-même, son avocat l’obligeait à se taire immédiatement, en le privant de donner son opinion. On parlait de lui et de son comportement sans jamais lui demander son avis. Il se sentait hors du procès le regard perdu sans savoir ce qu’il lui Arrivait. Le peu de fois qu’il a pu s’exprimer, il l’a fait en démontrant une totale franchise. Il avait l’air d’une personne qui ne savait pas mentir.

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