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Silencio de otros

Commentaire d'oeuvre : Silencio de otros. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Décembre 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 090 Mots (9 Pages)  •  411 Vues

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El silencio de otros – A. Carracedo y R. Bahar

Expliquar el que es la Justicia Universal (querella). Resumir y presentar los diferentes testimonios. Por qué quieren justicia. Elige un elemento del documento y di por qué te ha marcado.

Personas que hablen de la dictadura, victimas, Ley del Olvido, y tratan a tener justicia pasando por Argentina : « Justicia universal ».

Maria Martin Lopez : Vieille dame qui s’attache les cheveux et sort de chez elle. Elle avait 6 ans quand ils ont pris sa mère. N’a pas pu la mettre dans un cimetière. Elle va changer les fleurs au bord d’une route, qui est le lieu d’un charnier.

On voit des hommes et femmes au soleil couchant, surplombant un lieu vide, un champ vaste, ils sont faits de pierre et ne se regardent pas. C’est un monument qui a été créé pour rendre hommage aux victimes de la dictature. Quelques heures après son inauguration, quelqu’un a tiré dessus.

1936 : retour a des images d’archives de soldat de la guerre civile espagnol qui a commencé par un coup d’état militaire de Franco : dictateur de l’Espagne pendant environ 40 ans. Montre de la violence et du soutien à Franco.

175 : mort « Espanoles, Franco ha murido » : joie dans les rues, se batent pour l’Amnistie pour les prisonniers politiques. Ils pensent qu’elle a été votée, mais la loi donne aussi l’Amnistie a tous les criminels : c’est le Pacto del Olvido, décrite comme « una amnistia de todos para todos, un olvido de todos para todos ». Cette mesure est justifiée en disant que c’est le seul moyen d’avancer unis dans le pays.

Ceux après Franco ne savent pas vraiment ce qu’il s’est passé : les faits ne sont pas appris à l’école, les parents eux mêmes ne le savent pas ou ne souhaitent pas en parler. De ce fait, il est impossible pour la nouvelle génération de transmettre les faits et le souvenir des victimes à leurs enfants et aux générations suivantes.

« Chato », José M. Calante : Un vieil homme nous amène a ce qu’il appelle une « petite surprise » : il nous amène devant la maison de l’homme qui l’a torturé trois fois quand il avait 20 ans. Il doit donc vivre proche de son bourreau. Il nous le montre ensuite sur Internet. Il est surnommé « Billy el Nino ». On voit que les informations sur lui sont celles sur lui qui court des marathons par exemple (Le 33è de Madrid et le marathon de New York) plus que celles sur ses crimes et la torture qu’il a fait subir à ses victimes sous Franco.

Il va chez un autre homme, et plusieurs victimes se rejoignent pour diner. On apprend que 148 victimes ont été torturée par ce bourreau, selon leurs informations. Ils cherchent un moyen de l’attaquer pour obtenir la justice, autour d’un café.

Carlos Slepoy : On voit un vieil homme devant son ordinateur, qui écoute de la musique dans son fauteuil roulant. Il explique que quand un crime est commis, le coupable doit être et est évidemment condamné, mais quand il s’agit d’un génocide ou d’un crime contre l’humanité, ce processus est plus difficile, car de nombreux arguments sont utilisés pour tenter de l’éviter : on parle parfois du temps long qui est passé, du fait qu’il faille tourner la page.

Il nous explique leur désir de la Justice Universelle : les crimes de guerre doivent être poursuivis et condamnés partout dans le monde, ni l’époque ni le territoire ne devraient être un argument contre la justice.

Baltazar Garzon : juge espagnol qui a souhaité condamner Pinochet : il pu envoyer un message clair au monde que les frontières pour ce type de crimes ne doivent pas exister. Ainsi, le groupe de victimes a décidé de porter l’affaire Franco en Argentine, puisqu’elle ne peut pas être jugée en Espagne. La plainte a ensuite été soutenue par de nombreuses autres familles de victimes.

Le documentaire montre a la suite plusieurs témoignages de victimes ou de familles de victimes. On apprend dont que certains ont perdu leur père à cause des pratiques de torture et d’execution, environ 900 hommes ont été mis ans des charniers, y compris des jeunes. Certains ont été condamné a des peines très lourdes, comme 20 ans en prison. Certains ont été fusillés ou battus a mort, quand bien même ils ne souhaitaient que protéger leurs familles en refusant de collaborer. Pour eux, la seule manière de sortir de ette injustice est grace a la Justice Universelle.

Servini : elle est la juge qui dirige l’enquête en Argentine. Elle explique que les crimes de guerre sont non prescriptibles, malgré l’existence de cette Ley del Olvido. Son souhait est de récolter un maximum de témoignages, d’entendre le plus d’expériences de victimes ou de proches de victimes (qui sont elles aussi des victimes, bien que moins directement). Elle rencontre de nombreuses personnes âgées qui souhaitent parler a la justice avant de mourir.

Plusieurs protagonistes dans le documentaires sont âgées, il existe alors une peur du danger que le temps ait raison de la justice.

Une dame, sa fille, va rejoindre Maria Martin Lopez. Elle nous explique que sa mère a été mise dans une prison, puis ils lui ont coupé ses cheveux et l’ont faite traverser le village avec d’autres femmes pour que goût le monde la voit. Ils n’ont aussi pas laissé ses enfants l’approcher. Elle a donc été brutalement séparée de sa mère. Cette nuit là, les bourreaux adeptes de Franco ont tué 27 hommes et 3 femmes, dont sa mère. Elle a toujours un collier avec une photo d’elle a l’intérieur. Son père, après l’assassinat de sa mère de récupérer ses restes pour l’enterrer. C’est donc toujours son objectif, pour pouvoir l’enterrer avec son père. Si les crimes sont un jour jugés, ils seront obligés de lui donner ses restes et elle pourra atteindre cet objectif. Cependant, elle redoute de ne jamais voir ce jour.

On voit un extrait d’interview télévisé, dans lequel il est demandé au gouvernement s’ils pense normal que les gens ne sachent pas où sont enterrés leurs parents. L’argument donné en réponse est qu’il faut aller de l’avant, et qu’il ne faut pas ouvrir les plaies du passé.

Ensuite, ils interviewent des gens dans la rue et leurs demandent ce qu’il savent sur la Ley del Olvido. Certains ne connaissent même pas, d’autres défendent qu’il faut tout oublier pour aller de l’avant.

On découvre une ancienne prison politique. Chato nous fait visiter les lieux, et nous explique ses souvenirs de quand il y était à 24 ans, condamné pour propagande illégale. Il a commencé sa résistance en 1968, avec la fondation d’un syndicat démocratique d’étudiants. Des images d’archives de violence par la police durant la dictature sont montrées.  Il nous parle d’Enrique Ruano, un représentant du syndicat qui a été assassiné d’une balle dans la tête puis jeté par un fenêtre pour faire croire a un suicide, par le gouvernement de Franco. C’est après cet évènement qu’il a décidé de passer sa vie a se battre pour la liberté et la démocratie.

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