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Fiche de lecture "Turbulences" Virot

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Par   •  20 Décembre 2022  •  Cours  •  1 585 Mots (7 Pages)  •  387 Vues

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Fiche de lecture Turbulences

Notes :

PNC : personnel navigant commercial, chargés des services en cabine

PNT : personnel navigant technique, chargés de piloter l’avion

“Turbulences” est une bande dessinée de Baptiste Virot dessinée d’après une enquête de Anne Lambert qui traite de la vie professionnelle quotidienne des membres des équipages des compagnies aériennes à travers un intrigue original : le trajet d’une femme inquiète dans l’avion. On en apprend plus sur le travail dans les airs, l'organisation, la fatigue, les épreuves, la hiérarchie des métiers et les différences de genres dans les différents postes. Tout ceci se déroulant dans un trajet de 11 h 40 de Paris à Sao Paulo.

Il y a deux passages qui m’ont particulièrement marqué dans cette BD, premièrement, aux pages 99-103, cette scène dans la salle de pilotage, la pilote femme Françoise qu’on remarque, est très sérieuse sur son boulot tandis que les les hommes se discutent, se plaisantent, ne sont pas concentrés sur le pilotage de l’avion. Cette scène m’a marqué car j’ai éprouvé de l’injustice pour Françoise, qui est sérieuse sur son boulot et qui va gagner le même salaire voire moins que les pilotes hommes. Cependant, on sait par la suite qu’ elle est obligée d’être aussi sérieuse pour des raisons que j’expliquerais plus tard. Puis, aux pages.110-113 lorsque les PNC discutent sur les pilotes grévistes qui se plaignent. On apprend que même les PNC qui n’ont pas voulu faire grève voient tout de même leurs salaires descendre à cause des vols annulés dus au pilotes gréviste. Être PNC d’un avion n’est pas un métier facile. En effet, à la page 141, on remarque la routine d’une hôtesse de l’air très dure, j’ai eu de la peine pour elle car elle se réveille très tôt et doit prendre l’avion tous les jours afin de se rendre au travail.

Ensuite, parlons des passages qui m’ont indignés. Tout d’abord, j’étais en colère lorsque le CBD de l’avion et le copilote évoquent des propos misogynes. En effet, à la page 73, le CBD sous-entend par “Vous savez ce que c’est, vous les femmes !” que les femmes savent bien gérer leur poids, le stéréotype que les femmes doivent rester minces. . Également à la page 154, le copilote appelle une des hôtesses une “taupe à tech”, qui est un terme très sexiste désignant qu’elle est attirée par les pilotes, les hauts placés en hiérarchie. Le but du copilote en disant cela était de se faire remarquer par le pilote. Je trouve ce geste pathétique qu’ils profitent de leurs statuts hautement placés pour faire des blagues irrespectueuses, sans se soucier des sentiments de la personne en question. D’autre part, un passage m’a plutôt déranger. C’est à la page 78, le fait que les navigants classifient les passagers dès leur rencontre. J’admet qu’il est important pour ce métier de se renseigner sur les passagers mais pas de cette manière. Selon moi, sous une forme de catégorie comme celle-ci, c’est semblable à de la discrimination.(Cela me fait penser aux périodes des esclaves, quand on classait les personnes rien qu’avec leurs pourcentage de sang “noir”)

A travers ce livre, j’ai pu apprendre beaucoup de choses. Tout d’abord, à la page 30, lorsque l'hôtesse de l’air s’est fait bousculée par le pilote dans la cité des navigants, elle n’a pas exprimé son mécontentement car elle a remarqué le statut du pilote par son uniforme. C’est seulement après qu’elle s’est exprimée à sa collègue. Ce passage m’a appris que même dans ce secteur il y a des dominants-dominés. Les PNT se font beaucoup plus respecter par les autres postes. Après, j’ai remarqué que les femmes pilotes sont très peu nombreuses par rapport aux hommes pilotes à la page 25, on retrouve 9 fois plus d’homme pilote que de femme, ce qui est une énorme différence. De plus, les femmes pilotes sont souvent considérées comme des hommes. Par conséquent, cette minorité doit être plus sérieuse, investie et disciplinée afin de prouver leurs valeurs et compétences dans ce métier. Par contre, dans le métier des PNC, c’est tout le contraire. Deux tiers des PNC sont des femmes. Quant aux vols qu’effectuent les navigants, j’ai appris que ce ne sont pas les navigants qui décident eux-mêmes leurs planning de vol dans la page 34. Ils peuvent émettre des souhaits mais qui ne sont pas forcément respectés, le tout pour éviter que les navigants ne retravaillent pas ensemble pour éviter de se distraire pendant le vol. Egalement, j’ai remarqué que la différence de salaire homme-femme existe aussi dans ce domaine. Notamment à la page 66, la copilote Françoise gagne environ 1.14 fois plus que le copilote Paul Arthur alors qu'elle

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