Exposé sur le Parnasse
Chronologie : Exposé sur le Parnasse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rema11 • 13 Mai 2018 • Chronologie • 1 418 Mots (6 Pages) • 13 630 Vues
EXPOSÉ SUR LE PARNASSE
Plan
Introduction
I)Le contexte politique et intellectuel
II) Les principes de l’art parnassien
1)L’art pour l’art
2)Un art impersonnel ou le culte du travail
III)Les poètes parnassien
Conclusion
Exposants
Mariata Ousmane Tall
Salimata Diallo
Mame Awa Seck
Maxime Philippe Sagna
Le parnasse (XIXe siècle)
Introduction
Le parnasse est une montagne où les gens de l’Antiquité plaçaient le séjour des muses dont Apollo, des siècles plus tard, le mouvement parnassien doit son nom à plusieurs recueils de poèmes intitulés le parnasse contemporain, dont le premier fut publié en 1866 par Alphonse Lemerre. Cependant l’adjectif parnassien fut employé pour qualifier un type de poésie caractérisé par la fidélité à certaines formes poétique traditionnelles (retour du dizain et surtout du sonnet…) le souci de la perfection et le culte de l’art pour l’art.
I)Le contexte politique et intellectuel
En 1848, une révolution renverse le roi Louis Philippe et instaure la seconde République vite confisquée par le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte (2 décembre 1851) Napoléon III gouverne de façon autoritaire jusqu’en 1871. Certains artistes déçus par l’échec de ma révolution de 1848 préfèrent s’éloigner de la politique et se consacrer à la recherche de la beauté (formelle). La poésie parnassienne est aussi influencée par l’esprit positivité : les poètes veulent réconcilier l’art et la science et mettre les connaissances modernes (science naturelle, histoires, archéologie) au service de l’art.
II) Les principes de la poésie parnassienne.
1)L’art pour l’art
Formule qui résume une doctrine apparue en France au temps du romantisme. Cette doctrine affirme l’autonomie de l’art qui, n’ayant d’autres buts que lui-même, n’a pas à se soumettre aux valeurs du vrai et du bien mais seulement à la beauté.
L’art pour l’art s’oppose donc à toutes les formules qui mettent l’art au service d’un engagement politique, social ou humanitaire. Théophile Gautier s’en fit de défenseur constant depuis la préface de Mademoiselle de Maupin(1835) où il s’en prend á l’utilitarisme : « il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir á rien : tout ce qui utile est laid. » Et le conte de Lisle d’ajouter : « Le beau n’est pas le serviteur du vrai. »
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