L’évolution du Culex pipiens à Montpellier

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L’évolution du Culex pipiens à Montpellier

Les moustiques (Culex pipiens) sont nombreux à Montpelier et se situent surtout dans les zones humides qui sont favorables à leur reproduction.

Depuis 1968, on utilise des insecticides pour limiter leur prolifération afin de développer le tourisme dans la région de Montpellier. En 2002, on a observé une forte augmentation du nombre de moustiques résistants à ces insecticides. Les moustiques ont donc du développer une certaine résistance aux insecticides.

On se demande ensuite si l’évolution de la biodiversité génétique et spécifique peut être observée sur de courtes échelles de temps.

Pour le premier exemple, on remarque sur le schéma que la zone la plus traitée contre les moustiques est celle proche de la mer. Sur le premier graphique, on constate que les moustiques proches de la mer sont devenus très résistants (presque 100%) aux insecticides en 2002. Il y a donc eu une évolution des moustiques face aux insecticides sur cette période de temps (de 1968 à 2002).

Le deuxième graphique permet de comparer la quantité de gènes B4 entre un moustique non résistant et un moustique résistant aux insecticides. Le gène B4 permet de dégrader l’insecticide, donc les moustiques qui portent le plus de ce gène peuvent mieux résister aux insecticides. Cette résistance est surement liée à la capacité d’adaptation du moustique en présence d’insecticide depuis 1960. On remarque donc que l’insecticide est devenu inefficace au fil du temps, l’Homme ne peut donc plus éviter la prolifération des moustiques dans cette région.

Ces documents démontrent bien que l’évolution de la biodiversité peut être observée sur une courte échelle de temps.

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