Peut-on s'excuser en disant "j'ai agis inconsciemment"
Commentaire de texte : Peut-on s'excuser en disant "j'ai agis inconsciemment". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MAXENCE.LEHELLEY • 7 Février 2021 • Commentaire de texte • 1 822 Mots (8 Pages) • 1 575 Vues
Lorsque nous parlons d’actions inconscientes, le commun des humains s’empresse à dénoncer l’impossibilité de la chose, ils viennent à les condamner sans même réfléchir à l’exaltation de l’affirmation. S’excuser par l’inconscience serait alors inconcevable. Cependant, s’excuser est une action qui possède l’intention de se détacher d’un acte néfaste ou d’une faute commise à l’égard d’autrui. Cela met donc en avant une action antérieure, produite et nous avons conscience qu’elle s’est réalisée de manière néfaste. Quand nous évoquons le fait d’agir, il nous vient à l’esprit différents moyens de le faire, agir qui signifie le fait d’entrer ou d’être en action en est la racine. Or le fait d’agir est également signe de liberté, c’est nos agissements qui nous définissent et nous fondent. Les agissements sont dans l’optique d’obtenir un résultat qui semble être définit par nous-même et notre conscience. Or paradoxalement, inconsciemment met en avant l’idée d’échapper à la conscience, cela signifierait donc que nous ne sommes pas maitres de nos idées ou/et de nos actes.
Or, si nous n’avons pas conscience de nos actes, est-ce réellement nos actes ? pouvons-nous réellement agir sans avoir conscience de ? est-ce excusable ?
Pour commencer, nous verrons qu’agir relève de la conscience, puis nous verrons que malgré tout, certains de nos actes échappent à notre réflexion avant de finir par remarquer que quelques soit nos actes et nos états de conscience, je reste toujours moi.
Dans le monde qui nous entoure, nous connaissons notre place, notre rôle. Cette clairvoyance est provoquée par notre conscience car « je pense, donc je suis » Descartes. Nous sommes en capacité de nous situer par rapport à nous-même et à la société, je sais par exemple que j’ai appris à jouer au foot et non au tennis. Cela va nous permettre de nous rendre conscient de nos actes, cela signifie par rapport à notre dernier exemple que je sais que je n’ai pas besoin d’apprendre à jouer au foot si je sais déjà y jouer, je vais donc apprendre à jouer au tennis. Ceci nous permet de savoir ce que nous pouvons et avons besoin de faire ou ne pas faire, cela défini alors nos actes, nous les faisons en fonction de nos capacités et également de nos envies. Ainsi seule la conscience me pousse à agir.
Cependant, lorsque nous effectuons un acte, nous avons un but à cela qui correspond indirectement à nous satisfaire, nous ne réalisons donc pas une tâche pour rien, il y a un objectif qui rentre en jeu. Agir revient à travailler qui, d’après son origine latine, ramène à la douleur, la corvée. De sa nature propre, l’Homme anticipe sa potentiel douleur et l’effort que cela risque d’engendrer. Comme dirait James Russell Lowell, écrivain, critique et poète américain, « Dans la balance de la destinée, le muscle ne pèse jamais autant que le cerveau. » Cela ramène alors à faire une balance du pour et du contre dont seul notre pensé en est capable, elle qui est toujours consciente d’elle-même. Par exemple, je veux faire un beau devoir, je vais y passer du temps et je vais travailler longtemps dessus pour y donner mon maximum, je me donne donc du mal à travailler dans l’objectif de rendre le meilleur devoir. Donc la conscience de mon objectif me permet d’agir. Or il y a également la conscience du mal et du bien qui rentre dans la balance vis-à-vis de nos actes potentiels.
Lorsque nous agissons, il y a une réflexion sur les conséquences de nos actes, les Hommes sont les seuls à être en capacité de surmonter leur instinct animal pour s’interroger sur eux-mêmes, c’est alors que la connaissance du bien et du mal rentre en jeu. Cependant le bien est évident comme l’évoque le mythe du bon sauvage de Rousseau mais le mal semble plus complexe, moins inné, comme l’indique le film de l’enfant sauvage où l’enfant dénué de contact humain ne connait pas la méchanceté. Ainsi le mal en société serait forcément volontaire, voulut. Quand j’agis, je sais donc si c’est dans la possibilité de blesser ou d’aider autrui, je suis donc en mesure de modérer mes actes en fonction de la situation et des personnes. Par exemple, quand je fais un excès de vitesse sur la route, j’ai conscience du mal que je fais, je risque d’avoir une amende et je mets en danger les autres usagés mais cette action est volontaire car j’ai conscience de mon infraction et je le réalise dans le seul but d’assouvir un désir qui est d’arrivé plus tôt. Ainsi la conscience nous permet de définir nos capacités, nos envies, nos objectifs et les limites à ne pas franchir afin d’agir au mieux. Nous pouvons alors dire que notre réflexion et notre conscience mène à nos actes, cependant, il faut reconnaitre que nous ne sommes pas tout le temps maitre de nous-même via les réflexes ou les habitudes entre autres. Alors nos actes sont-ils toujours conscients ?
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Dans différentes circonstances, notre réflexion et notre conscience sont mises de côtés, notre côté animal ressort par l’instinct. Cette forme d’inconscience qui nous permet dans certaines situations de survivre, par des actes inespérés, non contrôlés qui viennent du plus profond de nous. L’Homme est donc dénué de repaire dans ce genre de moment, il n’est plus accompagné d’une réflexion propre à lui-même mais d’une réflexion de survie car en règle générale sous la menace, la réflexion laisse place à des actions dont les conséquences ne sont pas prises en compte, la fuite ou l’auto-défense ne nous a jamais été appris, elle semble inné selon les circonstances, « L'instinct de survie est plus
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