Qu’est-ce qu’une nation ?

[pic 1]

1ère Partie – Réalisation d’un résumé

Vous résumerez le texte extrait du livre Qu’est-ce qu’une nation ?

Le texte initial comporte 525 mots.

Vous devez résumer au quart soit 132 mots (avec une fourchette de +/- 10%).

Barème : 10 points (dont orthographe-grammaire : 2,5 points).

Durée indicative de réalisation : 45 mn        

NB : Ce texte comporte dix mots génériques soulignés que vous êtes autorisés à utiliser dans votre résumé. Votre résumé pourra donc utiliser ces dix mots génériques. 

Critères d’évaluation :

Le résumé doit mettre en évidence la structure logique du texte, dont les idées sont comprises.

Le résumé doit être intelligible en lui-même sans que le lecteur ait à connaître le texte initial.

Son contenu sera reformulé autant que possible (sauf 10 mots génériques soulignés).

Correction de la langue et du style. Respect et décompte du nombre de mots.

2ème Partie – Analyse rhétorique d’une image publicitaire

Vous analyserez une publicité de la marque Bonne Maman, parue dans la presse magazine.

Votre analyse comportera un plan en deux parties.

Barème : 10 points (dont orthographe-grammaire : 2,5 points).

Critères d’évaluation :

Le barème tiendra compte du caractère complet et de la pertinence de votre analyse.

Vous devez exploiter les notions de rhétorique de l’image et du texte vues en cours, dans un propos bien organisé. Les deux parties de votre plan doivent comporter un titre.

Le propos doit être construit et bien exprimé.

Durée indicative de réalisation : 45 mn

Document 1 – Texte à résumer

Le mot « nation » vient du latin « nascio », naître. Il est apparu au début du XIIIe siècle pour désigner des individus ayant la même origine. Mais jusqu’au XVIIIe siècle, il n’y a pas de différence très nette entre les termes « nation », « race », « peuple », etc. C’est sous l’impulsion de la philosophie des Lumières que le mot « nation » commence à prendre le sens politique qu’il a aujourd’hui. Des intellectuels, issus pour la plupart de la bourgeoisie lettrée, s’engagent alors dans un combat sans merci contre les privilèges de l’aristocratie et l’autoritarisme de la monarchie absolue. Leurs critiques prennent pour cible les arguments que les légistes avaient avancés dans les siècles précédents pour légitimer le pouvoir royal. Le Roi de France était considéré comme le représentant de Dieu sur terre. Le roi de « droit divin » n’a rien de commun avec son peuple car il est issu de la noblesse qui prétend être d’une essence supérieure parce qu’elle descend des Francs, « la race des vainqueurs ». C’est ainsi qu’elle justifie ses privilèges.

...