Le revenant de Gentilly, Honoré Beaugrand

Antoine Meccola

13 octobre 2020

Dissertation #1 :

Pour commencer, le conte d’Honoré Beaugrand, intitulé « Le revenant de Gentilly », présente plusieurs caractéristiques des contes et légendes du Québec au XIXe siècle.  La caractéristique qui tape à l’œil  + SAUTE AUX YEUX est le rôle important que la religion joue dans ce conte. En effet, nous pouvons remarquer que les figures d’autorités religieuses sont énormément respectées. « À onze heures sonnant: – Bonsoir, mes enfants! – Bonsoir, M. le Curé. Et nous regagnions nos pénates respectifs. » (L. 23 à 26) Cet extrait vient appuyer le fait que le curé est, en effet, l’homme avec la plus grande importance du conte et cela se fait ressentir par le respect que les autres hommes lui donnent. À onze heures sonnantes, tout le monde quitte le presbytère, sous les ordres du curé. Personne ne s’y opposent. Il a même le droit d’appeler les pratiquants « mes enfants »  Comme le curé est l’intermédiaire entre hommes et Dieu c’est normal ce terme vu que nous sommes enfants de Dieu le Père sans qu’un seul homme ressente un sentiment de rabaissement. Plus loin dans le conte, on peut remarquer une autre forme de respect face au curé : « Deux des séminaristes passèrent le reste de la nuit au presbytère pour ne pas laisser le bon curé seul. » (L. 91 et 92) Cet extrait vient démontrer que les catholiques sont prêts à tout pour protéger le curé. Sachant qu’il se passe quelque chose d’anormale au presbytère, les hommes ne veulent pas le laisser seul face à cette situation. Deux hommes restent aux côtés du curé pour passer la nuit et le protéger si jamais un problème survient face aux forces surnaturelles qui sont peut-être présentes. En outre, le rôle important que la religion entretient est aussi visible par le respect des traditions religieuses catholiques et la foi. « – Mes enfants, dit-il, vous allez vous agenouiller et prier, et quel que soit le bruit que vous entendrez, ne bougez pas, à moins que je vous appelle. Avec l’aide de Dieu, je remplirai mon devoir. » (L. 109 à 111) Cet extrait met en valeur l’importance accordé à la prière. Peut importe ce qui se passe à l’étage, les hommes doivent continuer à prier le bon Dieu. Les hommes sont persuadés que Dieux ?? MONOTHÉISME  pourra aider le curé par le biais de la prière.  Ils ont tous  , sans exception, jusqu’à temps que le curé termine QUOI?  à l’étage. Ce rituel catholique permet de comprendre la place importante et fréquente qu’occupait la religion pour ces Québécois. «  Nous fréquentions assidûment le presbytère, où le bon vieux curé du temps (M. l’abbé C.-G. Guertin) très sociable, grand ami de la jeunesse, nous recevait comme un père. » (l,???)   Cet extrait vient démontrer montre que la fréquentation des lieux religieux était une habitude  pour les catholiques. En effet, l’emploi du terme « assidûment » vient appuyer le fait que tous les catholiques s’y retrouvaient souvent pour aller prier ou aller SE  confesser au curé. L’importance d’y aller régulièrement était central pour eux. Cela permettait aux catholiques de se sentir libre sans pression sur les épaules liée aux péchés commis dans le passé.  Hors sujet ici Bref, la présence du religieux dans ce conte est assez importante et rendue visible grâce au respect des figures d’autorités religieuses et des traditions religieuses.

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