La douleur
Commentaire d'oeuvre : La douleur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Momi1213 • 31 Mars 2020 • Commentaire d'oeuvre • 880 Mots (4 Pages) • 991 Vues
La Douleur
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d’après le recueil La Douleur, Marguerite Duras
extraits du texte Albert des Capitales
avec
/ Benjamin Duboc
/ Sonia Fleurance
musique / Benjamin Duboc
Contacts[pic 3]
Sonia Fleurance
20 rue du terrage - 75010 paris
Tel 06 61 93 29 11
sfleur@club-internet.fr
Benjamin Duboc
47 bis rue Gaston Lauriau - 93100 Montreuil
Tel 06 78 79 98 25
benjamin.duboc@sfr.fr
http://benjamin.duboc.free.fr/
/ le texte de Marguerite Duras
Dans La Douleur, Marguerite Duras tient le journal d’une attente, celle d’un homme fait prisonnier par la Gestapo, de la guerre qui continue en elle alors qu’alentour, la joie de la Libération s’extériorise, de l’activité de son groupe de résistants qui se réorganise pour encadrer le retour de ceux qui En revienne. Lui aussi en reviendra, plus tard, dans un corps où la vie n’a plus de poids. Puis Robert L.-Antelme écrira L’Espèce Humaine.
Quelques textes accompagnent le Journal au sein du recueil La Douleur, dont Albert des Capitales.
Deux jours après la Libération, le groupe de résistants dirigé par D., dont fait partie Thérèse, capture un donneur. D. veut que cet homme soit interrogé afin de remonter le réseau de collaboration auquel il appartenait, et confie la direction de l’interrogatoire à Thérèse. Elle, qui est dans l’attente du retour de l’homme qu’elle aime, dont elle ne sait s’il a été fusillé, accepte avec la préoccupation première de l’entendre avouer ses actes. Au cours de l’interrogatoire, une scission se fait jour au sein du groupe. Pour Thérèse et ceux qui la soutiennent, les coups sont là pour faire éclater la vérité, briser le mensonge enfoui au plus profond du corps de l’homme. Ceux qui refusent la méthode – la torture – manifestent leur désaccord. Ils finiront par sortir, perçus par Thérèse comme des ennemis qui s’opposent à la nécessité puissante qui l’anime.
Le texte de Marguerite Duras retrace dans toute sa complexité le parcours intérieur de Thérèse tout au long de cette lutte, de ce déchaînement de violence contre un homme à nu et apeuré, qui a perdu tout pouvoir, mais conserve dans la négation une dernière part de puissance.
/ le projet
Le projet est né suite à la découverte de ce texte lors du tournage du film Les Résistants (réalisation Bernard Cerf, les productions aléatoires). Sonia Fleurance y était comédienne, Benjamin Duboc en composait la musique.
La volonté d’une collaboration artistique, mêlant improvisation musicale et voix, s’est concrétisée autour de ce texte dont la force, presque insoutenable, n’épargne rien ni personne. L’ambiguïté et la violence des sentiments qui traversent Thérèse-Duras et les spectateurs/acteurs de la scène y sont dits sans concessions.
On croit que ce sont des choses extraordinaires. C’est comme le reste. Comme le reste, ça vous arrive. Ensuite ça vous est arrivé. Ca pourrait arriver à n’importe qui.
Où il n’est plus question de déterminisme, d’évidence, le travail proposé exclut toute recherche de sens et d’incarnation pour dépasser la situation du texte et laisser place à l’imaginaire et la réflexion des spectateurs.
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