Emmanuel Macron
Chronologie : Emmanuel Macron. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Romain Tachon • 25 Novembre 2018 • Chronologie • 3 307 Mots (14 Pages) • 665 Vues
EMMANUEL MACRON
-Sur le déficit, il souhaite construire un nouveau modèle de croissance avec un plan d'investissement, 15 milliards seront aux "compétences et aux qualifications des Français avec un plan de formation ambitieux des jeunes et des demandeurs d'emplois ».
Spécifiquement sur la formation, Emmanuel Macron annonce vouloir "une vraie sécurité professionnelle". "On vous trouvera une formation vraiment qualifiante. Le service public vous donnera accès à une nouvelle formation, et le demandeur d'emploi, une fois formé, devra accepter les offres qui lui sont proposées
Chômage une revolution
Emmanuel Macron propose une large réforme du chômage. Il ne sera plus financé par les cotisations sociales mais par l’impôt. Ses allocations seront ouvertes aux artisans, commerçants, indépendants et auto-entrepreneurs lorsqu’ils cessent leur activité ou en cas de faillite.
Emmanuel Macron souhaite également donner la possibilité, une fois tous les cinq ans, aux salariés du privé de démissionner en gardant leurs droits au chômage. Il n’envisage pas de mettre en place une dégressivité des allocations ni de réduire leur durée.
En revanche, un chômeur pourra perdre ses droits s’il refuse de se former ou s’il n’accepte pas une proposition d’emploi décent dans sa région. Une réduction du plafond des allocations chômage est également au programme ainsi que des indemnisations du Pôle emploi, propose par exemple d’ouvrir le droit aux indemnisations "à tous ceux qui démissionnent de leur entreprise
Le retour du jour de carence pour les fonctionnaires
Les collectivités locales devront elle aussi faire un effort de 10 milliards mais ce sera à elles d'identifier là où les coupes seront nécessaires. Pour les fonctionnaires, Le candidat envisage la possibilité de ne pas renouveler 120.000 postes de fonctionnaires.
Individualiser les impôts sur le revenu pour les couples
Emmanuel Macron souhaite mettre en place une "politique fiscale plus réaliste". Afin d'y parvenir, il envisage de faire des "baisses d'impôts équitablement entre ménages et entreprises (...) Sur le quinquennat, mon objectif est d'aboutir à une baisse nette des prélèvements obligatoires de 20 milliards, pour soutenir le pouvoir d'achat et l'investissement".
Pouvoir d’achat : diminuer l’écart entre salaire net et brut
Pour les entreprises, l'impôt sur les sociétés sera ramené à 25 % en fin de quinquennat, contre 33 % aujourd'hui, dans un contexte de baisse généralisée de cet impôt dans les pays développés.
Le CICE sera converti en baisse de charges pures et simples, ce qui ne devrait pas affecter le déficit public au sens des règles européennes pendant l'année de transition, assurent les experts du candidat, puisqu'il s'agira d'une mesure exceptionnelle. Pour relancer rapidement l'emploi, les charges qui pèsent encore sur les salaires au niveau du smic seront totalement supprimées
Baisse de l'imposition du capital à 30 %
Du côté de la fiscalité, Emmanuel Macron a annoncé la suppression de la taxe d'habitation pour les classes moyennes , une mesure à 10 milliards d'euros. Pour le pouvoir d'achat des ménages modestes, il propose d'augmenter de 50 % la prime d'activité afin de creuser l'écart entre les revenus de ceux qui travaillent et de ceux qui ne travaillent pas. Un gain estimé à 100 euros par mois. Quant aux cotisations santé des salariés, Macron avait déjà annoncé leur suppression pour augmenter le salaire net sur la fiche de paie. Ce geste sera compensé par une augmentation de la CSG pour les 60 % des retraités les plus aisés.L'autre grande réforme consiste à revenir à une imposition forfaitaire du capital à 30 %..
Droit du travail : les 35 heures maintenues mais…
Il concède finalement que les entreprises sont en droit de déroger à la règle, en fonction de leur situation. "Des accords majoritaires" dans les entreprises permettraient "de modifier le nombre d'heures supplémentaires et l'organisation..."
L'ex-banquier souhaite adapter le temps de travail également en fonction de l'âge. Dans une interview donnée à l'Obs en novembre, il expliquait qu'on "pouvait ainsi imaginer que les branches professionnelles négocient une possibilité pour les salariés qui le souhaiteraient de travailler moins à partir de 50 ou 55 ans: 30, 32 heures, pourquoi pas ? En revanche, quand on est jeunes, 35 heures, ce n'est pas long (...) Quand on est jeune, 35 heures ce n'est pas assez. On veut travailler plus, on veut apprendre son job" avait-il expliqué.
Entreprise
Il propose de transformer en allègements de charges le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et promet "d'autres allègements et suppressions de cotisations sociales patronales", financés par des économies sur la dépense publique et une fiscalité sur la pollution ou la consommation.
Il suggère également de réduire les cotisations salariales ou payées par les travailleurs indépendants pour "augmenter sensiblement les salaires nets sans alourdir le coût du travail ni détériorer la compétitivité ou l'emploi »
Environnement :
réduire les avantages accordés à l'industrie du diesel, en leur permettant par l'investissement de « progressivement se transformer », prime de 1.000 euros pour l'achat d'un véhicule moins polluant, neuf ou d'occasion, instaurer un « marché unique de l'énergie » européen, réduire progressivement la production nucléaire.
Santé :
Aucun déremboursement de soins et un remboursement à 100% par la Sécurité sociale pour les maladies chroniques, les lunettes, les prothèses auditives et dentaires à l'horizon 2022, mettre fin aux déserts médicaux en multipliant les maisons de santé, réformer l'hôpital (décloisonner les relations entre le public et le privé et réformer les tarifications), vendre les médicaments à l'unité pour mettre fin au gaspillage
Programme économique de Jean-Luc Mélenchon
Europe
Jean-Luc Mélenchon souhaite s'exonérer du pacte de stabilité et des règles européennes encadrant les déficits et mettre fin à l'application unilatérale de la directive sur le détachement de travailleurs en France. Il refuse les traités de libre-échange (Tafta, Ceta...), veut dévaluer l'euro pour revenir à la parité avec le dollar.
Énergie
En faveur de la sortie du nucléaire, le candidat à la présidentielle veut un modèle de relance par la planification écologique. Il propose d'injecter 100 milliards d'euros supplémentaires dans l'économie pour des investissements écologiquement et socialement utiles et de transformer les 41 milliards d'euros annuels du pacte de responsabilité et du crédit d'import compétitivité pour financer la transition énergétique et les activités socialement utiles.
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