Anti-dopage et corruption

Anti-dopage et corruption

Définitions

Santé (définition de l’OMS) : ensemble des ressources sociales, personnelles et physiques permettant à un individu de réaliser ses aspirations et de satisfaire ses besoins.

Prévention : anticiper un comportement jugé problématique par un groupe social par rapport à ses valeurs fondamentales, pour limiter l’apparition du comportement ou réduire ses conséquences négatives. Soit :

• Réduire le risque d’apparition
• Détecter un problème (dépistage)
• Réduite les incapacités chroniques  
• Accompagnement

Dopage : une pratique interdite qui ne concerne que les sportifs qui utilisent des substances interdites et inscrites sur une liste internationale.

Conduite dopante : lorsqu’une substance est utilisée afin de passer un obstacle réel ou supposé à des fins de performances.

Performance : Résultat sportif obtenu par un athlète dans une épreuve sportive OU indication chiffrée d’une courbe des caractéristiques physiques d’un sportif ou d’une machine.

Ethique : pour qu’une action soit jugée éthique, son objet et son intention doivent être bon. Un comportement éthique doit être valide universellement, respecter les êtres humains comme les individus, être acceptable pour tout être rationnel de telle sorte que, si les rôles étaient inversés, les parties concernées seraient toujours d’accord.7

Contrôle anti-dopage

Où se déroule le contrôle anti-dopage ?

Dans un lieu de compétition, de manifestation, d’entrainement sportif ou dans tout lieu choisi par le sportif qui respecte son intimité ou à sa demande à son domicile.

Substances interdites : stimulants (amphet, coke), analgésiques, cannabis, glucocorticoïde, bétabloquants, stéroïdes, hormones, dopage sanguin, agents masquants.

Quand se déroule-t-il ?

Entre 6 et 21h, sauf en cas de lieu ouvert au public ou dans un lieu de compétition. Si cellule test : doit dégager une heure dans la journée.

Qui ?

Tout sportif qui participe à une compétition agrée par la fédé ou qui s’y prépare. Le ou les sportifs sont désignés par tirage au sort ou sur choix du préleveur ou par l’AFLD. C’est obligatoire et tout refus entraine une sanction identique à un contrôle positif.

Qui l’effectue ?

Une personne agrée par l’AFLD, comme des médecins, infirmiers, techniciens de labo agrées d’état. Ils sont assermentés.

Le contrôle est mis en place par l’AFLD à la demande de la fédération ou selon ses plannings.

Réalisation du contrôle ?

• Préleveur arrive avec ordre de mission et matériel
• Endroit aménagé pour le contrôle
• Signature de la notification par le sportif qui est ensuite surveillé en permanence
• Prélèvement d’urine, d’air expiré ou de sang
• Deux contenants fermés, codés et scellés
• PV daté et signé
• Sportif peut faire une remarque (ex si un médicament lui a été prescrit par un médecin via une AUT)
• Congélation des échantillons
• Le A est analysé, le B conservé anonymement
• Si positif, une procédure disciplinaire est engagée avant l’échantillon B

NB : il y a un seuil de tolérance lors d’un contrôle puisque certaines substances sont sécrétées naturellement par le corps. Cela peut poser le problème de l’équité dans le sport, existe-t-elle vraiment ?

Procédure disciplinaire ?

Le sportif est informé par la fédé ou l’AFLD s’il n’est pas licencié. Il peut demander une contre-expertise et une analyse de l’échantillon B, qui sera à ses frais.

Si licencié :

Si la seconde analyse n’est pas demandée ou si la contre-expertise  confirme le premier résultat, le sportif va être convoqué devant la commission disciplinaire fédérale de lutte contre le dopage, qui prononce sa décision sous 10 jours. Celle-ci va être notifiée à l’intéressé. S’il est sanctionné, il peut faire appel. La commission d’appel peut demander un délai de 4 mois avant de rendre la décision. Cette dernière marque la fin de la procédure, la décision rendu et la sanction est ensuite immédiate.

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