ROUTE 66 : more than a road, a myth and a legend
Fiche : ROUTE 66 : more than a road, a myth and a legend. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar conchconch • 27 Novembre 2019 • Fiche • 1 988 Mots (8 Pages) • 585 Vues
- Hors texte
- Biographie de Platon et Socrate
Platon : Entre volonté de sortir des illusions et nécessité de prendre en main la politique, Platon peut être considéré comme le premier philosophe.
- Le choix de la philosophie : Platon naquit à Athènes vers 427 avant J.C. Quand il rencontre Socrate vers l’âge de 20 ans, il se destinait à la carrière politique qu’il abandonna définitivement lorsque Socrate fut condamné à mort. C’est après la mort de celui-ci que Platon écrivit ses premiers dialogues comme Criton. Ils racontent les entretiens ; sans doute fictifs, de Socrate avec les sophistes ou avec des jeunes gens.
- La fondation de l’Académie : Vers 390 avant J.C., le désir de s’instruire poussa Platon à voyager en Egypte, à Cyrène, en Italie où il se lia d’amitié avec les pythagoriciens auxquels il doit sans doute la thèse de l’immortalité de l’âme. En 388 avant J.C., il regagna Athènes et se mit à enseigner, fondant son école, l’Académie. Durant les 20 ans qui suivirent, il écrivit des dialogues dits de la maturité comme par exemple : Le Banquet, Phédon, La République. Deux doctrines principales y sont exposées : la théorie de la réminiscence et la doctrine des idées.
- L’aventure sicilienne : Après un bref séjour en Sicile, Platon revient à Athènes et reprit son enseignement et ses recherches. Les dialogues dits tardifs comme Le Sophiste, Le Politique se distinguent des précédents et Socrate n’est plus le meneur de jeu de ces dialogues. Il y a un repli de la philosophie platonicienne vers l’enseignement de l’Académie. Les questions qui y sont traitées sont d’ordre logique ou métaphysique : la science, l’être et le non-être, l’un et le multiple, la génération du monde. Quant au dialogue, il devient un exercice modèle, où la définition d’un objet est cherchée selon la méthode de la dichotomie. Vers la fin de sa vie, Platon se consacra à son dernier et plus long dialogue, Les Lois, où, il s’attache à décrire la manière de mettre en place et de maintenir le meilleur régime. Il mourut vers 347 avant J.C.
Socrate : Il est sans doute la figure la plus mystérieuse de la philosophie occidentale. Il est à la fois le plus connu des philosophes et celui dont on ignore presque tout. Mentor de Platon, sa place dans les dialogues de ce dernier est centrale.
- Socrate est né à Attique en -470 et qu’il est mort à Athènes en -399, suite à sa condamnation à mort.
- Il n’a rien écrit, ses pensées nous ont été transmises par son élève Platon. On représente toujours Socrate en train de discuter, vêtu d’un manteau, parcourant les rues pieds nus. Il est le fondateur du logos (du discours), c’est-à-dire d’une pensée rationnelle, cohérente, qui se libère du mythe. Il se méfiait de l’écriture et son enseignement fut donc exclusivement oral.
- La philosophie de Socrate : il se présente comme celui « qui ne sait rien », interrogeant les gens sur ce qu’ils croient savoir et détruisant leurs illusions et fausses connaissances, les poussant à penser par eux-mêmes. On parle ainsi de l’ironie socratique, dans la mesure où Socrate cherche à éveiller, ou accoucher les âmes comme il l’affirme lui-même.
- Son enseignement sera condamné par ses contemporains, lesquels le jugent et le poussent à boire la cigüe. Mais dans cette épreuve dont Platon témoigne dans l’Apologie de Socrate, ce dernier accepte sa condamnation, continue à discuter et meurt dans la sérénité. Cette mort, exemplaire, fera dire à Hegel que Socrate est un « héros de l’humanité ».
- Recherche rapide sur Criton (personnage historique)
Criton est un philosophe athénien du Vème siècle avant J.C, ami d’enfance de Socrate. Riche et influent dans Athènes, il fut de ceux qui tentèrent d e sauver Socrate de la mort, en payant par exemple les trente mines auxquelles Socrate était taxé. Il eut quatre fils qui furent tous auditeurs de Socrate, à qui il confia leur éducation. De tous les disciples de Socrate, Criton fut celui qui eut le plus d’amitié pour son maître.
- Le contexte du dialogue :
La scène se passe en -399 dans la prison d’Athènes où Socrate est enfermé depuis son procès. Il vient d’être condamné à mort par les athéniens, accusé de corrompre la jeunesse et d’introduire de nouveaux dieux dans la cité. Son fidèle ami Criton vient lui annoncer la nouvelle de sa mort prochaine.
Il faut préciser que cette accusation n’est pas nouvelle à l’époque. On sait que derrière les accusateurs déclarés, se trouve Anytos, un des chefs de la restauration de la démocratie. Il a déjà voulu se débarrasser des intellectuels gênants de cette manière. Le contexte historique est dur. A la fin de la guerre du Péloponnèse, Athènes est défaite par Sparte. Une tyrannie s’installe, mettant en danger la démocratie ; celle des trente tyrans. A l’époque du procès de Socrate, la démocratie a repris le dessus. Mais Socrate apparait comme un fauteur de troubles. Il critique les institutions démocratiques, il s’en prend aux notables, aux prêtres pour leur montrer qu’ils ne sont pas justes ou ignorants. La démocratie veut reprendre pied à Athènes, elle se méfie donc de l’intellectuel qui conteste les valeurs traditionnelles.
- Lire le dialogue et répondre avec précision aux questions suivantes.
- Quel est le sujet du Criton ? Le définir.
- Les notions se rapportant au programme sont : la justice, le droit, la politique, la vérité, la morale et la démonstration,
- Criton cherche à organiser l’évasion de Socrate pour lui éviter une mort qu’il pense injuste. Socrate, malgré les différents arguments de son ami, va refuser de s’évader et justifie philosophiquement sa position.
- Socrate soutient fermement son obéissance aux lois. Pour lui, c’est une obligation absolue, c’est le devoir d’un citoyen. C’est l’obéissance aux lois même si elles sont injustes.
- Quel est le problème soulevé dans ce dialogue ?
- L’obéissance aux lois : est-il parfois légitime de transgresser le droit ? Pouvons-nous au nom d’un principe qui nous est personnel (une conviction par exemple) et que l’on estime supérieur, s’autoriser à transgresser la loi qui nous semblerait injuste ?
- Le rapport entre justice et injustice
- Le fondement de la morale.
- Pour Socrate, il faut respecter les lois, les décisions de la justice car c’est la racine de la société. Remettre en question les lois, c’est risquer de fragiliser l’organisation d’une société. Il possède le sentiment intérieur de la justice. Il obéit aux lois parce qu’il connaît la vraie raison des lois et leur nécessité. Socrate a en lui un sens moral.
- Quelles sont les deux positions qui s’opposent et qui en sont les représentants ?
Criton | Socrate |
Prendre la fuite Comment s’enfuir ? | Rester en prison Est-il juste de s’enfuir ? |
Arguments : émotion, au nom de son amitié, de sa peur de l’opinion, de l’amour filial | Arguments : logique, devoir moral, savoir spécifique, recherche des principes éthiques |
« Il n’est pas juste de ne pas t’enfuir quand tu le peux ». | « Il ne faut pas répondre à l’injustice par l’injustice ». |
Ecouter l’opinion Elle est fondée sur les apparences, les impressions, l’émotion | Fidélité à ses principes, être cohérent – la raison |
Opinion du vulgaire, s’en remettre à la foule pour savoir ce qui est juste ou non | Opinion de ceux qui savent, qui ont la connaissance du bien et du juste : les Sages* |
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