L’extraordinaire et ses caractéristiques
Synthèse : L’extraordinaire et ses caractéristiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Claudine Dubois • 15 Mars 2021 • Synthèse • 757 Mots (4 Pages) • 413 Vues
Synthèse : L’extraordinaire et ses caractéristiques
Proposition de correction
Phrase d’amorce : INTRODUCTION (il faut que soit accrocheur global et précis mais pas trop, il faut qu’elle soit en lien avec le sujet du corpus. I’idée d’une définition de l’extraordinaire, il faut rester en lien avec l’idée de l’extraordinaire) 3 à 4 lignes)
Dans notre quotidien, la routine peut rapidement s’installer et devenir difficile à supporter. Pour nous échapper de ce « piège », nous faisons appel à un genre très présent dans la littérature, le cinéma, ou encore l’actualité, l’extraordinaire. Il est aujourd’hui une des composantes essentielles de notre vie.
Il paraît donc naturel de s’interroger sur ce qu’est l’extraordinaire.
L’annonce du plan : Les auteurs du corpus proposé nous expliquent tout d’abord ce que l’extraordinaire n’est pas puis nous permettent de comprendre ses caractéristiques principales. (elle ne reprend que les 2 sous partis)
DEVELOPPEMENT : 1ère sous partie avec alinéa: Reprendre la 1ère partie dans le plan
Les documents semblent définir l’extraordinaire par ce qu’il n’est pas. En effet, Miguel de Cervantes dans Don Quichotte republié en 2008 par les Editions du Livre de Poche, Pierre-Maxime Schuhl, dans L’Imaginaire et le Merveilleux paru en 1969 et Umberto Eco dans De Superman au surhomme, édité en 1993 chez Grasset, nous expliquent que les récits fantastiques et merveilleux manquent de cohérence par rapport au réel. Pour Pierre-Maxime Schuhl, le merveilleux défie les lois de la rationalité et pour Miguel de Cervantes, ce manque de logique vient du fait que les auteurs de romans fantastiques ne maîtrisent pas les codes de l’écriture. Umberto Eco vient appuyer leurs points de vue, en expliquant l’importance de la « théorie de la narrativité » d’Aristote qui correspond à la structure même du récit.
2ème sous partie avec alinéa : Selon M. de Cervantes et Pierre-Maxime Schuhl, le fantastique et le merveilleux relèvent d’une ambiguïté morale et émotionnelle. Dans Don Quichotte, l’auteur voit le fantastique comme un mensonge et ses auteurs sont considérés comme « dangereux » car ils pervertissent l’esprit des lecteurs. Dans L’Imaginaire et le Merveilleux, l’écrivain nous parle de l’ambivalence morale du merveilleux. De fait, il est présent tant du côté du Bien que du côté du Mal. Il nous dit également qu’il est certes un moyen de se détendre mais qu’il constitue aussi une échappatoire à la réalité devenue trop contraignante. Ces deux genres littéraires n’ont alors rien à voir avec l’extraordinaire. (phrase de conclusion)
Phrase de transition des 2 -1ères parties :
L’extraordinaire n’a donc rien de commun avec le fantastique, qui est de l’ordre de l’imagination, ni avec le merveilleux, qui est en lien avec une puissance supérieure. Quels sont alors, les éléments qui définissent l’extraordinaire ?
1ère sous partie : A travers ce corpus, on apprend que l’extraordinaire accorde une grande importance à la vraisemblance. De fait, Miguel de Cervantes et Umberto Eco nous expliquent le lien que l’extraordinaire entretient avec le réel. Les lecteurs doivent se sentir proche des personnages et de l’histoire qui leur est racontée. Le récit doit aussi être logique pour être crédible. Il doit suivre un schéma cohérent : « théorie de la narrativité » par Aristote. Le frontispice représentant les œuvres principales de Jules Verne illustre cette importance. Les mondes qu’il décrit s’ancrent dans les réalités du XIXe siècle.
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