Les harkis
Commentaire d'arrêt : Les harkis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JeanMarieMarie • 9 Avril 2019 • Commentaire d'arrêt • 490 Mots (2 Pages) • 556 Vues
QUI SONT LES HARKIS ?
En 1954, la Guerre d’Algérie a commencé. L’enjeu : obtenir l’indépendance. Il faut savoir que déjà, un peu partout l’empire colonial français perdait de sa force depuis la fin de la seconde guerre mondiale (guerre d’Indochine, Madagascar,…). La France ne voulait donc pas perdre ce qui restait de cet empire, (sachant qu’en réalité il ne lui restait que les protectorats donc bon, c’était déjà plus un empire). Vous savez déjà l’issue de cette guerre, la France perdit malgré tout.
Mais en réalité, on compte des perdants plus importants. Les harkis, dont la situation à partir de 1962 devient des plus difficiles, sont en réalité les vrais victimes, si je puis dire.
Il faut réellement que vous vous imaginiez le contexte de guerre, quitte à vous mettre à la place de la France. Certes, vous voulez garder votre pouvoir sur un pays, mais en parallèle vous sortez d’une guerre mondiale dont les pertes furent très importantes, vous avez ensuite dû mener d’autres guerres, et ce dans des pays assez éloignés. Et vous ne pouvez évidemment pas envoyer toute votre armée. Que faire alors ? Et bien, il faut tout simplement arriver à enrôler de votre côté des soldats, ou des personnes quelconques, déjà présents sur le pays.
On en vient donc à la définition d’un harki.
Un harki au sens littéral, est un individu qui a servi en Algérie coloniale dans une formation paramilitaire (l’armée française), une harka.
Le nom a été donné par les algériens. Il vient d’ailleurs du mot arabe HARAKA en arabe signifiant « mouvement ». On utilisait déjà le mot harki au sens figuré pour parler de petits affrontements ou de petites guerres entre tribus ou contre un ennemi extérieur.
La France leur promettait la protection, de les rapatrier et qu’ils auraient donc le droit de venir vivre en France avec la nationalité. Et ce même si au final, c’était les algériens qui gagnaient et que l’indépendance soit proclamée.
De belles paroles qui ne furent pas accompagnés de gestes, puisque sur les plus de 300 000 harkis, seuls 42 500 purent aller en France après la fin de la guerre.
Le mot Harki en France, est souvent utilisé pour désigner les FMR (soit les Français Musulmans Rapatriés). Et ce, depuis 1962, donc depuis leur arrivée. Ils ont aussi eut d’autres appellations comme Français rapatriés de confession islamique (1970) ou encore les Rapatriés d’origine nord-africaine (1980). Mais, au final, seul l’expression FMR et le mot Harki sont restés.
Selon les contextes, le mot harki vont renvoyer à différentes définitions. Soit justement aux harkis donc, (la définition donnée tout à l’heure), soit à tous les Algériens qui ont dû quitter leur pays en raison d’un comportement anti-indépendantiste (ce mot est compliqué) pour aller en France (Mohand Hamoumou).
Cela désigne donc, jusqu’à présent, les personnes originaires d’Algérie qui se sont installés en France après l’indépendance, mais aussi leurs descendants. Tous ces algériens purent conserver la nationalité française par simple déclaration.
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