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Le conte est-il une représentation plaisante de la réalité ?-Dissertation 2nd

Commentaire de texte : Le conte est-il une représentation plaisante de la réalité ?-Dissertation 2nd. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  2 945 Mots (12 Pages)  •  508 Vues

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 Dissertation : 

« En quoi une œuvre de fiction comme le conte est-elle

une représentation plaisante de la réalité ? »

                                                                                                                                                                [pic 1]

Note :               Observation :                                                                           

                                                                                                                                                               

         

          Dans les prochaines lignes, je vais, dans deux paragraphe distincts, construits et argumentés, vous démontrer en quoi une œuvre de fiction, comme le conte, est une représentation plaisante de la réalité. Autrement dit, je vais vous expliquer, tout en me justifiant, en quoi le conte est une conception agréable de la réalité.

     Tout d’abord, nous étudierons en quoi le conte est un récit plaisant, mais nous verrons, ensuite, comment peut-il aussi être une représentation de la réalité. Enfin, je conclurais mon devoir en quelques phrases.

          Pour commencer, le conte est un récit plaisant grâce à de nombreux procédés.

     Tout d’abord, grâce à de l’émerveillement de part, par exemple, des éléments magiques : les lieux, les objets, les personnages imaginaires, tous ont raison pour nous faire rêver. Premièrement, à titre d’exemple, pour les lieux, je peux citer, la « Forêt Perdue » dans Perceval ou le conte du Graal d’Anne-Marie Cadot-Colin qui permettra notamment à notre héros de grandir intérieurement et de donner du dynamisme à l’aventure de part les personnages qu’il y rencontre. Après, il y a également le « Pays imaginaire » dans Les Aventures de Peter Pan de James Matthew Barrie qui est une île principalement accessible aux enfants. C’est en quelques sortes une île aux enfants perdus. Pour finir sur les lieux, je pourrais aussi citer le château, qui est un lieu phare dans ces récits de fiction, notamment présent dans La Reine des Neige de Hans Christian Andersen.

  Deuxièmement, les objets magiques prennent une partie importante du conte, tout comme, d’abord, le haricot, qui est crucial dans le dérouler de Jack et le Haricot magique, d’Anne Royer. Ensuite, il y a également Aladin, de son nom complet Aladin et la Lampe merveilleuse, traduit par Antoine Galland, met principalement en valeur deux objets magiques : le tapis volant, qui permet au personnage de se déplacer et, comme l’indique le titre, une lampe merveilleuse où, une fois frottée, un génie apparaîtra et lui proposera de réaliser trois vœux. Le génie est un personnage imaginaire, tout ceci permet à ce récit d’être un conte plaisant.

  Ce qui nous amène enfin aux personnages imaginaires, qui sont des outils primordiaux dans un récit de fiction tel que le conte. Ils sont présents dans tous, que ce soit les fées dans Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre de Charles Perrault modifié par les Frères Grimm ou encore les animaux qui parlent comme, par exemple, la grenouille dans leur adaptation du Roi Grenouille ou Henri de fer.

     Ensuite, ce récit à un côté humoristique, où la situation est parfois tellement absurde qu’elle en provoque l’amusement voir le rire. C’est le cas du Nain Tracassin des Frères Grimm quand le nain s’énerve car la reine a finit par trouver son nom et se met alors a taper du pieds avec une telle force qu’il passe à travers le plancher. Par la suite, Zadig, un conte philosophique de Voltaire, contient des situations humoristiques de part les réflexions ou les situations absurdes que vie notre héros. Tout d’abord, comme exemple, dans le chapitre Le Chien et Le Cheval, Zadig se promène dans une forêt et observe de traces au sol. Il en déduit de part ces dernières qu’un cheval et une chienne sont passés il y a pas longtemps. De plus, il déduit que la chienne boite, a eu une portée il y a pas longtemps et qu’elle a de grandes oreilles. Il arrive aussi à déduire la taille du cheval, la matière de sa selle ou encore que son galop est très régulier. Ensuite, les Frères Grimm utilisent aussi le comique de situation, notamment dans Les Musiciens de Brême : un âne, un chien, un chat et un coq ont besoin d’une maison. Ils finissent par en trouver une, mais des voleurs y logent déjà. Ils utilisent de nombreuses ruses, aussi amusantes les unes que les autres, pour les faire sortir de cette résidence. Finalement, il y a aussi le chapitre de L’Ermite, où se dernier fait des actions incompréhensibles comme brûler la maison de son hôte. Cela relève de l’absurde et à même faillit faire rire notre héros, Zadig.

     Puis, le conte est également ludique, d’une part avec les péripéties, avec les histoires d’amour, d’amitié, les quêtes, ... Et l’évolution du personnage.

  Pour commencer, dans la Belle au bois dormant de Charles Perrault nous avons une histoire d’amour extraordinaire, de quoi faire rêver tous les enfants qui l’entendent, et même sûrement certains adultes. Après, pour l’histoire d’amitié, quant à elle, nous pouvons citer l’œuvre la plus connue des Frères Grimm : Blanche Neige et les sept nains. La Rivière à l’envers de Jean-Claude Mourlevat est aussi un très bon exemple pour justifier mes propos, car il remplit tous les critères : de l’Histoire d’amour entre Tomek et Hannah, les histoires d’amitié, la quête d’obtenir de l’eau de la rivière Qjar ou encore ses nombreuses péripéties, avec notamment le passage dans la « Forêt de l’Oublie ».

  D’autre part, très relié au précédent, mais je tiens tout de même à le mettre, le conte est un récit ludique grâce à l’évasion qu’il nous apporte avec les procédés cités précédemment. Premièrement, comme exemple, dans La Belle et La Bête de Charles Perrault, où il y a tout pour nous faire rêver et faire, en quelques sortes, abstraction de la réalité le temps d’un instant : être tombé, comme par hasard, sur le château d’une Bête très gentille et très généreux et qui se trouve être un très beau prince, mais aussi l’amour de la vie de sa fille. Après, encore dans un conte de Charles Perrault, Riquet à la houppe propose une forme d’évasion car il nous montre que la beauté et subjectif, mais aussi que l’esprit reste plus important que cette dernière. De plus, cette action fait passer leur famille d’une situation où il devenait presque difficile de manger à sa faim à une situation financière plus que convenable. Enfin, Le Nain Tracassin des Frères Grimm est aussi un conte évasif grâce au suspense généré : la reine a trois jours pour trouver le nom du nain, car sinon, elle doit se marier avec son fils aîné.

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