L'hymne à l'automne

TOTOZAFY hayni

                                                       L’HYMNE A L’AUTOMNE

Ronsard s’essaya à plusieurs compositions de formes poétique,des odes jusqu’au sonnet il pratique les genres poétique de l’Antiquité,étant l’un des membres fondateurs de la pléiade,il veut élever la langue francaise et laissé sa marque dans la poésie.

Il s’essaie aux hymnes,des chants célébrées dont la forme est plus souple,il traite de différents sujets célèbres comme des divinités ou autres objets qui entourent la vie des hommes,ses hymnes sont destinés à être savante et dissimulent une vérité.

Dans le cas de cet hymne,Ronsard le dédie à l’Automne,il y fait une réflexion sur le monde des hommes à être incapable de d’appréhender la véritable grandeur de la sagesse poétique.

Ronsard  commence cette célébration en s’adressant à la 1ere personne,il montre un côté autobiographique en annonçant sa naissance au vers 1,il commence par ce début pour se mettre en sujet de l’hymne a côté de l’automne,c’est une sorte d’égalité entre le poète et le lyrique,il chante à l’Automne mais aussi à lui-même,il chante sa propre gloire et ses louanges,l’hymne est marqué par l’air supérieur du poète.

La naissance du poète en lui est marqué par une figure de la mythologie grec: Apollon dieu des arts,

le poème regorge de figures mythique:les muses,sylvain,Euterpe,nymphes…renforcent la provenance de son inspiration poétique,Apollon est la représentation du savoir et ici est responsable  du furor poeticus qui est une transe pour que l’inspiration émette,celui-ci utilise le terme « fureur » dans l’hymne,ce qui fait référence aux propos de Platon sur les divinités qui poussent le poète à avoir des délires sacré et donc produire la poésie,il considère Apollon comme responsable de ses délires,il le possède.

Il considère sa naissance comme hors du commun des mortels, « En lieu des grands trésors et des richesses vaines »,il privilégie la science divine par rapport aux biens mortels,la distanciation du poète vis-à-vis des hommes se fait remarquer avec le champ lexical de la créativité : «  verve,

fantaisie,science,subtil,vigoureux, écrit,poésie…. »,ces termes sont associés au poète et non aux hommes qui se contentent de richesses artificiel et non de ce que la nature offre véritablement.

Au vers 9 « Il me haussa le cœur, haussa la fantaisie »,il montre une élévation supérieure aux hommes d’ailleurs ils parlent pour eux au temps du présent,pour dire la vérité sur eux et de leurs propres conditions,que ce soit sur la touche divine de Dieu vers 13-20 et de leurs défauts vers 25-30

il y a une condition que le poète veut faire entendre à la majorité des hommes afin qu’ils puissent se rendre compte du mal en eux et acquérir le savoir divin,mais les hommes sont trop ignorants pour recevoir un tel don.

Vers 13-18 il parle de son expérience à la 3ème personne pour donner un ressenti de cet transe,

vers 13 montre la transition du poète sa condition d’homme n’est plus un savant parmi les mortels,

il parle de lui et de son parcours au passé simple,le passé et le présent renforcent le récit autobiographique,il se désigne au passé pour se différencier du reste comme si cet inspiration a véritablement eut lieu,se parler de soi au passé peut être pour Ronsard de se distancer du présent qui

ne lui convient pas et de retourner aux sources du furor poeticus de Platon,revenir en arrière,la distanciation du temps entre l’Antiquité et le présent,montre encore une rupture entre lui et les hommes,Ronsard a toujours voulu entrer dans la pensée des auteurs antiques,le présent est pour témoigner des hommes.

Vers 15-16 « Il connaît la nature et les secrets des cieux, Et d’un esprit bouillant s’élève entre les Dieux » le poète considère sa place auprès des dieux notamment avec la préposition « entre »le lieu qu’il mérite d’être,distinction entre mortalité et immortalité,égalité avec les dieux.

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