Frédéric Veille / Vincent Humbert
Synthèse : Frédéric Veille / Vincent Humbert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mel_ads • 8 Janvier 2022 • Synthèse • 1 579 Mots (7 Pages) • 387 Vues
Tout d’abord, ce livre intitulé je vous demande le droit de mourir se concentre essentiellement sur la liberté de chacun de pouvoir choisir les circonstances de leur fin de vie. En effet, à travers l’histoire du jeune Vincent HUMBERT, ce livre met en évidence les droits des patients et à la fin de vie mais plus précisément le terme de l’euthanasie.
Ce livre s’adresse à tout le monde, autant pour les personnes qui sont dans la même situation que ce jeune homme que pour les proches de personnes handicapées mais aussi pour les soignants qui veulent en apprendre plus sur le ressentis de ces patients et sur les motivations qui les poussent à prendre cette décision.
Ce manuscrit a été écrit par monsieur Frédéric Veille, né le 10 décembre 1965 et journaliste français. Ce dernier se concentre essentiellement sur des sujets de société notamment sur l’euthanasie. Frédéric a écrit ce livre en avril 2004.
Dans ce travail, nous allons dans un premier temps présenter Vincent HUMBERT ainsi que son histoire. Dans un second temps, nous démontrerons l’importance des parents et des proches dans la thérapie d’un jeune patient. Enfin, nous terminerons par expliquer ce que l’histoire de Vincent a changé au niveau légal.
Dans cette première partie, nous allons présenter Vincent HUMBERT ainsi que son histoire.
Vincent HUMBERT est un jeune homme qui a eu 22 ans le 3 février 2003. Le 24 septembre 2000, peu après 20h, il est victime d’un accident contre un camion sur une route départementale de l’Eure à la suite duquel il devient aveugle, muet et tétraplégique. Son seul moyen de communiquer devient son pouce et quelques signes de tête. Avant cet accident, il vivait à Francheville avec 2 grands frères, Laurent et Guillaume ainsi que ses parents. Vincent possédait également une passion qu’il partageait avec l’un de ses frères : les pompiers.
Vincent a vécu 3 ans de souffrance durant lesquels son plus grand souhait était de mourir. En effet, “son seul but dans la vie qu’il vit aujourd’hui et qu’il n’a pas choisie est justement de ne plus vivre, de mourir”. Afin d’arriver à son but, il a mis tous les moyens en œuvre y compris écrire une lettre au président de la république qui était Monsieur Jacque CHIRAC à cette époque. Son objectif était de trouver une solution, n’importe laquelle pour pouvoir quitter ce monde.
Vincent à voulu écrire ce livre afin de pouvoir fair avancer les lois en faveur de l’euthanasie mais également pour “faire comprendre à tout à chacun qu’à l’avenir, quand quelqu’un qui a de bonnes raisons de le faire demande à mourir, il faut l’aider”.
Dans cette seconde partie, nous allons démontrer l’importance du rôle des parents et des proches dans la thérapie d’un jeune patient comme Vincent HUMBERT.
Traverser une histoire comme celle de ce jeune homme est une épreuve difficile aussi bien pour lui que pour sa famille. En effet, Vincent affirme que ce qu’il faisait endurer à sa famille était très dur pour eux, que la famille possédait un mal être psychologique de part ce drame qui les affectent. Il est vrai que quand l’un de ses frères venait le voir “il en ressortait tout pâle et allait vomir”.
Dans cette histoire, la personne qui avait un rôle extrêmement important est bien évidemment sa maman. Effectivement, malgré le désespoir des médecins qui affirmaient que “Vincent ne pourra jamais parler, son cerveau s’est abîmé”, sa maman n’a jamais abandonné et elle était toujours là à “passer des heures à le sentir, à essayer de le comprendre”. Le fait que sa maman soit autant présente et se donne autant de mal pour le voir évoluer, pour le voir faire des efforts, cela encourage Vincent. Ce dernier “avait envie de lui montrer. Il avait envie qu’elle soit fière de lui”. Sa maman mettait en œuvre différentes choses pour essayer de faire évoluer son enfant, comme enregistrer des cassettes pour lui rappeler la voix de chaque personne, ou en lui racontant des histoires qu’il à vécu pour lui stimuler la mémoire. Pendant “6 mois elle n’a pas perdu espoir”. Cette dernière à bien fait car tous ces efforts ont fini par payer puisque Vincent arrivait désormais à communiquer avec l’aide de son pouce.
De plus, une maman connaît mieux que personne son enfant, la présence de cette dernière permet donc d'entraîner un certain confort pour le jeune patient. Ici, “Vincent a toujours aimé la musique forte donc elle lui a mis la musique forte”.
La présence d’une maman est importante, certes, mais les frères représentent également un attachement spécial pour Vincent. Ce dernier affirmait que “quand il venait me voir ou simplement me téléphonait, cela me faisait un bien fou” et que même s' il ne le disait pas, “leur visite le réconfortait".
A travers tout cela, nous pouvons donc constater que la présence
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