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Deux points de vue sur les grèves ouvrière (Angleterre 1838 - 1848)

Commentaire de texte : Deux points de vue sur les grèves ouvrière (Angleterre 1838 - 1848). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  1 247 Mots (5 Pages)  •  470 Vues

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Impressions de lecture : Charlotte de David Foenkinos.

 1) Quel passage du roman vous a le plus marquée ? Pourquoi ?

Le passage qui m’a le plus marquée est celui de la page 204 à 208. Effectivement, Charlotte décide de se présenter aux autorités, comme la loi le demande (sans doute pour pouvoir exister enfin après des années à vivre terrée). Mais contre toute attente, alors qu’elle allait se faire arrêter et envoyer dans des camps avec d’autres juifs, un des gendarmes aide Charlotte à s’enfuir. Je ne pense pas que ce soit un des passages les plus importants ni celui dont les lecteurs se rappellent le plus, mais personnellement, il m’a beaucoup marqué. En effet, j’ai été assez surprise par l’agissement altruiste de ce gendarme. Tout d’abord, parce que généralement les gendarmes représentent leur nation et donc leur doctrine, ici, le nazisme. Alors pourquoi un aryen aurait-il aidé et sauvé une juive ? Peut-être par amour, ou alors peut-être pour se racheter de tous les crimes commis ? Et ensuite, j’ai été surprise car je ne m’attendais vraiment pas du tout à ce qu’il l’aide. Au contraire, tout comme Charlotte, je pensais qu’il voulait la kidnapper, la violer, la tuer ou tout autre acte odieux.

2) Si vous pouviez vous adresser à Charlotte directement, que lui diriez-vous ? Qu’aimeriez-vous lui demander ?

Tout d’abord, Charlotte, j’aimerais vous dire que vous êtes une véritable artiste. Vous avez clairement un don pour la peinture. Vous ne vous contentez pas de dessiner sur une toile, non ! Vous livrez vos sentiments, vous vous plongez corps et âmes dans votre œuvre quitte à vous oublier. De ce fait, vous fascinez les spectateurs avec vos émotions et votre originalité. Ensuite, vous n’avez pas grandi dans un milieu facile, loin de là. Le destin tragique de votre famille, le suicide de votre mère, les regrets de vos grands-parents, l’absence de votre père, les restrictions nazies, les fuites incessantes, tout cela a fait de vous une femme forte et fascinante. Et enfin, j’aimerais vous dire de tenir bon. Vous devez survivre, pour votre fille. Enseignez-lui tout ce que vous savez. Faites en sorte d’être à ses yeux un merveilleux souvenir comme l’a été votre mère.

3) Choisissez un autre personnage du récit et adressez-vous à lui, soit pour le blâmer, soit pour lui faire des compliments, soit pour lui donner des conseils.

J’ai choisi de m’adresser à vous qui êtes la grand-mère de Charlotte. Tout d’abord, j’aimerais vous dire que vous n’êtes pas responsable de la mort de vos proches. Bien que Paula vous considère comme étant fautive et « la meurtrière de vos propres filles » (page 52), sachez qu’elle a eu tort et a fait preuve d’une cruauté inconcevable en vous accablant de vos drames familiaux. Alors, si je peux vous donner un conseil, allez de l’avant et cessez de penser au passé sinon le présent vous échappera. Et ensuite, j’aimerais  exprimer mon admiration envers vous pour avoir enduré autant de temps le destin morbide de votre lignée. Effectivement, malgré une atmosphère suicidaire qui planait au-dessus de votre famille, vous avez su faire face autant que vous avez pu. Alors gardez espoir et continuez de vous battre ! Même après la mort de vos filles, vous avez lutté pour rester en vie. Je suis consciente que chaque jour a été un douloureux combat pour vous. Mais vous êtes forte, vous en êtes capable, j’en suis sûre. Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour votre petite-fille.

4) La manière d’écrire de David Foenkinos vous a-t-elle touché(e) ? Pourquoi ?

J’ai été émue par l’écriture poétique de David Foenkinos parce que ce dernier a confié avoir eu énormément de mal à écrire ce roman. Bien qu’il ait été fasciné par Charlotte et sa vie, il n’arrivait  pas à mettre tout cela sur papier. En effet, pendant des années, il a pris des notes, il a analysé  sans cesse son œuvre Vie ? ou Théâtre ?, il a écouté de nombreux témoignages et il est même allé jusqu’à visiter des endroits où elle avait vécu notamment l’hôtel La Belle Aurore à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Mais malgré cela, rien à faire, les mots ne venaient pas, il se retrouvait bloqué à chaque point. A vrai dire, je trouve cela beau, il est tellement passionné et il a tant de choses à dire sur Charlotte, qu’il ne sait pas comment s’y prendre. Et puis au bout de quelques années, il a réussi à contourner son problème. Lui qui n’arrivait pas à faire deux phrases de suite, il a compris qu’il lui suffisait d’aller à la ligne et d’écrire son roman sous forme de strophes, comme pour reprendre son souffle, tant il éprouvait « la nécessité d’aller à la ligne pour respirer » (page 82).

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