Commentaire de l’extrait n°2 la bataille et le massacre des civils

Commentaire de l’extrait n°2 la bataille et le massacre des civils (résumé)

De « Rien n’était si beau » à « et n’oubliant jamais mademoiselle Cunégonde » (début du chapitre 3)

1. L’idéalisation de la guerre

Voltaire n’offre pas seulement le spectacle d’une bataille, il expose tout le soubassement idéologique qui prétend autoriser l’action du mal.

1. Comment la guerre est-elle esthétisée dans la première moitié du texte ?

Première moitié = premier paragraphe

Cette guerre est rendue esthétique par différents aspects, l’harmonie permet une visualisation d’un champs qui ressemblerait à une pièce de théâtre ou un ballet très bien organisé avec la présence d’un orchestre pour rythmé cette représentation. L’emploi de terme très valorisant qui représente une certaine beauté et légèreté « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées ». Le champs de bataille est rendu beau par cette harmonie. (énumération accompagné de l’intensif « si »).

1. Quels éléments contribuent à la justifier sur les plans moral, religieux, juridique et « philosophique » ?

La justification du plan religieux apparaît avec des termes forts « âmes », ou encore l’apparition des chants religieux « Te Deum ». L'apparition de ce chant lors de bataille amène une acceptation de l’Église face à ce massacre.

En ce qui concerne le plan de la moralité, tous les personnages qui apparaissent ne sont pas en train de se plaindre de leur sort, cette scène apparaît comme complètement accepté par les acteurs.

Pour le plan juridique, la mise en avant d’une loi qui permet la destruction du village, si c’est dans la loi, cela excuse alors cette action immorale.

Le plan philosophie est toujours porté par le personnage de Candide qui traverse cette scène d’horreur sans lui accordé un regard profond, il ne s’attarde pas sur ce qu’il se passe autour de lui, il est à la recherche de quelqu’un  pour discuter et ne le trouve malheureusement pas au milieu de toutes ces victimes.

1. Montrez que la mêlée meurtrière et représentée avec un certain recul.

Les chiffres présents dans ce premier paragraphe démontre une volonté de ne pas s’impliquer dans le champs de bataille et donc de prendre cette scène avec beaucoup de recul. L’absence de prise de parole ou d’action de la part de personnage, la scène meurtrière ne semble présenté aucun personnage humain excepté les morts eux-mêmes. On se détache de toute implication pour que le mal soit plus facilement accepté par les autres, ce n’est la faute de personne mais de ce que l’on pourrait appelé le « destin ».

1. Un odieux carnage

Les suites concrètes de la guerre sont présentées froidement à travers le tableau réaliste des victimes de la barbarie des militaires ; les êtres innocents sont condamnés à mener une vie de fantômes.

1. Étudiez le compte rendu du massacre des civils.

Le compte rendu du massacre essaye de se détacher du sentimentalisme, il veut ressembler à un texte historique, c’est-à-dire un texte qui veut être le plus objectif possible. L’énumération des chiffres de blessés et de morts provoque une objectivité où l’auteur ne veut pas prendre un parti, ce compte rendu ressemble aussi à un article journalistique.

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