Colombella la plus bella
Commentaire d'arrêt : Colombella la plus bella. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 3814319H • 25 Mars 2021 • Commentaire d'arrêt • 432 Mots (2 Pages) • 397 Vues
les plus bella ne sont pas celle que l'on croit
Première strophe:
temps: futur
rimes plates en “é”.
Un portrait classique de l'automne est fait avec l’évocation des noms communs “les roseraies”;”les vergers” qui sont familiers à cette saison.
L’adjectif “malade” indique la période de l’automne dans laquelle on se trouve à la fin.
des le vers 2 il s’adresse directement à l’automne ce qui montre le signe d’un rapport particulier avec cette saison, d’une identité, d’une spécificité inclassable.
Le futur “tu mourras” montre une fatalité pour l’automne de céder sa place: le cycle des saisons.
“tu” indique un rapport intime avec l’automne.
Le passé composé “il aura neigé” montre la finalité de sa mort, la neige pouvant être un voile, cercueil qui s’étend sur l’automne mort.
deuxième strophe:
temps: présent, passé composé
Se rapproche de la prose avec son absence de rimes: seule la disposition de la page permet de faire exister ces vers.
"éperviers": animaux liés à la saison de l’automne.
Présence de personnages légendaires au vers 10: elles incarnent alors l’amour malheureux car “elles n’ont jamais aimé".
troisième strophe:
temps: passé composé
"Les cerfs ont bramé": animaux de cette saison et le passé composé montre une action achevée ce qui ancre encore plus dans la saison de l’automne car le brame des cerfs a lieu à la fin de l’été et marque le début de l’automne. De plus, les assonances en “è” qui sont associées aux allitérations en “r” des vers 12 et 13 suggèrent la longueur de ce brame.
quatrième strophe:
temps: présent
rimes alternées, deux alexandrins qui encadrent deux octosyllabes. Ce sont deux formes traditionnelles de la poésie que le poète emploie. Fini par 6 syllabes.
Les 6 derniers vers sont découpés en trois segments et possèdent un rythme binaire 2-2 et leurs voyelles très chantantes donnent à entendre un train qui passe.
Cette harmonie imitative mime le temps qui passe au fur et à mesure du poème: passage de la vie.
“ô” exprime une exaltation de la part du poète qui amplifie la répétition de “que j’aime” au vers 14 qui résonne comme une véritable déclaration d’amour.
Le présent “j’aime” décrit les sentiments du poète, le spectacle contemplé par ce dernier lors de la poétisation.
alternance alexandrin et octosyllabes + rimes croisées donnent un effet de langueur, de mélancolie: l’automne perd peu à peu des forces.
Les six derniers vers pourraient constituer un seul alexandrins, leur rythme semble mimer le mouvement d’une feuille
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