Usine Bien blanche

1. Contexte

• L’usine BienBlanche produit des endives en difficultés financières.
• Elle a été rachetée par un groupe d'aliments surgelés (Aglagla)

     🡺 Motivé pour renforcer son implantation dans la région et pour diversifier ses activités

•  L’arrivée d’Aglagla entraine du changement pour atteindre une rentabilité sous 3 ans :

     🡺 diversification de la production à l’usine, changement de l’équipe de direction

     🡺  et mises en place de plans :

        - un plan de productivité,

        - un plan de sauvegarde de l’emploi

        - et un plan de départ volontaire dans les services administratifs

• L’orientation de l’usine vers les plats cuisinés avec l’ouverture d’un atelier dédié.

      🡺 conséquence : réduction de moitié de la taille de l’atelier Endives.

1. Problématique

Suite à une prise de parole de la CGT à l’annonce des résultats par la direction, les ouvrières de l’atelier Endives décident de faire grève. Elles occupent le bureau de Monsieur Lebleu (leur jeune manage).

Les revendications sont d’obtenir une prime de résultat de 500€ par personne et un alignement des salaires sur ceux des jeunes des plats cuisinés.

🡺 Nous comprenons que le groupe Aglagla s’est lancé dans la transformation de BienBlanche, sans se soucier de l’impact de changement sur les ouvrières expérimentées, en particulier de les faire adhérer à la nouvelle stratégie du groupe afin d’éviter cette situation de blocage

3. Analyse

Suite aux éléments ci-dessus, nous pouvons conclure que le groupe n’a pas mis en place une stratégie de gestion et accompagnement changement. Les partenaires sociaux (syndicat et Comité Social et Economique) n’ont pas été convié et consulté à la définition de la nouvelle stratégie de l’entreprise.

Les multitudes de changements comme la réduction de l’espace de travail des ouvrières, l’ouverture du nouvel atelier Plats cuisinés ont généré de la frustration, de l’incompréhension des ouvrières car elles n’ont pas été consulté par la direction du groupe. Elles ont le sentiment d’être négligées en particulier vis-à-vis aux nouveaux arrivants désignés comme des « nantis ».

Le manque d’expérience du manager (M. Lebleu) de l’atelier Endives complique et envenimes la situation. N’ayant pas l’expérience de sentir le terrain, il n’a pas pu voir certains indicateurs de refus de la nouvelle stratégie.

Nous pouvons mettre en cause également la direction, car elle n’a pas donné de réponses claires par rapport à la rumeur persistante de fermeture de l’atelier Endives, d’où la perte de confiance des ouvrières envers leur direction.

Toutes ces exaspération mènent à un blocage final lors de l’annonce des résultats de l’entreprise au CSE.

Nous pouvons constater que dans un premier temps,  la contestation de la CGT était maitrisé et dans son rôle légitime de contestation sociale. Sauf que les délégués du personnel n’arrivent plus encadrer et calmer cette contestation, elle se transforme en une grève.

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