Théorie de l’organisation
Étude de cas : Théorie de l’organisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marika20 • 13 Mars 2016 • Étude de cas • 2 527 Mots (11 Pages) • 1 777 Vues
ADM 1400[pic 1]
Théorie de l’organisation
Travail noté 2
Feuille d’identité
NOM JOLY DIMASSIMO PRÉNOM MARIKA
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NUMÉRO D´ÉTUDIANT 14319790 TRIMESTRE hiver 2015[pic 4]
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ADRESSE 616 rue Poitras L'Épiphanie
CODE POSTAL J5X4K7[pic 6]
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TÉLÉPHONE Domicile Travail
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Cellulaire 514-961-4701
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COURRIEL JOLY_DIMASSIMO.MARIKA@UNIV.TELUQ.CA
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NOM DE LA PERSONNE TUTRICE CLAUDE ROY
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DATE D’ENVOI 16 décembre 2015
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Réservé à l’usage de la personne tutrice
DATE DE RÉCEPTION DATE DE RETOUR [pic 15]
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NOTE
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Desjardins Assurances (Partie 2)
Dans cette analyse de cas, nous verrons la suite de l’étude de cas effectuée en première partie. Pour vous remettre dans le contexte, voici la description de cette organisation, écrite pour le premier travail.
Desjardins Assurances offre des produits d'assurance automobile, habitation et commerciale aux habitants de la province québécoise. Elle fait partie du Mouvement Desjardins qui est dirigé par Monique Leroux. Le Mouvement Desjardins est l'un des plus grands employeurs québécois. Il regroupe plusieurs composantes telles que la fédération des caisses Desjardins, Desjardins sécurité financière et Desjardins assurances générales. Il y a actuellement des milliers d'individus qui travaillent pour Desjardins. Desjardins Assurances distribue des produits d'assurance depuis 1944. Elle possède une grande part du marché se classant au deuxième rang des assureurs au Québec avec plus de 2 millions de polices d'assurance.
Cette coopérative fut fondée le 6 décembre 1900 par Gabriel-Alphonse Desjardins. Son plus grand souhait était de fournir à la population qui vivait dans des conditions plutôt précaires le soutien financier nécessaire pour réaliser les objectifs économiques. À l’époque, les banques ne faisaient affaire qu’avec les commerçants. Lorsqu’un individu souhaitait emprunter, c'était auprès de prêteurs usuraires qui demandaient des intérêts faramineux. Le fondateur de Desjardins siégeait à la Chambre des communes à titre de sténographe. C’est lorsqu'il entendit parler d'un cas où un individu devait débourser 3000% d'intérêt de son prêt en avril 1897 qu’il s’aperçut de la gravité de la situation.
Après de longues recherches, il mit au point un nouveau modèle de coopérative d'épargne et de crédit qui permettrait à la classe ouvrière de devenir copropriétaire d'une organisation financière. Il élabora un plan pour répondre à certains objectifs. Il souhaitait généraliser l'épargne pour parer aux effets du chômage, de la maladie et autres imprévus de la vie et constituer à même cette épargne un système de crédit populaire, accessible aux ouvriers, aux cultivateurs et à toute personne honnête et travailleuse. Il voulait également favoriser la consolidation des entreprises familiales et artisanales, enrayer les ravages de l'usure, initier les leaders de la communauté à l'organisation économique et aux affaires, améliorer les conditions matérielles des classes laborieuses et ainsi contribuer au progrès du Canada français.
Après sa fondation, voici les évènements qui ont marqué la coopérative ; le 23 janvier 1901, les activités financières des caisses Desjardins débutent. Le 27 juillet 1902, une deuxième caisse à St-Joseph-de-Lévis est fondée. En septembre 1903, on fonde une troisième caisse à Hull. En 1904, Alphonse Desjardins poursuit son œuvre en créant l'action populaire économique qui regroupait les leaders de la communauté prêts à promouvoir les caisses. En 1905, à St-Malo, la quatrième caisse pop voit le jour. En 1906, l’assemblée législative du Québec adopte la sanction de la Loi concernant les syndicats coopératifs. En 1907, c’est le lancement des caisses scolaires. En 1908, la première caisse aux États-Unis est créée ; la caisse populaire Sainte-Marie de Manchester au New Hampshire. En 1910, l'élargissement de la coopérative traverse les frontières provinciales, la première caisse populaire en Ontario, celle de Sainte-Famille d'Ottawa, fait son apparition.
En 1920, juste avant de décéder, Alphonse Desjardins soumet son projet de transformer les caisses Desjardins en fédération. La naissance de la Société d'assurances des caisses populaires qui deviendra Desjardins Assurances Générales puis Desjardins Assurance vit le jour en 1944. En 1945, on fonde la fédération des caisses populaires acadiennes. Celle de l’Ontario fut constituée un an plus tard. Puis, en 1948, Desjardins s’élargit grâce à la création de Desjardins Assurance-Vie. On ne s’arrête pas là. En effet, c’est en 1954 qu'on fonda les régimes d'assurance vie-épargne et assurance-prêt. 1962 sera marqué par, l’acquisition d’un distributeur d’assurances vie la Sauvegarde et par la fondation des caisses d'économie du Québec. En 1963, Desjardins prit possession de la Société de fiducie du Québec qui changera de nom pour devenir Fiducie Desjardins. Par la suite, on prit possession de la compagnie d'assurances générales qui se nommait à l'époque la sécurité et qui distribuait des produits d'assurances générales à des ordres professionnels. En 1967, on peut maintenant traiter les données grâce au télétraitement. En 1970, on fonde la compagnie qui sera à l'origine du Développement international Desjardins. En 1971, l'adoption à Québec d'une nouvelle loi permettra la création d’une nouvelle filiale de Desjardins ; la Société d'investissement Desjardins et l'élection à la Fédération provinciale d'un premier président à temps plein. En 1972, le service inter caisses sera maintenant possible. En 1975, on développe le ''Profin'', qui deviendra le Crédit industriel Desjardins. En 1977, Desjardins a maintenant son propre logo. En 1981, La Québec Crédit Union League et le Crédit industriel Desjardins de Location Pierre Lafleur, qui deviendra Location Desjardins, s'unit à la Fédération des caisses d'économie Desjardins du Québec. En 1986, le Mouvement Desjardins prend possession de la compagnie Brink's qui deviendra SECUR, un service de transport de valeurs. C’est en 1987 que la société d'assurance des caisses pop devient Desjardins Assurances Générales. À cette époque, le courtage était prédominant dans le marché. Desjardins innova le marché québécois en distribuant ses produits sans l’entremise de courtier. Voyant leur clientèle se réduire, les courtiers d’assurances tentèrent de mettre des bâtons dans les roues à Desjardins. Par contre, ils ne réussirent pas à entraver le développement du marché. En 1988, un an après avoir amorcé la vente de produit en direct des assurances générales, le courtage de valeurs mobilières fait son entrée. De plus, on adopta une loi sur les caisses d'épargne et de crédit, qui a permis le regroupement de filiales sous des sociétés de portefeuille. Un an plus tard, les caisses populaires de l'Ontario ainsi que celles du Manitoba se joignent au Mouvement des caisses Desjardins. La fédération des caisses populaires acadiennes suivit l'exemple et se joignit au Mouvement à leur tour, un an plus tard. En 1991, la sauvegarde et l'Assurance-vie Desjardins ont fusionné. En 1992, ce fut le commencement des activités de la Desjardins Bank. En 1994, le Mouvement a acquis la majorité des activités du Groupe La Laurentienne. En 1996, on a aboli la commission de crédit, on a lancé le site internet de Desjardins et on a mis sur place le service AccèsD. C’est trois ans plus tard que le service financier téléphonique AccèsD vit le jour. Aujourd’hui, Desjardins souhaite élargir son territoire et c’est pour cette raison que l’entreprise fera prochainement l’acquisition de StateFarm, une compagnie d’assurance américaine.
Le milieu de l’assurance générale est un milieu concurrentiel. En effet, Desjardins doit se battre contre les dizaines d’assureurs pour conserver ses clients et en acquérir de nouveaux. Les profits générés par la vente en sont donc amoindris, car pour réussir à garder un portefeuille complet de clients, les assureurs se doivent d’offrir les prix les plus compétitifs. Les profits générés par l’acquisition des primes servent à payer les frais de traitement et à rembourser ses assurés lorsqu’ils font face à un sinistre couvert par leur police d’assurance. Les compagnies ne réussissent généralement pas à faire des surplus économiques avant placement. Pour faire des profits, elles doivent investir. Desjardins est depuis plusieurs années le seul assureur qui réussit à faire des surplus économiques à même ses primes d’assurances. C’est l’assureur le plus rentable. Cette compagnie réussit cet exploit, car elle réalise une meilleure gestion de risque que ses concurrents. En effet, cet assureur est plus sélectif que bon nombre de ses rivaux lorsqu’il vient le temps de prendre de nouveaux clients. Elle évalue le risque de sinistralité des individus en se servant de l’historique de la compagnie et des statistiques élaborées par ses employés.
Pour l’élaboration de ses stratégies de développement, Desjardins Assurances mise sur la mobilisation de son personnel. Elle propose plusieurs réunions annuelles où elle invite ses employés pour les informer des performances de l'entreprise. On y fait un bilan de l’année, on y explique les objectifs de la compagnie et l'on en profite pour féliciter les employés. De plus, cette entreprise offre une gamme diversifiée d'avantages sociaux. Elle offre également des horaires flexibles. Pour l'employé, les perspectives de cheminements professionnels sont très favorables ce qui favorise la fidélisation des travailleurs. L’entreprise utilise le potentiel de ses employés au maximum, car elle propose des variantes différentes d’un même travail, élaboré en fonction des champs d’intérêt et des forces de ses employés. Par exemple, ses agents d’assurances peuvent travailler dans une équipe multifonction dans laquelle elle recevra des appels d’une clientèle diversifiée pour des modifications de contrats, des annulations et de nouvelles affaires. Ils peuvent également travailler dans une équipe ''fidélisation'' qui répondra davantage à des appels provenant d’une clientèle qui démontre le besoin de quitter Desjardins pour une autre compagnie. Si un agent préfère la vente à la fidélisation de la clientèle, il pourra travailler dans une équipe qui traite principalement les appels de futurs clients. Nombreux sont les autres postes offerts aux agents d’assurances, postes qui ont été segmentés pour satisfaire aux champs d’intérêt de ses employés et ainsi les fidéliser. En plus d’adapter le travail à ses employés, l’entreprise engage des dirigeants qui sont à l'écoute des besoins du personnel. De plus, les objectifs de travail pour ses agents d'assurance sont basés sur les résultats obtenus au cours des années précédentes à pareille date. Ils sont donc réalistes et adaptés aux tendances du marché. Elle pousse donc le personnel à se dépasser sans le décourager par des objectifs qui seraient surréalistes. De plus, pour motiver son personnel à croître leur rendement, on offre des prix divers à chaque semaine pour les gens qui préforment et l'on offre des bonus de performance trimestriels et annuels. Le milieu dans lequel évolue l’employé est donc stimulant. Ainsi, on y crée un milieu de travail dynamique. Un employé qui a de la difficulté à atteindre les objectifs qui lui sont fixés ne sera pas mis à pied. Au contraire, il sera aidé par ses pairs et son directeur. S’il n’y parvient toujours pas, si c’est possible, on lui propose un poste connexe dans lequel il pourrait se sentir plus à l’aise et parvenir à atteindre les objectifs. Il est donc plutôt rare que l’entreprise congédie un employé. Cette méthode pour procéder est plutôt rassurante pour ses travailleurs.
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