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Synthèse de Culture Générale sur le souvenir

Dissertation : Synthèse de Culture Générale sur le souvenir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Septembre 2017  •  Dissertation  •  1 703 Mots (7 Pages)  •  2 087 Vues

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Culture Générale

                                                        Synthèse

        Se souvenir est le fait de se rappeler d’un évènement passé, de quelque chose ou de quelqu’un.  Le corpus, composé de trois textes et  d’un document iconographique, parle du souvenir d’une guerre. En effet, dans ces documents, les auteurs essayent de décrire et de transmettre ce qui s’est passé lors de la seconde guerre mondiale dans les camps de concentration. Lors de cette guerre, certains évènements ont marqué plus que d’autres. Effectivement, la SHOAH a marqué les auteurs des documents qui composent ce corpus.

        Grâce à ce dernier, il est possible de se demander si le souvenir de la SHOAH est trop lourd pour être oublié.

        Dans un premier temps le devoir de mémoire sera étudié puis dans un second temps se sera l’oubli impossible qui sera approfondi.

La SHOAH est l’extermination de plus de 5 millions de Juifs par les Nazis pendant la seconde guerre mondiale. Les Juifs sont emmenés dans des camps de concentration comme celui d’AUSCHWITZ. Ces camps sont une pente glissante sur laquelle les libertés et les égalités sont bafouées.

Dans ces camps c’est l’enfer comme le font comprendre Primo LEVI, Elie WIESEL et Jean Marie LUSTIGER. En effet, ces trois auteurs ont cet horrible souvenir en tête. Tous trois ont souhaité écrire ce qu’ils ont vécu ou ont eu ouïe dire de ce qui s’est passé dans ces camps de concentration afin que leurs souvenirs soient transmis pour ne pas être oubliés.

Dans son témoignage, Primo LEVI explique qu’il existe deux types d’ex-déportés. En effet, il y a ceux qui souhaitent oublier ce qu’ils ont vécu, entendu et vu alors que d’autres souhaitent se souvenir. Selon Primo LEVI, les personnes souhaitant ne pas oublier cette période de leur vie ont des convictions religieuses, une conscience politique et morale. En effet, ces personnes ne peuvent oublier car cette période fait partie de leur vie.

Il ne faut pas croire que ces souvenirs sont joyeux loin de là. Effectivement, les souvenirs hantent les rescapés de ces camps. Eli WIESEL, décrit dans son récit « La nuit » son arrivée dans le camp d’AUSCHWITZ. En effet, cette arrivée ne peut être que marquante étant donné qu’il a pu y voir un enfer. Effectivement, il a pu y voir des fosses pleines de flemmes qui en ressortaient. Ces dernières servaient de crématorium. Des enfants et adultes ont agonisé dans cet enfer.

Sur le document iconographique, il a pu remarquer des vêtements sans corps. Ces derniers ont sûrement été quittés par leurs propriétaires peu de temps avant qu’ils ne soient jetés dans le crématorium.

Ces souvenirs ont changé la vie de ces trois auteurs. En effet, s’ils en parlent ce n’est pas par hasard. Ces souvenirs sont écrits noir sur blanc afin de transmettre au mieux mais surtout au plus proche de la réalité ce qui s’est passé dans ces camps de concentration afin que la jeunesse puisse acquérir des valeurs. C’est pour cela que, selon Primo LEVI, il faut emmener les jeunes sur un camp de concentration afin qu’ils se rendent compte par eux même de l’horreur que cela a pu être. Or, comme l’expose Jean Marie LUSTIGER, les jeunes ne sont pas intéressés par l’histoire passée mais plutôt par le présent. De plus que l’avenir devient virtuel.

Ces souvenirs sont un oubli impossible au vue de l’enfer que cela a dû être. En effet certaines personnes revenues de cet enfer ont été marquées « au fer rouge » par cette histoire. Or en parler est parfois difficile. Non pas parce que ces personnes veulent oublier pour oublier mais ces dernières souhaitent négliger cette partie de leur vie pour protéger leurs proches. En effet, Jean Marie LUSTIGER démontre que ces personnes souhaitent protéger avant tout leurs proches car ce qu’ils ont vécu est innommable.

Comme il a été énoncé précédemment, Primo LEVI distingue deux catégories différentes d’ex-déportés. Ceux qui souhaitent oublier et ceux qui souhaitent se souvenir.  Ceux qui aspirent à oublier ces évènements, n’oublient jamais réellement. En effet, ils repartent de zéro, essayent de reprendre leur vie là où elle en était restée mais ils sont poursuivis par leurs souvenirs qui viennent hanter leurs rêves et les transformer en cauchemars par la même occasion.

Tant ces souvenirs sont inoubliables, BOLTANSKI, rend hommage aux innocents qui sont morts par son exposition de vêtements sans corps apparents.  

Pour conclure, il est possible de dire que le souvenir de la SHOAH est lourd pour être oublié mais pas pour être mis de côté afin de protéger les proches des ex-déportés. Suite à cette réflexion sur la SHOAH, il est remarquable que les idéologies responsables de cette barbarie ne puissent, elles aussi, être oubliées.


MONTRON Floralyse

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Culture Générale

                                           Ecriture personnelle

L’oubli signifie, selon moi, une non conservation d’un souvenir d’un évènement, d’une personne, etc., dans notre mémoire. Se souvenir est le fait de se rappeler d’un évènement passé, de quelque chose ou de quelqu’un.  

Il est possible de se demander s’il faut oublier le passé pour se construire un avenir.

Premièrement je démontrerai qu’oublier le passé peut aider à se construire un avenir et deuxièmement que le passé aide à se construire un avenir.

Parfois, le passé est tellement dur à expliquer que l’oubli est la meilleure solution pour se sentir mieux. En effet, lorsque certaines personnes reviennent de la guerre, elles ont tellement de souvenirs monstrueux qu’il vaut mieux qu’elles les oublis. Je me souviens de mon grand-père qui se refermait comme une huitre lorsqu’on essayait de savoir ce qui s’était passé en Algérie, lors de la guerre. Malheureusement, on n’a jamais su. Lui, de son côté faisait comme s’il avait oublié pour s’assurer un avenir plus joyeux mais sûrement aussi pour protéger sa famille de l’horreur qu’il a pu vivre ou voir lors de cette guerre.

Oublier peut aussi aider à se construire un avenir car personne n’est à l’abri d’avoir un accident. Ce dernier peut avoir des conséquences désastreuses : les séquelles que la personne peut garder ; comme des conséquences irréversibles : la mort. En effet, les séquelles sont la pire des conséquences d’un accident car la victime doit apprendre à vivre avec et parfois différemment. Certes lorsque la personne meure, elle laisse sa famille en parfait désarroi mais cette dernière peut aussi se dire que leur proche décédé ne souffrira pas ou plus. J’ai le souvenir d’une vacancière de vingt ans, qui a été poussée sous un train alors qu’elle avait tout juste dix-huit ans. Suite à cet accident, elle a perdu ses deux jambes. Elle me disait que lorsqu’elle s’est réveillée elle aurait préféré être morte… Deux ans, lorsque je l’ai rencontré pour la première fois elle m’a dit « Eh oui, je n’ai plus mes jambes, mais maintenant j’en ai des nouvelles alors le passé c’est le passé, maintenant j’avance. » Suite à cette phrase j’étais restée stoïque car je la trouvais tellement forte de prendre les choses comme cela. Clairement, elle tentait d’oublier son passé pour éviter de se pourrir l’avenir qu’elle se construisait.

Oublier peut ne pas être une volonté. Effectivement, la maladie d’Alzheimer fait que les personnes qui en sont atteintes oublient petit à petit qui elles sont, et tout leur passé. Dans le film Still Alice, on voit une femme d’une cinquantaine d’années qui commence à être désorientée lorsqu’il lui faut  rentrer chez elle. Jusqu’au moment où elle ne sait plus qui elle est et qu’elle devient incontinente. Toutes ces personnes atteintes de cette maladie, parfois très jeunes (plus souvent qu’on ne le pense),  perdent leur souvenirs sans le vouloir.

Mais parfois l’oubli n’est pas la bonne solution. En effet oublier ce qui a pu se produire dans notre passé peut nous empêcher d’avancer. Effectivement, nous ne sommes pas à l’abri de vivre une barbarie injustifiée. En effet, en 2015, lors de l’attaque de Charlie Hebdo ou même des attentats de  novembre dernier plusieurs personnes sont mortes sous les balles. Les français ne se démobilisent pas, mais la peur s’installe. Cette peur sera toujours omniprésente au vue de tous ces individus qui ont perdu la vie parce qu’ils exprimaient leur liberté d’expression ou leur liberté de se divertir. La France et ses habitants ne pourront pas oublier ce qui s’est passé ces jours-là, mais apprendrons à vivre avec. Tout comme on apprend à vivre après le décès d’un proche.

Les livres d’histoire, les différents films, la presse, etc. qui retracent les évènements  permettent de savoir ce qui s’est passé  il y a plus de cent ans, d’être informés de ce qui se passe aujourd’hui ; à nous de pouvoir tirer des leçons de toutes les atrocités  qui datent des dernières guerres ou des attentats  récents et de mettre en œuvre tout ce qui est possible pour éviter de renouveler des erreurs qui font souffrir tellement d’êtres humains.

Pour conclure, je dirais qu’oublier notre passé peut nous aider comme mettre des freins à la construction de notre avenir. Personnellement, je pense que certaines choses sont à oublier ou du moins à mettre de côté afin de pouvoir avancer dans sa vie. Par contre d’autres sont à garder précieusement, à analyser pour éviter de recommencer les mêmes erreurs.

Le passé ne revient-il pas sous une autre forme dans le présent ?

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