Rapport de stage création d'un jeu vidéo

Introduction

Mon stage s'est déroulé du 11 Avril au 30 Septembre 2011 à Lexis Numérique

(Champs sur Marne). Fondé en 1990 par Eric Viennot et José Sanchis, Lexis Numérique

est à l'origine de nombreux jeux ludo-éducatifs dont « Les Aventures de l'Oncle Ernest ».

Ce studio s'est distingué en 2003 en créant la série « In Memoriam » - un concept de jeu

d'aventure à la convergence du cinéma, de l'Internet et du jeu vidéo - et le jeu d'aventure

« eXperience 112 ».

A ce jour, Lexis Numérique emploie une quarantaine de personnes réparties sur 2

studios : Champs sur Marne et Marseille.

J’ai rejoint l’équipe travaillant sur le projet «Twelve » (Working name), constituée de :

 Delphine Fenioux (maître de stage) : Directrice de production

 Eric Viennot: Directeur créatif

 Gerald Obringer: Directeur artistique

 Even Wizenberg: Game designer

 Renaud Abbadie: Game designer

 Angelique Vergara: Game designer

 Lionel Gerber: Developpeur

 Yohann : Développeur

 Mathieu Lagadec : Stagiaire game designer

L’excellente réputation de Lexis Numérique et d'Eric Viennot m’avait déterminé à

tout mettre en œuvre pour y faire mon stage de fin d’études. Après quelques échanges

mails, Eric m’a proposé de le rencontrer dans un bar parisien. Présentations faîtes, je lui ai

fait savoir que je cherchais à rejoindre son studio pour travailler sur un projet transmedia. Il

m’a alors expliqué qu’il travaillait sur «Twelve », un jeu dans la lignée d’ « In Memoriam ».

Plateforme encore peu exploitée, le transmedia offre aux game designers un espace de

création quasi vierge. Lexis Numérique semble partager cette même vision. Associé à

deux autres sociétés, le studio est actuellement en phase de production de «Twelve », un

jeu transmedia qui devrait sortir fin 2012.

Ainsi, mon stage s’est construit autour de cette problématique :

Comment penser le game design dans le cadre d'un jeu transmedia ?

Ceci m’a conduit à :

- M’imprégner d’une pré-prod débutée il y a un an et demi

- Produire des documents ayant diverses finalités

- Designer des énigmes, mini games et systèmes de jeux sur différents supports

- Réussir à avoir une vision d'ensemble de l’expérience utilisateur au centre d'un

projet de nature complexe

Mais tout d’abord, laissez-moi vous parler de mon intégration au sein du studio parisien.

Partie 1: Mon intégration chez Lexis Numérique

1.1 Mes premiers jours en tant que stagiaire

Le studio dispose de locaux à Champs sur Marne, à deux pas du campus

universitaire. Les lieux sont plutôt agréables : deux étages en open space équipés de

bureaux individuels. La répartition du personnel m’a rappelé ce que j'avais pu connaître un

an auparavant, à l’ENJMIN lors des projets M1 : par spécialité et non par projet :

A l’étage, les équipes de production (GDs, devs, graphs, producers) et au rez-de-

chaussée, l’administration, l’équipe test et l’équipe audiovisuel. Une terrasse et une salle

de repos permettent aux équipes d'y manger et partager des moments conviviaux.

Dès le premier jour, David le technicien informatique, m’a mis à disposition un poste de

travail, et m’a fait faire le tour du propriétaire : les différentes salles, les différentes équipes

évoquées ci-dessus. C’est à cette occasion que j’ai pris connaissance du fonctionnement

de Lexis Numérique :

Selon les phases des projets en cours, les employés peuvent permuter d’un projet à

l’autre. Beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs une double casquette. La plupart sont entrés

dans la boite en tant que stagiaires et sont aujourd’hui salariés en CDI.

Connaissant le monde du travail pour y avoir été salarié durant quelques années, je n’ai

pas eu de crainte ni d’ennui dans le cadre de mon intégration. Je me suis surtout efforcé

de m’imprégner des projets en cours. Le fonctionnement de l’entreprise quant à lui est

assez simple : une relation basée sur la confiance : aucun pointage, chacun adapte ses

horaires comme il le souhaite (dans la limite du raisonnable), du moment que les tâches

sont accomplies en temps et en heure. En fin de semaine chacun est tenu de remplir un

document mentionnant les tâches accomplies et le volume horaire dédié. Grâce à ce

document, les producers ont un suivi en temps réel du process qu'ils ont mis en place,

semaine après semaine.

1.2

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