Révision économie

Chapitre 1 : la pensée économique

L’activité économique constitue un objet d’étude à part entière vis-à-vis de la sociologie, de la psychologie, etc…

La science économique est une science humaine qui relève de nombreux courants de pensée.

Section 1 : introduction à la science économique

Comme toute science humaine, la science économique a pour objet l’être humain mais elle a aussi un domaine d’étude et des méthodes spécifiques.

1. L’objet de la science économique

Son objet primordial est de déterminer comment par, des choix, concilier des besoins illimités avec des biens en quantité limitée.

1. De la science de l’accumulation des richesses à la science de la rareté

Aristote, le premier, a proposé une division en trois branches de la science humaine : l’éthique (valeurs individuelles), la politique (la cité) et l’économique (acquisition des richesses au niveau de la famille). Cette approche relève initialement du constat d’un décalage entre les besoins et les quantités de biens disponibles.

1. Les besoins humains sont limités

Un besoin est un manque qui peut être satisfait par l’acquisition de biens et/ou services. Keynes distingue les besoins absolus indépendants de l’environnement (boire et manger) des besoins relatifs (situation des autres individus). Les premiers sont limités et les seconds illimités.

1. Les biens et les ressources sont limités

L’économie ne s’intéresse qu’aux biens rares et non aux biens libres tels que l’air et l’eau.

1. La rareté impose des choix

Les ressources en travail et en matières premières étant limitées, tous les besoins ne peuvent pas être satisfaits. C’est ainsi qu’il faut choisir entre les volumes de production des différents biens.

Selon Samuelson, la science économique doit répondre aux questions suivantes :

• quels biens produire ?
• en quelles quantités doivent-ils être produits ?
• comment ces biens doivent-ils être produits ?
• pour qui ces biens doivent-ils être produits ? en d’autres termes, comment répartir les richesses produites ?

Définition de Robbins : « l’économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif ». C’est la science des choix dans un cadre de rareté.

1. La méthode de la science économique

1. Hypothèses, lois et modèles en science économique

A partir de l’observation de la réalité, des hypothèses sont retenues qui permettent de construire des modèles : « ensemble d’hypothèses et de lois qui donne une représentation théorique du fonctionnement de l’économie ».

1. Economie positive et économie normative

L’économie positive explique pourquoi les choses et les comportements sont tels qu’ils sont. Alors que l’économie normative ou économie politique cherche à dire comment doivent être les choses et les comportements.

1. Microéconomie et macroéconomie

La microéconomie s’intéresse à chaque agent économique alors que la macroéconomie considère les relations entre les grandeurs globales, à l’échelle de tous les agents économiques.

Ces deux démarches ne sont pas opposées mais complémentaires bien que le lien entre les deux soit difficile (no bridge).

1. La scientificité de l’analyse

Une science se définit par un objet et par une démarche (aucun intérêt).

Section 2 : Les grands courants de la pensée économique

1. Les économistes classiques et l’émergence de la science économique

Ils sont contemporains de la révolution industrielle. Ces économistes partagent une même vision de la valeur, une étude des rapports de classe et une défense du libéralisme économique.

Les principaux auteurs en sont : Adam SMITH (1723-1790), Thomas Robert MALTHUS (1766-1834), Jean Baptiste SAY (1767-1832), David RICARDO (1772-1823), John Stuart MILL (1806-1873).

1. L’adhésion à la théorie de la valeur travail

La valeur d’usage d’un bien qui dépend du degré de satisfaction du consommateur doit être distinguée de la valeur d’échange d’un bien qui correspond à la quantité de biens que l’on peut obtenir en échange du bien produit. La valeur d’échange d’un bien est privilégiée. Elle résulte de la quantité de travail nécessaire à sa création. Donc, il est nécessaire pour produire plus de mieux produire d’où la nécessaire division du travail (cf. manufacture d’épingles). Texte page 12

1. Une analyse macroéconomique en termes de classes sociales

Les classiques proposent la division de la société en trois classes sociales : les travailleurs, les capitalistes et les terriens.

1. Des adeptes du libéralisme économique

Le libéralisme économique est favorable à l’accumulation des richesses : « laisser faire les hommes, laisser passer les marchandises ». L’Etat ne doit pas intervenir. La somme des intérêts particuliers conduit à l’intérêt général.

Selon Adam SMITH, tout individu qui poursuit son propre intérêt participe également à l’intérêt général (main invisible). Texte page 13

Ils sont partisans du libre échange qui conduit les Etats à se spécialiser dans les productions où ils sont les meilleurs.

1. L’économie chez MARX (1818-1883)

Observateur du développement du capitalisme et de ses crises, il milite pour renverser ce système au profit du communisme avec pour période transitoire le socialisme.

1. L’exploitation des prolétaires par les capitalistes

Travail mort et travail vivant : explication du schéma page 15.

La plus-value correspond à la force de travail non rémunérée.

1. La baisse tendancielle du taux de profit

Seul le travail vivant est à l’origine de la plus-value. Or, du fait de la concurrence, les capitalistes ont tendance à augmenter le capital mort. En conséquence, il y a baisse tendancielle du taux de profit. Le capitalisme contient les éléments de sa propre destruction.

1. Crises du capitalisme et passage au socialisme

Les crises du système résultent de la baisse tendancielle du taux de profit. Elles sont le résultat d’une surproduction et d’une sous-consommation. Le système capitaliste est appelé à disparaître. Nécessité de passer de la propriété privée à la propriété collective des moyens de production.

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