Qu’est-ce la philosophie ?

Dissertation de philosophie 

Par Marek Doucet

Sujet : Qu’est-ce la philosophie

Philos, dérivé du mot grec philein est l’un des trois verbes grecs possibles voulant dire aimer. Ajouter Sophos, qui à son tour, signifie savoir et sagesse et nous obtenons le mot philosophia, qui a été ensuite emprunté par le latin pour finalement devenir le sujet irrésolu que l’on connait si bien, mais si mal à la fois: la philosophie. Ainsi, l’étymologie du terme nous présente le mot comme étant l’amour de la connaissance ou bien encore l’amour de la sagesse. ‘’Dans le même mot, il y a donc à la fois l’idée de chercher à comprendre le monde qui nous entoure, à raisonner sur l’essence des choses, et l’idée de mener une vie de sagesse, devant conduire au bonheur.’’ Dans un premier temps, nous décrirons les principales composantes de la philosophie de façon très générale, puis par la suite, nous nous interrogerons sur les biens faits et les problèmes de celle-ci.

Premièrement, abordons les composantes de la philosophie. Pour bien comprendre, retournons au tout début lors de la création de cette pratique, dans la Grèce antique. Selon la définition actuelle de la philosophie, c’est durant cette période que l’on aurait retrouvé les premières traces des premiers philosophes. À cette époque, certains hommes se proclamaient sages selon l’étendue de leurs connaissances supposément supérieure à celle des autres. Ces premiers penseurs auraient été des scientifiques à la recherche de réponses voulant remettre en question la science. Ce qui démontre donc que la philosophie est avant tout une méthode de penser ainsi qu’une démarche intellectuelle. Socrate, considéré comme le fondateur de la philosophie actuelle a mis de l’avant cette façon de penser en utilisant la philosophie sur une base quotidienne, c’est-à-dire qu’il en a fait son métier. Il a démontré que l’on pouvait pousser cette pratique au-delà du domaine scientifique en créant des interrogations dans la vie de ses semblables, les poussants à créer des réflexions critiques sur le monde ainsi qu’à se poser des questions sur l’existence humaine et nos connaissances. Contrairement à la religion qui est basée sur des croyances et des dogmes incontestables, la philosophie apporta des doctrines qui priorisent la recherche sur la vérité du monde et ce qui nous entoure, ainsi que la réalité de notre existence. Socrate comprit cela et avec l’aide de plusieurs autres grands penseurs au fil des siècles comme Aristote, Descartes, Kant et Platon, fit ce qu’on connait comme étant la philosophie moderne.

Deuxièmement, continuons avec les avantages d’une pensée philosophique. Tout d’abord les biens faits de celle-ci sont largement documentés. Elle ouvrirait et encouragerait l’esprit critique dans la vie de tous les jours et par le fait même, apporterait une certaine rationalité aux personnes employant la philosophie. Selon de nombreuses études, la philosophie améliorerait les compétences de pensée et de communication ce qui ferait en sorte que comprendre des nouvelles choses, de nouvelles croyances, serait plus facile. La philosophie aurait donc ainsi un rôle important dans l’éducation. Elle aiderait à leur faire comprendre l’amour des connaissances et de l’apprentissage, tout en apportant un sens plus profond à l’éducation. Le tout combiné permettrait de rendre le processus d’apprentissage plus appréciable.

Ensuite, présentons les désavantages d’une telle pratique. Il faut d’abord comprendre que la philosophie n’est ni un but, ni une fin. Elle se définit par les questions elle-même, les courants de pensée et les concepts. L’inconvénient de telles actions est que celle-ci comment par des mots et se termine par des mots. Elle ne peut apporter de réponse unanime, ni de réponses exactes Il y a aussi le fait que la philosophie est sans cesse une voie de questionnement. Elle remet son identité elle-même en question créant ainsi un paradoxe ou rien n’est nécessairement bien ou mal, ne sachant pas le but final des actions. La philosophie crée donc une boucle où tout est remis en question au point de figer l’idée elle-même. Elle remet en question des sujets que l’on sait réellement et non juste des sujets que l’on sait.

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