Les trafics d'influence
Cours : Les trafics d'influence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar paul1994 • 18 Décembre 2018 • Cours • 9 068 Mots (37 Pages) • 1 413 Vues
INTRODUCTION
INTRODUCTION
La croissance démographique étant l’augmentation exponentielle de la population est à l’origine de réels problèmes en Afrique.
Cette population galopante a un impact négatif sur les infrastructures sanitaires, éducatives et bien d’autres. Ce qui est matérialisé par une insuffisance manifeste de ces établissements d’autant plus que les équipements de ces pays en voie de développement deviennent quasiment insuffisants. Ainsi la population augmente deux fois plus vite que les ressources disponibles. Même dans les pays développés tels que les USA où le taux de natalité est en baisse, fort est de constater que la population croit d’environ deux millions d’âmes par an.
En Afrique, surtout en Côte d’ivoire où plus de la moitié de la population a un faible revenu, le danger est plus élevé avec les problèmes de famine, d’habitat précaire et de promiscuité qui ne s’amélioreront que si l’on élabore des stratégies pour contrôler la reproduction.
Notre étude s’accumulera autour des points suivant :
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITERATURE
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
CHAPITRE IV : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS DE L’ENQUETE
CHAPITRE V : LES SUGGESTIONS
CHAPITRE I :
PROBLEMATIQUE
1.1_ENONCE DU PROBLEME
La mortalité chez les femmes en âge de procréer et la mortalité maternelle sont dues le plus souvent par le fait de méconnaissance de celle-ci en matière de planification.
En effet durant nos différents stages dans les services de l’hôpital général d’Abobo sud, notamment en salle d’accouchement et aux urgences gynécologiques, du fait de leurs méconnaissances ou de leurs connaissances plus ou moins erronées des méthodes de planification familiale, les femmes et les jeunes filles s’y retrouvent très souvent pour des accouchements d’une part trop rapprochés qui fatiguent l’utérus, ce qui ne facilite pas la rétraction utérine. Et d’autre part les avortements spontanés provoqués ou causés par les grossesses non désirées ou trop rapprochées.
Ce constat est hélas la triste réalité qui sévit dans certains hôpitaux du monde entier .Ce qui amène les organismes nationaux et internationaux à trouver des moyens nécessaires pour remédier à ce problème de santé de la reproduction.
Depuis le 24 octobre 1986, le BURKINA FASO a adopté la politique de la planification familiale pour permettre au couple et particulièrement aux femmes de maitriser non seulement leurs fécondités, mais aussi la taille de leurs familles.
En juin 1991 la politique nationale de la population (PNP) fut adoptée puis relue en 2000 prenant en compte la santé de la reproduction des jeunes.
De même la COTE D’IVOIVE n’est pas en reste de genre de programme.
Mais malgré ces actions multiformes dans le domaine de la santé reproductive de la femme dans notre pays, la mortalité reste encore élevée.
Selon les données de l’INSD, avec une disparité entre la zone rurale et la zone urbaine, la mortalité maternelle représente 16%de la mortalité chez les femmes en âge de procréer elle est de 566 décès pour 100.000 naissances, vivantes en 1991.
Cependant, l’on pourrait réduire ce problème si la population nationale des femmes était suffisamment informée sur les avantages de la planification familiale ou sur les répercussions positives que celle-ci pourrait avoir sur leur santé, leur sexualité, leur couple et leur famille.
L’on parviendrait à ce résultat si la population et principalement les femmes faisaient l’objet de la sensibilisation par les medias, les fêtes foraines ou bien d’autres moyens à travers les agents de santé qualifiés dans ce domaine.
Les femmes ainsi sensibilisées auront des connaissances et les bonnes pratiques pour leur santé en matière de reproduction.
C’est dans se soucis que nous avons entrepris cette étude sur « connaissance des femmes en âge de procréer en matière de planification familiale afin d’améliorer la qualité de vie des femmes en âge de reproduction».
Pour y parvenir nous nous sommes posé la question de recherche suivante : quelles sont les connaissances des femmes en âge de procréer en matière de planification familiale à l’hôpital général d’Abobo sud ?pour répondre à cette question, nous nous sommes fixés un but et des objectifs.
1-2_But de l’étude ou objectif général
En menant cette étude, nous avons pour objectif d’évaluer le niveau de connaissance des femmes en âge de procréer en matière de planification familiale fréquentant l’hôpital général d’Abobo sud et leur attitude face à la planification.
1-2-3 Objectifs spécifiques
1-Recenser toutes les femmes en âge de (reproduction fréquentant l’hôpital général Abobo sud tenant compte de leurs caractéristiques sociales économiques et culturelles.
2- Apprécier le niveau de connaissance des femmes en âge de reproduction en insistant sur leur attitude face à la planification familiale.
3-Identifier les difficultés liées à l’approvisionnement des moyens contraceptifs.
4- Recueillir les avis et suggestion des femmes en vue d’apporter les solutions la connaissance du planning familial.
2-JUSTIFICATION
A Abobo , milieu de notre étude il nous parait judicieux de faire des études sur le niveau de connaissance des femmes en âge de procréer en matière de planification familiale précisément à l’hôpital général d’Abobo-Sud pour diverses raisons .
2-1 Motivation et intérêt pour le sujet
La méconnaissance ou la mauvaise information des méthodes de la planification familiale par les femmes en âge de reproduction entraine des problèmes de santé publique à travers la mortalité maternelle, la mortalité des femmes en âge de procréer et surtout les grossesses non désirées qui constituent un véritable problème dans notre pays.
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