Le creusement des inégalités dans la répartition du capital
Lettre type : Le creusement des inégalités dans la répartition du capital. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Network-1005 • 13 Novembre 2019 • Lettre type • 1 561 Mots (7 Pages) • 493 Vues
Dissertation :Le creusement des inégalités dans la répartition du capital
a) A l’échelle mondiale
La mondialisation à l’avantage de progressivement permettre à tous les pays de se développer . c’est une manière de voir les choses mais n’y a t-il pas des aspects plus problématiques , y a t-il réellement de l’enrichissement pour tous au même rythme ?
Grace au données sur les inégalités des 30 dernières années de Thomas Picketty et Lucas Chancel , nous constatons que la tendance des dernières années à pris des proportions néfastes . Ce qui différencie leur étude des données des organisations nationales c’est le fait qu’ils se sont intéresses aux riches aussi , comparés au données internationales qui ne s’intéressent qu’aux pauvres . Leur étude met en lumière une limite extrêmement inégalitaire de la mondialisation qui touche le plus grand nombre , depuis la libéralisation des marchés .
La fiscalité désigne les pratiques utilisés par un état ou une collectivité pour percevoir des prélèvement obligatoires . Elle joue un rôle déterminant l’économie d’un état . Mais ces trente dernières années la progressivité de la fiscalité s’est fortement réduite . l’impôt qui sert à redistribuer les richesses pour combler les inégalités est divisé entre un impôt « flatte » ou tous le monde y contribue ( la TVA ) et un impôt progressif (impôt sur le revenu ) qui augmente au fur et à mesure de la richesse. Ce même impôt progressif est de plus en plus réduit aujourd’hui par les chefs d’états qui respectent de plus en plus la théorie d’Adam Smith . Cependant le fait de supprimer cet impôt progressif et donc attendre le ruissellement creuse de plus en plus les inégalités entre riches et pauvres : les riches s’enrichissent pendant que les pauvres s’appauvrissent . La théorie du ruissellement énonce l’idée selon laquelle la richesse ne s’éternise pas au sommet mais finit par être redistribuée à l’ensemble d’une société . Elle justifie les réductions d’impôts accordée aux plus riches (ex:impôt progressif ) puisque leur richesse rejaillira tôt ou tard vers les moins bien lotis . Cependant le sociologue britannique Zygmunt Bauman prinicipalement connu pour ses travaux sur la « vie liquide » et la mondialisation , démontre dans son dernier livre sur la théorie du ruissellement que les richesses ne sont pas automatiquement redistribuées . Malgrès cette impasse de la théorie libérale , le ruissellement se structure de plus en plus protégé par ses promoteurs qui estiment que seule une pleine et entière dérégulation permettra a la redistribution aux plus pauvres .
La croissance est le but de la mondialisation , cependant le creusement des inégalités entrave la croissance. Les précédentes études du FMI (Fonds Monétaire International ) , notamment celles réalisées par Jonathan Ostry économiste international actuellement directeur adjoint du département de la recherche du Fonds Monétaire international , Andrew Berg et Sharalambos Tsangarides en 2014 ont constaté que les inégalités de revenus mesurées à travers le coefficient Gini tendent à déteriorer la croissance et à la rendre moins soutenable . C’est à dire que les riches accumulent des richesses qui stagnent au sommet au lieu d’etre redistribués aux plus pauvres et donc suivre le ruissellement .
L'indice (ou coefficient) de Gini est un indicateur synthétique d'inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de vie...). Il varie entre 0 et 1. Il est égal à 0 dans une situation d'égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie... seraient égaux. A l'autre extrême, il est égal à 1 dans une situation la plus inégalitaire possible, celle où tous les salaires (les revenus, les niveaux de vie...) sauf un seraient nuls. Entre 0 et 1, l'inégalité est d'autant plus forte que l'indice de Gini est élevé. Cependant ,Une baisse de l'indice de Gini observée entre deux dates indique une diminution globale des inégalités. A l 'inverse, une élévation de l'indice reflète une augmentation globale des inégalités.
Era Dabla-Norris chef de divison au département des affaires fiscales du FMI confirme l’un des résultats d’Ostry : une hausse du coefficient de Gini est associée à une moindre croissance de la production à moyen terme. Ils constatent en outre que l’accroissement de la part du revenu allant aux pauvres et aux classes moyennes contribue à stimuler la croissance économique, tandis que l’accroissement de la part du revenu rémunérant les 20 % les plus aisés se traduit par une plus faible croissance économique à moyen terme. Si la part du revenu rémunérant les 20 % les plus aisés augmente
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