L'amour de la guerre
Analyse sectorielle : L'amour de la guerre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elitoooo • 11 Janvier 2018 • Analyse sectorielle • 354 Mots (2 Pages) • 581 Vues
Des le début de son discours, Jospin qualifie les actes du 16 et 17 juillet 1942 d'infamie. Infamie par le souhait de collaboration de Vichy avant même que les nazie l'exige. Par ailleurs Jospin nous dit que la rafle du Vel d'Hiv fut « décidée, planifiée, réalisée » en effet sous vichy un commissariat aux questions juives fût mis en place. Dés le début de sa collaboration, le régime de Vichy décida de recensé tout les juifs sur le territoire permettant ainsi de faciliter les rafles. Ces fait sont connus grâce aux travaux d'historiens tels que Joseph Billig permit par l'accès aux archives. Dans la suite de son discours, Lionel Jospin évoque « ce qui, hier, n'a pas été fait » , par ces mot le premier ministre fait reference a l'epuration légale et rapide d'après guerre ainsi qu'aux lois d'amnistie de 1953 qui permit a des hauts fonctionnaires responsables de Vichy de n'avoir jamais été inquiétés ou relaxés très rapidement. « ce qui, hier, n'a pas été fait » doit selon Jospin être fait sans plus attendre... cela nous montre bien une volonté des gouvernements jusqu'ici de freiner le processus de reconnaissance des mémoires. Le procès de Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de bordeaux est pour Jospin un « temps de mémoire » par le fait que ce procès soit le premier procès d'un haut fonctionnaire de l'Etat francais dans la déportation des juifs de France. Jospin évoque ensuite : « les assassins de la mémoire », il fait ici référence aux négationnistes qui nient l'existence du génocide depuis les années 1970. Les historiens et leurs travaillent de recherche permettent de mettre en défauts ces détracteurs de la shoah. En 1990 seront votés les lois Gayssot interdisant la propagation des thèses négationnistes, Pour pallier aux soucis de vérité le premier ministre annonce dans la suite de son discours la reforme de la loi sur les archives de 1979 permettant ainsi aux historiens de les consulter avant le délai habituel de 50 ans.L'Histoire ne peut se limiter aux témoignages. Les historiens ont besoin de les confronter à des documents objectifs, aux preuves administratives de la responsabilité de Vichy.
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