Economie et droit

DEVOIR ECONOMIE ET DROIT :

Première partie économie :

Question I :

Nous pouvons constater que le marché du cacao est en perpétuelle augmentation, dû à l’accroissement de la population, également les pays émergents tels que le Japon, la Chine et l’Inde qui ne consommaient pas cette matière première il y a quelques années. Néanmoins, le cacaoyer peut se cultiver seulement dans les pays d’Afrique et sa culture demande 8 ans, de plus depuis 10 ans la demande de cacao a augmentée de 9% en 2011, seulement les producteurs pensent qu’ils ne pourront pas satisfaire les demandes. De plus, nous constatons que les producteurs ont une moyenne d’âge de 50 ans, et que, les jeunes générations ne sont pas sensibles à cette production, ces conséquences ont un impact direct sur les prix du cacao.

Toutefois, si la demande continue d’augmenter autant, et que l’offre baisse, le prix du chocolat risque d’être très élevé au point que la majorité des consommateurs ne pourront plus s’en offrir, ce qui pourrait rendre le cacao : un produit de luxe. Cependant, une augmentation significative des prix permettrait aux producteurs de perdurer leurs productions en protégeant leurs plantations et en utilisant du fertilisant, qui restent pour le moment inaccessible en termes de prix.

Question II :

Le Cameroun est un acteur majeur au sein du marché du cacao. Néanmoins, les petits producteurs du Cameroun n’ont rarement accès aux nouvelles technologies au niveau technologies de l’information ainsi que la communication qui sous-entend également internet. De ce fait, les exportateurs profitent de cette situation et n’achètent pas aux prix équitables. C’est pour cette raison qu’il existe des disparités concernant la rémunération des producteurs au sein même pays.

Les moyens mis en œuvre pour améliorer le fonctionnement du marché ont été de mettre à dispositions un accès direct à internet, ou par radio diffusion. Ainsi ils sont informés deux fois par jour sur les nouvelles du marché. Cela permet aux producteurs des zones éloignés du Cameroun de rester constamment informés du marché.

Question III :

Une externalité négative se définit comme l’impact négatif d’une activité qui porte sur des agents externes d’un fait déclencheur et n’est pas automatiquement volontaire, ni pris en compte. Nous trouvons souvent dans l’agriculture des externalités négative ou positive.

Nous savons que les producteurs de cacao sont amenés à vendre leurs produits à des prix non équitables dû au manque d’informations concernant les prix pratiqués sur le marché de celui-ci. De ce fait, certains pratiquent la déforestation afin d’acquérir d’avantage de bénéfices. Cette déforestation est en lien direct avec le réchauffement climatique qui représente 2% chaque année, ce qui génère une réduction dans la production de cacaoyers.

Néanmoins, pour lutter contre cette déforestation, certains pays tel que le Cameroun ont décidés de contrôler leur gestion des ressources, une gestion qui passe par un partenariat public/privé, un recensement des producteurs ainsi qu’une gestion de l’organisation de la profession de producteur du cacao.

Par ailleurs, dans tous les marchés, les Etats veillent à ce qu’il y ait une concurrence idéale, à savoir une homogénéité des produits. L’union Européenne a renforcé les normes sur le cacao avec des labels ce qui assure un niveau sanitaire des produits. Il faut savoir que le cacao contient des métaux lourds du fait des sols d’origine volcanique. Ainsi les pays d’Afrique sont motivés pour accentuer la qualité de cacao vont prendre le devant en faisant des prix bas.

De plus, pour éviter le problème de déforestation mais aussi pour que l’offre suive la demande, ils ont décidé de préserver les forêts, d’instaurer des programmes, et de développer leurs économies.

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