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Descriptif Bac L

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Par   •  1 Mai 2013  •  1 324 Mots (6 Pages)  •  1 585 Vues

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Objets d’étude : vers un espace culturel européen, Renaissance et Humanisme

+ La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVI° à nos jours

Problématique : comment la culture humanise-t-elle l’Homme ?

Axes d’étude :

* La culture, une valeur humaniste

* Les modèles de l’Humanisme

* Les idéaux de l’Humanisme

Groupement de textes

1. le prologue de Gargantua (de « Mais il ne faut pas » jusque « la gestion des affaires »)

2. l’éducation de Gargantua (extrait du chapitre XXI, de « Gargantua se réveillait »  jusque « au moment opportun »)

3. l’abbaye de Thélème ou l’utopie rabelaisienne (extrait du chapitre LV, de «Toute leur vie était ordonnée »  jusque « au premier jour de leurs noces »)

4. Montaigne, Essais, II, 10, 10

5. Du Bellay, Les Regrets, « Je me ferai savant »

Lectures et documents complémentaires :

* Corpus n°1 : l’Homme, un objet de questionnements

- Leonard de Vinci, L’Homme de Vitruves

- Paul Gauguin, D’Où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?

- Platon, La République, X (manuel p. 157-158)

* Corpus n°2 : un élan européen

- S. Zweig, Grandeur et décadence d’une idée

- la représentation d’un humaniste, Albrecht Dürer, Portrait d’Erasme

- Erasme, L’Institution du Prince chrétien

*Corpus n°3 : quelle langue pour l’Humanisme, quelle langue pour les humanistes ?

- Rabelais, Gargantua, chapitres 5 et 39

- Du Bellay, Défense et illustration de la langue française

Lectures cursives :

- Rabelais, Gargantua

- Montaigne, Essais, II, 10

* Corpus n°1 : l’Homme, un objet de questionnements

Leonard de Vinci, L’Homme de Vitruves

Gauguin, D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? (1897)

* Corpus n°2 : un élan européen

Document 1 : Erasme, précepteur des princes.

Le tyran administre son Etat par la violence, par la ruse et par les moyens les plus perfides : il n’a en vue que son intérêt particulier. Le vrai roi s’inspire de la sagesse, de la raison, de la bienfaisance, il ne pense qu’au bien de l’Etat. (…) Un bon prince n’accepte jamais aucune guerre, excepté quand, après avoir tout tenté, il ne peut l’éviter par aucun moyen. (…) Que le prince vraiment chrétien réfléchisse à la différence entre l’homme, né pour la paix et l’amour, et les bêtes sauvages, nées pour la rapine et la guerre… Quel nom faut-il donner à l’acte de chrétiens qui se déchirent entre eux, alors que tant de liens les unissent, qui font durer le massacre pendant des années, pour une animosité personnelle, pour une sotte ambition de jeune gens ? Toute la philosophie du Christ la condamne.

Erasme, Institution du Prince chrétien, 1516.

Albrecht Dürer, Portrait d’Erasme (document 2)

Document 3 : Zweig, Grandeur et décadence d’une idée

Le règne d’Erasme, dont l’autorité s’étendait en cette heure mémorable, sur tous les pays, peuples et langues d’Europe, fut un règne plein de douceur. Ayant triomphé sans recours à la force, par la seule puissance d’attraction et de persuasion de son action spirituelle, l’Humanisme abhorre la violence. C’est parce qu’il a été élu per acclamationem qu’Erasme n’exerce aucune dictature. La bonne volonté et la liberté de conscience sont les lois constitutives de son invisible empire. Contrairement aux pratiques des princes et des religions, la règle érasmienne se refuse à assujettir les hommes à un idéal humaniste en recourant à l’intolérance [...]. L’Humanisme ne connaît pas d’ennemis et ne veut pas d’esclaves. [...] Tout homme qui aspire à la culture et à la civilisation peut devenir humaniste : tout individu, quelle que soit sa profession,

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