Culture generale et expression
Dissertation : Culture generale et expression. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NESSFLORIANA • 7 Mars 2016 • Dissertation • 1 474 Mots (6 Pages) • 876 Vues
DEVOIR 2 :CULTURE GENERALE ET EXPRESSION
9725000723
Première partie : Synthèse des documents
Le cadeau est un rituel vieux comme l'humanité, malheureusement il est en voie de disparition aujourd'hui, les manières d'offrir ont évoluer avec l'humanité même.
Pierre-Marie Martin, explore les valeurs traditionnelles du cadeau dans un article publié en 2001 par la revue « Kafkaïens Magazine » , l'auteur évoque le plaisir qu'atteignent les personnes a offrir un cadeau en partagent leur générosité, plaisir hélas dissuadé par la société de consommation.
Le plaisir d'offrir n'est pas toujours partagé par le destinataire, c'est ce que nous montre l'extrait du roman La Place d'Annie Ernaux. Un geste de partage dans le seul but de satisfaire sa propre personne est illustré par la bande dessinée de Peyo, où le destinataire est contrarié par le cadeau qu'il reçoit. Dans ce cas, aucune partage n'a lieu. Finalement, un article en ligne en 2002, transféré par le site « Le libertaire » évoque la nouvel mode d'échange entre les entreprises et ses clients, échange qui a lieu dans un but d’intérêt marchand.
Comment le cadeau réussit t-il a maintenir des liens entre individus, est-ce toujours le but ?
Dans un premier lieu nous traiterons les rituels du cadeau, ensuite nous constaterons que la société marchande a altérée ce rituel d'échange.
Peu importe la valeur de l'objet et son prix, l'émotion et le geste sont bien plus sacrées lors de l'échange d'un cadeau ( l'exemple de la bague de fiançailles illustre bien ce fait ).
Depuis toujours, les cadeaux ont étaient un rituel. Le cadeau est d'abord la marque de l'attachement, offrir un cadeau marque un lien affectif que l'on a. C'est une initiative prise au sein de la famille , comme le montre l’extrait du roman d'Ernaux , où l'échange a lieu entre un père et sa fille, ces derniers constatent que les temps ont changés et que leurs goûts ne sont plus communs. Martin reste lui aussi sur la même idée, des échanges au sein de la famille ont lieu, ces échanges rappellent de bon vieux souvenirs entre un enfant devenu adulte et ses parents. L'échange peut aussi se faire entre amants. Il ne s'arrête pas là, il peut être aussi entre amis et voisin, cette idée est illustré dans la bande dessinée de Peyo où l'un de ses personnages prépare soigneusement un cadeau pour autrui.
La pratique du cadeau est devenue si importante, selon « Le libertaire », beaucoup de domaines se sont mis à la recherche de nouveaux idées. C'est un véritable rituel. Rendre visite à quelqu'un accompagné d'un cadeau, reflète la tradition du cadeau, ici la visite des enfants à leur parents, ainsi que les Schtroumpfs illustrent cela .
Un objet offert, est un objet acheté, lorsque l'on souhaite faire plaisir à quelqu'un on commence par acheter , donc dépenser de l'argent. Selon Martin un cadeau a toujours une valeur marchande, mais ce n'est pas cela le plus important , ce qui compte le plus c'est le geste et le partage .
« Le Libertaire » explique que certains cadeaux entre deux personnes sont comme un «contrat», Annie Ernaux, explique le comportement d'un père qui reçoit sa fille en visite accompagnée d'un cadeau, le père ressent le besoin de faire un geste pour sa fille en accomplissant un contre-don pour son gendre, un bouteille de cognac .
« Le Libertaire » explique que les entreprises d'aujourd'hui mettent l'accent en envoyant des ANNOCESsur la notion de dettes qui poussera ses clients a acheter d'avantages .
Selon Martin, un cadeau réussit demande des efforts de la part de la personne qui souhaite offrir envers son destinataire. Partager sa générosité, son envie de faire plaisir c'est préparer un beau cadeau en apportant du soin à son emballage jusqu'au moindre détails. Un cadeau réussit est lorsque les deux intervenants ressentent du plaisir .
Prendre donc l'initiative de faire plaisir à quelqu'un c'est imaginer un endroit, faire les geste qu'il faut, et surtout ne pas oublier le mot « surprise » tout est là, c'est une image rituelle qui est illustrée pas Peyo avec ses Schtroumpfs dans sa bande dessinée. Tout est là, un ami qui se déplace en personne avec un cadeau tellement bien préparé , jusqu'au moindre détails. Un tel effet de surprise manque dans l'extrait du roman d'Ernaux, où un père et une fille ne sont pas totalement comblé par leurs cadeaux.
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