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Cned bts ci culture générale devoir 2

Dissertation : Cned bts ci culture générale devoir 2. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2017  •  Dissertation  •  1 279 Mots (6 Pages)  •  1 634 Vues

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1.1

Le premier document est un article informatif de Benoît Hopquin, paru le 13 octobre 2006 dans le quotidien ‘Le Monde’. Le titre de l’article est ‘Le havre de l’école du Hogar’.  

L’auteur nous fait découvrir le problème des clandestins mineurs à travers l’histoire de 3 adolescents sénégalais qui ont été envoyés par leurs familles aux îles de Canaries.  Il y a Pape Omar, 13 ans qui voulait devenir footballeur, mais a dû abandonner son rêve quand son père lui a demandé de partir aux iles Canaries pour y travailler et aider sa famille. Puis il y a Massek, 14 ans qui a été retiré de l’école par sa mère et ‘jeté’ dans une pirogue.  Le dernier est Modou, à 17 ans ce garçon, traumatisé par les périples de sa traversée, ne croit qu’en Dieu.

Les trois adolescents ont été hébergés à l’école du Hogar, à l’Esperanza. Cette ancienne maison de redressement pour jeunes délinquants des îles Canaries a été transformée par une association en un lieu d’accueil pour les clandestins mineurs.

L’auteur explique que selon la loi espagnole les mineurs ne peuvent pas être expulsés et plusieurs parents en profitent en espérant que leurs enfants vont trouver du travail et les aider financièrement. Le problème est que ces parents ne savent pas qu’en Espagne les enfants ne peuvent pas travailler avant leur majorité. Les enfants se retrouvent ainsi seuls, sans moyens dans un pays étranger. Les autorités de l’archipel tachent de faire face à ce problème mais les moyens manquent.

Il y a plusieurs idées principales dans le texte.

L’auteur commence par décrire trois garçons qui ont dû chacun abandonner leurs rêves et en quelque sorte leur enfance en venant tous seuls aux îles de Canaries. On peut parler d’un passage précoce et même cruel de l’enfance à l’âge adulte. Pape Omar à 13 ans a abandonné son rêve de devenir footballeur, Massek a été retiré de l’école à 14 ans pour trouver du travail.

L’article est accompagné d’une carte qui montre la distance qui sépare le Sénégal et les Iles de Canaries. Cette carte aide à mieux se rendre compte des dangers qui ont dû encourir ces garçons et des centaines d’autres enfants pour arriver à la destination. L’auteur parle de la souffrance pendant ce long voyage, souvent les vivres manquent et les enfants restent sans manger ni boire pendant des jours. Modou est tombé malade après avoir bu de l’eau de mer et s’estime heureux d’être resté en vie.

Et puis on peut parler des familles qui exploitent leurs enfants en les retirant des écoles et en les envoyant tous seuls à 600 km dans un pays étranger pour trouver du travail. Une fois arrivés ces enfants vivent un enfer car d’un côté leurs familles leur demandent de l’argent et de l’autre l’état espagnole leur interdit de travailler avant leur majorité.

Mais malgré cette pression et le traumatisme de la traversée ces petits gardent le sourire et l’espoir ce qu’on peut voir dans le témoignage de l’éducatrice du centre Begonia Fleitas.

A la fin de l’article l’auteur évoque encore une fois le problème de surpopulation du centre et les moyens qui manquent aux autorités locaux pour faire face à l’afflux des migrants qui ne s’arrête pas.

1 .2

Le deuxième document est une photo d’une fresque réalisée à partir de plusieurs dessins d’enfants. Cette photo a été prise au CAP en 1998 par Elisabeth Deliry Antheaume. La fresque a un caractère explicatif et argumentatif car les auteurs expriment ce qu’ils entendent par les droits des enfants.

La photo et visuellement divisée en deux parties par une sorte de palmier multi couleur.

 Sur la partie droite on voit un grand soleil – symbole de l’espoir et de la joie de vivre. Juste en dessous il y a une inscription ‘dites non au viol des enfants’. Puis il y a deux figures qui sourient. Les couleurs sont vives et joyeuses. On peut également distinguer un visage derrière les barreaux et l’inscription qui demande de ne pas laisser emprisonner les enfants. Cette partie de la fresque surprend par son contraste entre les symboles de la joie (soleil, fleur) des couleurs vives et les inscriptions qui se portent sur des sujets graves.

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