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COMPTE RENDU NOBODY

Rapport de stage : COMPTE RENDU NOBODY. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2017  •  Rapport de stage  •  1 832 Mots (8 Pages)  •  788 Vues

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COMPTE RENDU

NOBODY 

-mister nobody-

NOBODY est une pièce basé sur la performance filmique, étant une forme de théâtre ‘’performatice’’ et ‘’cinématographique’’ ; elle est montée et réalisée en direct, idem pour le son. Cette pièce comporte une charte de sept points expliquant alors les différentes règles que cette représentation possède.

Cette performance filmique nous vient tout droit du collectif MxM qui a joué avec le collectif La Carte Blanche regroupant alors quinze comédiens ( caméra-men comprit ) sur scène.

Cette pièce nous raconte l’histoire de Jean Personne, un agent en consulting qui nous plonge dans le monde de son entreprise et dans celui de son esprit. Face à ses collègues, eux aussi exténués par leur travail, nous ferons face aux divers caractéristiques et péripéties auxquels cet adulte stressé fait face durant sa vie professionnel, mais aussi durant sa vie personnelle.

Nous seront alors plongé au milieu de sa boîte, rampant avec lui pour finalement le voir se faire virer à lui et à plusieurs de ses collègues.

Cette pièce possède  personnages principales, dont Jean Personne, Camille ( la directrice ), Pascal (la nouvelle recrue ), Tom ( portant une chemise bleu et finissant licencié et à la recherche  de contact humain ), Quentin ( portant des lunettes ), Vincent ( identifié par sa barbe ), Laura ( la graphiste du groupe ), Morgane ( le co-directeur ), la DRH de l’entreprise plus les deux camera-men ainsi que Joy ( la femme de Jean )

[ scènographie ]

Mon plan prendra deux axes complémentaire mais bien distinct, répondant à la problématique suivante : En quoi cette performance filmique représente la pression de la vie active (entreprise)?  

I ) Des employés étouffés

(cf scéno) En plus d’être un endroit relativement clos, l’open space dans lequel nos personnages se retrouvent être enfermés donne une sensation d’étouffement à la scène, effet produit par les vitres longeant la scène.

Souvent lieu d’amas et de dispute, cette zone de travaille normalement optimisée pour créer une bonne atmosphère au seins d’un groupe d’employés relate ici plutôt d’une séquestration (ressentis personnel). Nous nous trouvons face à un univers froid, éclairés par des lumières artificielles voulant donner l’effet pour lequel elles sont là ; à savoir rester dans le froid et donner cette impression de salle de travail constamment éclairée, faisant voir qu’elle est active.

La salle immaculée de blanc ne rajoute qu’une dimension étriquée malgré le fait que le blanc soit connu pour sa capacité à agrandir l’espace, ici, les nombreuses prises de têtes à répétitions, les jugements des collègues les uns envers les autres ainsi que le déclanchement de l’apparition de sa feuille d’évaluation, compresse l’endroit et dénigre de sa fonction primaire. Cet élément perturbateur viendra se rajouter à l’ambiance déjà pesante et lourde que nous offre l’espace de travail dans lequel nous sommes. Nous ferons face alors à des regards indiscrets, jetés au dessus des bureaux ainsi que la recherche perpétuel de réponse, de plus, les plans filmés de près et dit en « traveling » donc suivant les comédiens/acteurs nous pousses à decouvrir et redecouvrir la scène et nous plonge plus facilement dans cet espace qui n’est pas si optimisé que cela .

Nous comprenons alors indirectement, tout au long de la représentation, que dans l’entreprise règne un esprit d’équipe très peu présent, ainsi qu’un jeu enfantin, où celui qui tente de réussir se fait mettre des bâtons dans les roues pour être le meilleur.

Ceci est surtout visible lorsque Jean décide de viré l’un de ses collègues Tom ; cet esprit néfaste renvoi justement à cette idée que mentalement et physiquement les personnages sont étouffés par eux mêmes et leur travail. Aussi l’absence de la notion de temps très présente dans la pièce donne un point de plus qui montre que les employés sont étouffés par leurs propres jobs.

 

II ) Une réécriture des codes relationnels  

L’absence de relations humaines est facilement repérable dans cette performance filmique.

Une absence ? Peu être pas, puisque nous avons vu à plusieurs reprises des contactes humains sur scène, seulement d’après mon observation, ce que nous avons l’habitude d’appeler des « codes de conduite » que nous devons presque obligatoirement adopter lors de nous incursion dans une vie active, n’ont rien de professionnel.

Ces codes ont été pour moi retranscrit et « cassés » ; puisque tout premièrement, chaque collègues semble entretenir une relation « amicale » qui ne se vaut pas l’être vraiment. Cela est visible avec Pascal ( l a nouvelle recrue ) qui tente de tout faire pour s’intégrés et qui semble être très professionnel ; comme venir d’un autre monde comparé aux autres ; et qui finit lui aussi par rompre ce code, et qui finit par dégrader son image notamment lors de la fête qui a suivit la représentation du roi lion et avant lorsqu’il refuse de parler à Tom, où encore lorsqu’il passe avec une tête de cheval dans le couloir. Passage que je croyais injustifiable mais qui finalement me laisse sous entendre a débauche et le laisser aller dû à l’emprisonnement et au changement d’attitude auquel il fait face.

Cette entreprise [fictive] en consulting possède sa propre manière de fonctionner : puisque dès le début, on y voit clairement un genre d’entreprise qui « se l’a joue » à l’américaine ou à l’anglo-saxonne. Beaucoup de mot anglais son utilisés comme « Thank’s » ou « See you » ; ce vocabulaire donne un côté de laissé allé aux employés lorsqu’ils l’emplois ( ce qui donne cette sensation de liberté, mais dont en fin de compte l’on se rend bien compte qu’ils en sont privés : cf première partie ).

Cette manière de parler va de paire avec l’open-space crée, ainsi que le consulting dont l’entreprise en fait l’activité.

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