Analyse bibliographique
Cours : Analyse bibliographique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dany Vibert • 15 Décembre 2017 • Cours • 918 Mots (4 Pages) • 890 Vues
- INTRODUCTION
- DÉVELOPPEMENT
- Rapport sur l’état et les besoins de l’éducation 2014-2016 Par Hélène Gaudreau
- RÉSULTATS DE LA PISA
Les données de la recherche du Programme International pour le suivi des acquis des élèves (PISA) indique que la province de Québec est devancée par le reste du Canada quant à l’écart de performance des élèves des écoles défavorisés et favorisés.
Ce programme international évalue l’équité en éducation comme étant l’autonomie de la performance des élèves et des établissements par rapport aux difficultés ou aux avantages du milieu socioéconomique. Ainsi, le Québec présente une plus forte variation de ces variables ce qui témoigne d’une présence d’inégalité plus importante dans le système scolaire québécois.
- STRATIFICATION DE L’OFFRE
L’accroissement de la création de nouveaux programmes particuliers et d’établissement pendant l’école obligatoire contribue à une sorte d’inégalité. Des programmes comme les écoles privées, les écoles alternatives, les écoles internationales, les programmes enrichis, les programmes sport-études et les concentrations imposent une sélection à partir du rendement scolaire, du comportement et des coûts associés. Par le biais de cette sélection, on remarque que les élèves les plus défavorisés et qui ont le plus besoin de cette aide seront discriminés puisqu’ils ne remplissent certainement pas les critères. D’ailleurs, ces-derniers surchargent les bancs des classe ordinaires publiques.
Aujourd’hui, la littératie, la numératie et les compétences sont primordiaux pour exercer ses droits de citoyens. C’est donc un élément crucial dans le curricula de l’école moderne. Pourtant, Gaudreau note une faible promotion de ses compétences auprès de la clientèle défavorisée. En raison de cette insuffisance, les familles défavorisées semblent moins habiles dans leur exercice de citoyenneté.
Pour terminer, les différents programmes sélectifs ne font qu’accentuer les inégalités sociales dans le système scolaire.
- ÉGALITÉ DES CHANCES
Le rapport révèle que la clientèle des écoles publiques ordinaires détient 13% à 20% moins de chances d’accès à l’université. Non seulement 90,3% des établissements sont considérés comme favorisés, mais encore 16% des écoles publiques offrent des programmes particuliers. Par surcroît, 93% de la clientèle des écoles privées regroupe la classe favorisée et la classe moyenne. Grâce au financement partiel du gouvernement aux établissements privées, la classe moyenne a accès à ce service. Certes, encore moins de personne de la classe modeste. Ainsi, une disproportion se crée entre le réseau privé (et les programmes particuliers ou enrichis de l’école publique) et les programmes ordinaires de l’école publique. Déjà, une différence est marquée selon la condition socioéconomique de l’école : cette-dernière discrimine la catégorie d’étudiant qui ont ni les moyens ni les capacités de suivre leurs études dans les écoles offrant des programmes particuliers. Compte tenu de ce qui précède, une école à deux vitesses nuit à la notion d’égalité au Québec.
D’un autre côté, les autres provinces du Québec ne propose pas le financement du privé : ce qui amène la majorité des étudiants de classe moyenne à s’inscrirent dans les établissements publics.
- Les Politiques Québécoises d’intervention en milieux scolaires défavorisés
Dans ce texte, Marc-André Deniger propose une analyse historique de la progression des politiques et des lois visant les milieux défavorisés au cours des cinquante dernières années. Il remarque deux tensions historiques entre l’école et les milieux défavorisés.
2.2.1 « Idéologie de la déficience » en opposition avec « la guerre à la pauvreté »
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