Introduction science politique L1

Science politique

Intro : démarches, difficultés afin d’analyser la politique. Savoir faire pour surmonter ces obstacles.

I. Obstacles à l’analyse politique.

Les enseignants chercheurs disposent d’une socialisation politique. Possédant une certaine familiarité (proximité) avec des institutions (assemblée, présidence) des actes (voter, manifester). Toute une série d’objet qui ont un sens pour cette personne.

Connaissance importante de cette politique. Cette familiarité est une force mais aussi une faiblesse.

1. A. Catégories de la vie politique et catégories de l’analyse politique

Théorie de la démocratie, postule plusieurs choses comme le fait que les citoyens s’intéressent à cette politique, qu’ils s’intéressent aux programmes, idéologies…

Cette théorie affirme que lors du vote, un choix est clairement exprimé.

En France, Daniel Gaxie un chercheur, au milieu des années 70 a écrit un ouvrage « sens caché ». Dans ce livre l’auteur a refusé cette théorie. Il demande de s’interroger sur la politisation des votants. Politisation assez facile à décrypter, et pour ce faire il s’est orienté sur deux directions : premièrement, hypothèses d’appartenance à une institution politique pouvait constituer une mesure de politisation (appartenance/exercice au sein du parti).

Deuxièmement, optique qui vise à cerner cette politisation à la participation à des activités politiquement orientés, plus ponctuelle (manifester, voter, réponse à un sondage politique).

Dans ces deux cas, la participation politique est quelque chose d’assez faible.

Plus flagrant sur la première hypothèse, à partir d’enquête et de bases de données Gaxie a pu montrer que dans nos sociétés Occidentales, 2 à 5 % des individus sont membres de partis politiques. Deuxième hypothèse, la familiarité, essai de raccrocher ses réponses à du social (opinions, marques) mais aussi d’autres particularité (sexe, travail). Les réponses obtenus ne correspondaient pas vraiment avec la théorie. Intérêt pour la politique extrêmement variable.

B. Analyse juridique et des institutions politiques

Réfléchir avec un regard d’enseignants chercheurs n’est pas exactement la même chose que celui d’autres professionnels.

Avant 62, le président est élu par les grands électeurs. Afin de donner une certaine légitimité au présidents suivants, De Gaule, qui lui possède une certaine légitimité et notoriété dû à son affront avec les Nazis. Il décide de donner le droit à tout les citoyens français d’élire leurs présidents. Il se heurte à un certain nombre de conservateurs qui veulent garder cette élection sélective et ne pas passer à un suffrage universelle directe.

Ils s’inquiètent que cette réforme réduise le pouvoir du sénat et de l’assemblée. De Gaule organise un référendum pour passer son choix. Question de juriste : tord ou raison? Mais il n’est pas facile de commenter cette réforme, il faut prendre en compte plusieurs faits passés. Il faut prendre du recul pour reformuler et parvenir ainsi à mieux comprendre le fonctionnement public.

Science politique désacralise la politique, les institutions, à condition de dé-familiariser ce qu’on sait pour faire cette science.

II . Démarche de la science politique.

 A. Dépassement du sens commun

Repose sur les croyances, les apparences, quand on fait de la science politique, on doit aller à l’encontre de ses apparences, s’en méfier parce qu’elles sont trompeuses. Supposer afin de donner une vérité qui va de soit. Quelques techniques (ou recette) comme établir une distance critique avec les acteurs politiques et leurs conceptions (ex : loi sur la parité, ce qui veut dire que surtout des hommes étaient élus, cette loi invite à réfléchir sur le fait si seulement les hommes seraient bons pour gouverner?). C’est surtout le rôle des chercheurs.

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